@l’auteur
Je rejoins globalement l’avis de Décurion.
Ainsi donc, il nous faut faire l’apologie de la bêtise humaine. La majorité des membres de l’humanité devrons souffrir des affres d’une minorité qui peut se payer le droit de polluer notre atmosphère pour le plus grand bien d’une économie mécaniste totalement dépassée dans ses fondements propres.
Par transposition, dans la même logique, pourquoi alors ne pas créer une taxe sur tous les méfaits potentiels de n’importe quel être humain ; dès lors qu’il a la capacité de se payer ce luxe, cela allégerait allègrement les charges judiciaires et la surpopulation carcérale.
Ce qui reste admirable dans le propos qui est tenu est tout simplement que si il y a problème constaté, évident puisque des questions se posent, il faut surtout éviter de se poser des questions sur les causes, mais bien intervenir au niveau des conséquences (cela pourrait créer un marché ).
Les premiers qu’il faudrait taxer, voire condamner pour leurs positions dogmatiques, ne sont autres que les économistes néoclassiques qui prônent le marché roi, même au détriment de l’environnement. Depuis le temps qu’il existe des approches systémiques (NKM est scientifique dites-vous !?!?) plutôt que simplement arythmétiques, il serait temps de faire tomber ces dogmes maintenus par une minorité de la population dans l’intérêt d’une minorité et ... au détriment de la grande majorité ; qui plus est en détournant totalement l’aspect environnemental à quelques comptes d’apothicaires.
La taxe en elle même n’est qu’un outil à portée très limitée (si la taxe est plus élevée que la rentabilité s’entend ce qui est loin d’être l’objectif me semble-t-il !?). Elle peut être nécessaire mais elle est loin d’être suffisante. Quelles sont les autres propositions complémentaires qui auraient, à n’en pas douter, une portée bien plus efficaces ? A si, elle peut être suffisante pour se donner bonne conscience ; une certaine forme de charité pour la populace !