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Commentaire de argoul

sur 10 janvier, saint Guillaume, la date conquérante


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argoul (---.---.18.97) 11 janvier 2006 09:38

... ni à l’affaire d’Outreau de survenir en France, ni au nuage de Tchernobyl de s’arrêter juste à la frontière, sous les applaudissements de la presse, ni à M. Chirac d’être réélu avec un score « soviétique » grâce à l’infantilisme des « gens de gauche » qui ont fait « joujou » avec la démocratie, ni... Bien sûr qu’il y a AUSSI dérapage vers la démagogie (le grand « Rex » cité par un commentateur, ou Hitler, élu par le peuple) ; les Grecs l’avaient bien pointé - relisez Aristote. Et alors ? De la bêtise des gens faut-il conclure à l’incurable panurgisme des hommes ? Appelant - DONC - à une tyrannie « éclairée » ? C’est le discours bien français des élites, énarques et technocrates, le discours patronal (« ils » ne savent pas ce qu’ils font), le discours religieux qui SAIT par révélation divine ou « scientifique » sur l’histoire(de l’église catholique médiévale au parti communiste en passant par les instit 3ème République - on mouche son nez, on parle français, on se tient droit, silence dans les rangs). Désolé, je ne mange pas de ce pain là : pour moi, la liberté de penser et de dire, la confrontation des idées dans un débat où la logique et la civilité priment, font avancer les choses. Humainement, avec essais et erreurs, car nous ne sommes pas des anges, mais sinon « on » pense pour vous dans le meilleurs des mondes. En revanche, il est nécessaire de garder aux débat le ton posé et le raisonnement logique qui donnent aux arguments leur poids. Y mêler les émotions, brailler comme certains croient qu’il faut le faire pour « s’exprimer », c’est laisser la place aux instincts et aux comportements de foule - donc aux manipulateurs qui les récupèrent : relisez le discours d’Antoine dans « Jules César » de Shakespeare, comme un bon prof d’anglais nous l’avait fait faire, tout y est, la démagogie, la récupération des émotions de foule, la dictature annoncée... Hitler n’a pas procédé autrement. S’il y avait eu la télé, pour répondre à un autre commentaire, pas sûr qu’il aurait si bien réussi, car la télé, on la regarde chez soi, isolé des autres, interrompu par les gosses ou le téléphone. Il y a donc une certaine distance propice à la réflexion. C’est la même chose pour un match de foot, qui remue lui aussi beaucoup de passions : on peut vibrer à la télé, mais le hooliganisme ne surgit pas. Rien ne vaut de voir le match sur les gradins du stade, sinon, hein, on n’en construirait pas autant...


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