Il n’ y a pas de symétrie possible au regard des droits de l’homme et de l’enfant ( comme celui d’éducationque vous ignorez avec un mépris par un silence confondant), entre violer le loi par solidarité avec les plus faibles pour faire respecter ce droit fondamental reconnu par la France et violer la loi pour expulser des enfants alors que la loi les autorisé (et les autorise toujours du reste) à aller à l’école là où ils vivent : en France.
Si vous ne voyez pas la différence c’est franchement que vous êtes un fétichiste de la loi (en l’occurence très dicutable ; voir les hésitations et du ministre et des députés qui l’ont votée : elle est au moins aussi poltiquement inapplicable que la loi sur le CPE) puisqu’elle est même invalidé par le ministre (et cela aussi vous voulez l’ignorer, ce qui marque pour le moins une obstination à ne pas faire d’analyse politique de la situation intenable dans laquelle il s’est mis au même titre que l’autre avec son CPE) et que la question des droits de l’homme est pour vous plus un prétexte que l’expression d’un engagement profond.
En tout cas vous pourriez peut-être comprendre, malgré votre aveuglement volontaire, que vous ne pourrez jamais exiger des éducateurs de ces enfants qu’ils collaborent avec la police pour evacuer hors de leur école des enfants qui leur ont été confié ; ce qui serait trahir la haute idée universaliste et égalitaire qu’il se font de leur mission !
Des plus si vous étiez vous-même éducateur ou parent seriez-vous certain de réagir comme vous le faites et prendriez-vous le responsabilité de collaborer à une loi qui ne peut être ressentie que comme une violence faite à des enfants qui n’ont commis aucun délit (punir des enfants pour punir leurs parents sans papier, c’est en terme de droit de l’homme fort de café, pour ne pas dire criminel !) et objectivement violente vis-à-vis de ce droit à l’éducation qu’ils ont acquis en étant acceptés dans nos écoles jusqu’ici ?
Votre incapacité à compendre que cela puisse heurter légitimement la conscience des professeurs et des parents me paraît incompatible avec le souci que vous prétendez avoir de défendre la démocratie et les droits de l’homme ou alors la vision que vous en avez est précisément anti-universaliste, c’est à dire nationaliste et xénophobe
Dans le monde globalisé et pluraliste d’aujourd’hui, en effet, une vision fantasmatique de la nation-ethnique me paraît le danger le plus grand contre la démocratie, la paix civile et les libertés individuelles (et pour moi il n’ y a en pas d’autres : la liberté des collectivités contre celle des individus est précisément anti-libérale, voire libertide : un cercle carré)
Sur ce, il me semble que l’on s’est dit l’essentiel, nos lecteurs peuvent juger sur pièce...Merci d’avoir favorisé ce travail nécessaire de clarification.