2002 : François Bayrou soutient la loi Fillon sur les salaires et le temps de travail qui prévoit des exonérations de cotisations patronales.
2002 : Les députés UDF approuvent en bloc, avec l’UMP, le budget 2003.
2002-2004 : Le groupe UDF se prononce pour le budget de la sécurité sociale jusqu’en 2004.
2003-2004 : Une majorité de députés UDF, dont M. Bayrou, s’abstient sur le volet recettes des budgets 2004 et 2005, tout en approuvant l’ensemble du budget.
2003 : Le groupe UDF vote pour la loi sur la réforme des retraites, tout en la jugeant « insuffisante ». Le groupe UDF ne vote pas la motion de censure déposée par la gauche sur la politique sociale du gouvernement.
2003 : François Bayrou et le groupe UDF approuvent la loi sur la sécurité intérieure (LSI) présentée par Nicolas Sarkozy.
2004 : L’UDF vote la suppression du lundi de Pentecôte comme jour férié dans le cadre de la loi sur le handicap.
2004 : Le groupe centriste à l’Assemblée nationale se divise sur la loi sur les signes religieux à l’école. Douze députés UDF sur vingt-neuf s’abstiennent (dont François Bayrou et le président du groupe, Hervé Morin), quatre votent contre, treize votent pour.
2005-2006 : Une courte majorité de députés centristes vote contre la loi de finances 2006 et 2007, alors que le reste du groupe s’abstient.
2005-2006 : Une majorité de députés UDF vote contre le projet de financement de la sécurité sociale.
En novembre 2005, pendant la révolte des banlieues, le parti centriste soutient l’application de la loi du 3 avril 1955 qui instaure l’état d’urgence.
2006 : Le groupe UDF s’oppose au contrat première embauche (CPE) et propose que la période d’essai, d’une durée de deux ans, soit ramenée à six mois. Le parti centriste dénonce l’utilisation de l’article 49-3 par Dominique de Villepin, affirmant qu’il aurait voté la loi sur l’égalité des chances si le CPE en avait été retiré.
L’UDF ne vote pas la motion de censure 2006 : La loi Sarkozy sur l’immigration et l’intégration sème le trouble chez les élus centristes. Une moitié des députés UDF vote pour, une autre moitié s’abstient. Une majorité des sénateurs UDF vote pour.