Il est né le divin enfant...
Une chanson de Noël que nous connaissons tous : un hymne de joie devant la naissance d'un enfant, symbole de renouveau, d'espoir... d'autant plus que cet enfant est divin...
Le chant fait rayonner la nouvelle de cette naissance avec ce vers répété dans le refrain à deux reprises : "Il est né le divin enfant". La formule a une valeur de mise en relief avec le sujet dupliqué, et repris après le verbe.
Et cette nouvelle ne peut que susciter un immense bonheur, une envie de musique, de chant... les impératifs utilisés suggèrent bien cet enthousiasme, ce besoin de manifester une joie intense : "Jouez hautbois, résonnez musettes...Chantons tous son avènement"
Un avènement attendu "Depuis plus de quatre mille ans", comme "Nous le promettaient les prophètes." C'est dire si la joie est d'autant plus importante et bienvenue !
Et la chanson d'évoquer toute l'humilité qui entoure cette naissance comme le montre cette expression :"Une étable est son logement". On note la simplicité de la phrase avec l'emploi du verbe "être" que l'on retrouve dans le vers suivant : "Un peu de paille est sa couchette".
Et dès lors un constat s'impose : "Pour un Dieu quel abaissement".
Mais il s'agit de fêter l'événement dignement : sont alors invoqués les "rois de l'orient", dans une apostrophe solennelle : avec des impératifs insistants, ils sont invités à la célébration :
"Partez ô rois de l'orient
Venez vous unir à nos fêtes"
Il est aussi question d'union face à cette naissance qui doit être l'occasion de se rassembler... pour "adorer cet enfant", lui rendre hommage.
Le verbe "adorer", très fort, renvoie, lui, à une ferveur religieuse.
Dans le dernier couplet, apparaît enfin le nom de cet enfant dans une invocation majestueuse :
"Ô Jésus, ô Roi tout puissant
Tout petit enfant que vous êtes
Ô Jésus, ô Roi tout puissant
Régnez sur nous entièrement"
Qualifié de "Roi", avec une majuscule, alors qu'il n'est qu'un tout petit enfant, Jésus ne peut que susciter le respect, la soumission à son règne.
Quelle belle simplicité dans les paroles de ce chant ! Quel beau message d'union ! La mélodie emplie d'entrain, d'enthousiasme, notamment dans le refrain, souligne la joie, l'espoir qui entourent cette naissance...
Ce magnifique chant de Noël apparaît au début du XIXe siècle, dès 1818, et trouve sa place dans plusieurs recueils de cantiques dès la Restauration.
Le concours des chorales : à 1 heure, 25 minutes : une magnifique version de ce chant
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2024/12/il-est-ne-le-divin-enfant.html
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