@ Maxim
D’accord avec vous sur la difficulté à recueillir des témoignages circonstanciés précisément, et de traiter, plus de quarante ans après les faits, des affaires de crimes de guerre avec la même logique que des instructions judiciaires classiques.
En ce qui concerne la « traitrîse » de Vidal-Naquet, on peut supposer que la base de son engagement était plus idéologique que nationaliste, comme certains membres du Front National, qui s’engagèrent un temps dans la collaboration et même, pour d’autres, revêtirent l’uniforme SS de la division Charlemagne.
On peut notamment citer ici :
- Léon Gaultier. Ancien lieutenant Waffen SS, membre du conseil national du FN dès sa création, en 1972.
- André Dufraisse. Ex-membre du Parti populaire français et de la Légion des volontaires français (LVF), engagé à l’époque sur le front de l’Est et membre du bureau politique du Front national de 1972 à sa mort où il était spécialement chargé du recrutement des chefs d’entreprise.
- Roland Goguillot, alias Roland Gaucher, s’occupa pendant la guerre des jeunesses du RNP de Marcel Déat, qu’il suivit à Sigmaringen en 1944. Fondateur en 1972, puis membre du bureau politique du Front National, directeur de National Hebdo jusqu’en 1993.
- Pierre Bousquet, premier trésorier du FN, décédé en 1991, ancien caporal de la division Charlemagne (régiment Waffen SS à recrutement français, qui s’illustrèrent dans les combats de Poméranie et la défense du bunker du fürher).
- Etc.. la liste n’est pas exhaustive..
Entrent-ils, avec Vidal-Naquet, dans votre définition des « traîtres » ?
gAZi bORAt