Ce problème de la lecture en sens inversé n’en est plus un au bout d’un moment, vous finissez vite par vous y habituer.
C’est complètement faux, au moins pour un lecteur habitué à lire des BD. J’ai essayé sans succès et je ne suis pas le seul. Quand la lecture est régulièrement contrecarrée par des incongruités de lecture, on se lasse. Comme pour les droitiers, il y des réflexes de gaucher qu’on ne peut pas acquérir. Ou alors avec beaucoup de temps et une véritable rééducation.
Par contre, pour les puristes (comme moi) éditer un manga en changeant son sens de lecture pour pouvoir feuilleter les pages à l’européenne est une véritable hérésie !...
Les puristes nous emmerdent et les éditeurs devraient s’adresser à un large public. Leur choix n’est pas innocent, cela les a aidé à former un public captif fier de sa « pureté ». Cela explique aussi en partie pourquoi, en France, il y a un fossé entre mangas et autres bandes dessinées.
n’y voyez surtout pas une quelconque volonté d’économiser de l’argent.dessinées.
Ben voyons... Il est vrai que les japonais ont poussé en ce sens ainsi que des « critiques » dans votre genre (Jennequin et autres Joubert), irrespectueux du public (plus précisemment préférant le respect de l’artiste au respect du public). Parfois, il vaut mieux chercher l’édition américaine, comme pour « Mai the psychic girl », la barrière de la langue est alors moins génante que la barrière du sens de lecture.
Am. (Un des tous premiers lecteurs de mangas en France, notamment par « Le cri qui tue », Tatsumi, Tezuka...) (heureux que Tezuka ait surtout été édité en France « dans le bon sens »).