« Comment donc arrive-t-elle à exporter ces animaux à un prix si bas, en l’absence de main-d’œuvre bon marché, et en y incluant les coûts de transport sur une distance qui est de l’ordre d’un demi-tour du monde ? La question est ouverte ! »
Non, elle est posée. Et vous avez vu un début de réponse ? Moi pas. Pas le bout du nez de la queue d’une réponse. L’auteur ne sait même pas si c’est venu par bateau ou par avion. Il n’a pas la moindre idée du coût du transport. Il n’a surtout pas cherché à se renseigner (c’est fatigant). Il a pas lu, il a pas vu, y sait pas, mais il en cause. Nous parle-t-il de quelles coupes il s’agit ? (car le prix de l’agneau varie énormément selon les coupes) Non. Il a juste remarqué le prix et s’est gratté la tête : « Ah ben créboudiou, comment ça s’peut-y donc faire ? C’est loin, la Nouvelle-Zélande ! » Et comme il n’y comprend rien et que, visiblement, il s’en fout, allez que je te vous colle un bout de discours écolo, ça mange pas de pain, c’est à la mode, et c’est une bonne combine pour rallonger la sauce parce que l’article en avait bien besoin, sans ça c’était le frangin à riquiqui.
Heureusement, il y a les fins commentateurs qui ont découvert (comment ? par l’opération du Saint-Esprit je suppose) que, dans « ces pays-là » (la Nouvelle-Zélande, l’Australie) où ils n’ont jamais mis les pieds bien sûr, on élève les moutons pour la laine, et que la viande n’est qu’un sous-produit. Je conseille à ces fins analystes d’y aller faire de l’élevage et de porter leurs agneaux mérinos (« mérinos » savent-ils ce que c’est ?) à la boucherie. Ils feront tout de suite fortune et les éleveurs australiens et néo-zélandais se disputeront les services de ces éclairés spécialistes.
Encore un article et des commentaires qui font honneur à Agoravox !