Le site extraordinaire de Gobekli Tepe en Turquie …

Où de véritables fouilles n’ont débuté qu’au milieu des années 90.

Plus de 9000 ans avant notre ère, soit plus de 11000 ans.
De multiples piliers en T de 3 à 4m de haut ont été réalisés dans le calcaire local.
Jusqu’à 15 tonnes.
Sans outils en métal.
Manifestement avec des éclats de silex sombre.
Gravés de représentations d’animaux sauvages et de symboles.
Parfois de représentations humaines masculines.
Avec des pagnes de pudeur.
Organisation initiale d’espaces circulaires, et plus tard rectangulaires.
Manifestement site sacré, et pas d’habitation au départ.
Sans aucune trace d’agriculture ou d’élevage.
Mais chasse à la lance et à l’arc.
Avec récolte d’épeautre et d’orge non cultivés.
Matériel de broyage des graines.
Multiples contenants de fermentation
Multiples contenants de broyage d’ocre.
Le tout a été enterré volontairement au millénaire suivant, travail colossal.
Resté ignoré jusqu’à la fin du 20è siècle.

Et alors ?

Manifestement antérieure à la sédentarisation agricole, une civilisation de chasseurs cueilleurs a été capable de s’organiser en société.

Quelques questions.

Détailler le fonctionnement social de ces groupes humains.
Démontrer l’éventuel passage de l’animisme probable de ces populations à un système religieux, et à des castes.
Déterminer si leurs femmes étaient aussi bien nourries que leurs hommes, et jusqu’à quand.
Déterminer pourquoi cette égalité alimentaire aurait disparu.
Déterminer le moment de l’apparition des pagnes de pudeur, significatifs de l’appropriation des femmes par leurs « hommes ».
Déterminer le moment de l’apparition de la représentation plus tardive des pénis, et pour quelles raisons.
Comprendre pourquoi le tout a été enfoui.
Et vous ?

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4 réactions à cet article

Opposition contrôlée 25 octobre 13:05

11 600 résultats de recherche sur Google Scholar. Il doit bien y avoir quelques réponses là-dedans.

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- ETTORE 25 octobre 15:22
  
  Ce n’est pas le seul lieu, à avoir ces caractéristiques de construction.
  
  C’est bien plus étendu qu’on ne le pensais en 1960.
  
  De nouvelles fouilles mettent au jour des merveilles de même facture.
  
  Récemment non loin de la frontière Syrienne, le site de Tas Tepe, sur 120 km de long, fait ressurgir des statues disséminées sur 20 sites .
  
  Le tout sur une histoire de 12000 ans qui vient à notre rencontre, avec sa grandeur, qu’on ne soupçonnait pas.
  
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  - Jean Keim 25 octobre 16:29
    
    Les êtres humains n’utilisent pas correctement la pensée, il est probable qu’au début de notre espèce, les ressources intellectuelles étaient utilisées uniquement pour résoudre des problèmes techniques, pratiques, comme par exemple comment fabriquer un abri confortable pour un séjour, comment venir à bout d’un mammouth pour s’en nourrir, ou encore comment pronostiquer l’évolution de la météo, et puis la pensée est sortie de son domaine de compétence, elle s’est mise à divaguer, à inventer un au-delà avec des entités bonnes ou mauvaises, un paradis et un enfer, et des prêtres seuls accrédités pour servir d’intermédiaires avec les forces occultes, et depuis que cette dérive s’est mise en place et instituée, tout va de mal en pis...
    
    Le site a été enfoui afin probablement de conserver son état initial, il y aurait donc qq. chose à décrypter... en quelque sorte un message sur le long terme, donc affaire à suivre...
    
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    - L’apostilleur 29 octobre 08:25
      
      @ l’auteur
      
      Cette découverte a bien rebattu les cartes de l’histoire humaine en effet.
      
      Entre les sites de l’est anatolien et l’émergence des groupes sédentaires de Mésopotamie il y a un trou de 6000 ans. Les premiers récoltaient l’épeautre quand les second s’implanteront durablement avec la découverte de sa culture. L’écriture naitra et le développement des sociétés s’emballera.
      
      Il y a un trou géographique fragile que des archéologues (français aussi) prospectent, vers le nord de l’Irak et l’est du territoire Kurde. Un territoire que les islamistes destructeurs des bouddhas de Bâmiyân et de Palmyre ne ménageraient pas.
      
      Souhaitons que les prospections mettent au jour un lien entre Göbekli Tepe et Uruk pour continuer à nous raconter cette passionnante histoire !!
      
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