Je suppose que ceux qui se sentent solidaires des enfants déjà scolarisés en France voudraient qu’ils soient considérés comme résidents réguliers après leurs études, et peut-être même citoyens français (la question du vote des étrangers du reste est posée par N. Sarkosy et par le PS et probablement sera une recommandation européenne un jour ou l’autre en vertu du principe de la non-discrimination nationale ; de plus ce droit de vote aux élections locales est déjà accordé à tout résident étranger européen) , s’ils le désirent, dès lors qu’ils seront aussi intégrés ou intégrables que n’importe quel autre enfant éduqué en France.
Qui a été éduqué en France ne doit plus plus être expulsé comme s’il était tout fait étranger à la France, c’est un point de vue qui se défend, sur le plan des droits de l’homme (droit à la libre circulation et installation des personnes déjà admis en droit européen) et même sur le plan économique et social : compte tenu de l’évoution démographique de la population française il n’ y aura pas de gros problème de chomage, à moins d’une catastrophe, mais on risque par contre de manquer d’actifs pour assurer les équilibres des comptes sociaux ; tous les économistes sérieux vous le diront
Qui a peur des enfant noirs ou blancs, sinon ceux qui ont si peur pour aujourd’hui qu’ils sont prêts à insulter l’avenir et à refuser, au bout du compte à leurs dépens, une vision généreuse et réaliste des droits de l’homme. Avoir le nez sur le guidon et des fantasmes xénophobes dans la tête, ce n’est certainement pas le meilleur moyen de préparer le développement et d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie..