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Commentaire de Benjamin Thominet

sur Imaginer la licence globale


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Benjamin Thominet (---.---.241.41) 12 avril 2007 15:26

Je vais le dire autrement :

Il y a aujourd’hui des artistes qui souhaitent être rémunéré lorsque quelqu’un écoute leur musique, fruit de leur travail. Cette demande me semble légitique dans la mesure ou en tant que public, on profite de leur travail et qu’il faut bien que les artistes vivent.

D’autres artistes ont choisi de permettre une diffusion gratuite de leurs oeuvres (en général sous conditions... il ne cèdent en rien l’intégralité de leurs droits). Ils crééent de manière totelement bénévoles ou comptent sur d’autres sources de rémunération pour vivre (concerts, produits dérivés, mécènes...). Ils souhaitent également faciliter la réutilisation de leurs oeuvres dans le cadre de travails collectifs.

Libre à vous de ne vous intéresser qu’aux création de cette deuxième catégorie d’artistes. Mais vous ne pouvez pas interdire à la première d’exister. Certes leur approche de leur métier peut sembler moins noble, plus commerciale, mais ce n’est pas une raison pour vouloir les exterminer.

La question est donc bien : compte tenu des récentes évolutions technologiques et comportementales, quel moyen optimisé pouvons-nous imaginer pour permettre la diffusion de la première catégorie d’artiste (pour la deuxième, le probleme ne se pose pas... tout est plus simple), dans des conditions acceptables aussi bien pour les artistes que pour le public ?
- Le public veut accéder à un maximum d’oeuvres à moindre coût, et surtout ne pas payer pour des choses injustifées dans le nouveau contexte technologique
- Les artistes ont pour revendication légitimes que le financement de la création soit préservé sur le long terme, que l’argent collecté soit équitablement réparti entre eux, en fonction de leur ’succès’ respectif, que le système ne ferme pas la porte aux « nouveaux » artistes. Un artiste digne de ce nom souhaite également que son oeuvre soit la plus diffusée possible (meme en dehors de toute considération fianciere : est artiste est censé avoir un message à faire passer).

La licence globale me parrait etre la meilleure solution pour répondre aux attentes de chacun, à condition bien sûr que sa mise en eouvre se fasse « proprement »

Mais encore une fois, cette licence globale ne concerne que les oeuvres de la première catégorie d’artiste. Pour les oeuvres de la deuxième, point besoin de licence globale, point besoin de controle. Celui qui souhaite se contenter des oeuvre de la deuxième catégorie n’a bien entendu pas besoin de souscrire à cette licence.


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