L’auteur de cet article semble ignorer qu’il n’y a pas de « maladies mentales » comparables aux maladies physiques. On avait cru au début du XIX° siècle que tous les troubles mentaux seraient des maladies comme la paralysie générale (démence) qui frappait une partie des syphilytiques non soignés mais , malgré les progrès, jusqu’à l’imagerie cérébrale actuelle, on n ’a jamais trouvé de cause ni de pathogénie organique à la plupart des troubles mentaux. Pourtant, il y a toujours des savants matérialistes mécanistes ( ce qui est une idéologie datant d’un état des sciences dépassé) qui font de le neurologie et de la génétique-fiction. Dès les années 30, le grand physiologiste Sherrington s’était attendu à ce qu’une partie de ses collègues confondent le cablage du cerveau avec les messages qui circulent par ses canaux. Sherrington, son élève Eccles et le grand physicien Schrödinger ont parfaitement réglé ce problème de théorie de la science. La vie psychique et ses troubles sont soumis à des conditions biologiques et sociales nécessaires mais non suffisantes, il y a une autonomie du psychisme et du problème du sens par rapport à ces conditions. C’est pourquoi après le massacre nazi des malades mentaux, il y avait toujours autant de malades en Allemagne, d’autant que la folie des guerres crée beaucoup de troubles mentaux qui ne doivent rien aux gènes ni à la qualité du cerveau de ceux qui en sont victimes pendant plusieurs générations.
PS. Le développement du cerveau des rats, déjà, dépend de l’existence de relations avec leurs congénères et des jouets dont ils disposent dans leur espace de vie. Le cerveau ne secrète pas le psychisme et même son développement est lui-même lié à la vie relationnelle déjà chez les mammifères inférieurs.