Nîmes, à l’heure celte...
La ville de Nîmes a vécu à l'heure celte, le temps d'un week-end... l'occasion de découvrir le monde gaulois, la vie quotidienne des Volques Arécomiques...
Les Volques Arécomiques auraient émigré au 3ème siècle av. J.-C., depuis les régions danubiennes jusque dans le sud de la Gaule, plus précisément dans les départements actuels du Gard et de l’Hérault. Nemausus (Nîmes) était leur capitale.
Les magnifiques jardins de la Fontaine ont accueilli différentes animations, des ateliers permettant de s'initier à la construction de cabanes, à la fabrication de savons, au tissage de vêtements, à l'art de la teinture...
Les enfants ont pu, ainsi, apprendre la technique du pisé : un mélange d'argile et de paille.
La médecine celte était aussi à l'honneur : recours à la phytothérapie pour soigner différentes affections avec des plantes diverses... gilaros, serpolet, camomille, chélidoine, consoude, coquelicot, fenouil...
Une consultation médicale était mise en scène grâce à deux personnages, Biena et Alexikakos... une maîtresse de maison et un médecin : une présentation vivante de ce que pouvait être la médecine gauloise à mi-chemin entre la magie, la divination et les connaissances empiriques.
La consultation se déroulait en 4 temps : des questions au malade, un examen clinique basé sur les 5 sens, le pronostic et enfin, la prescription d'un traitement...
On peut le rappeler : la médecine était exercée par les druides. Ils connaissaient les plantes médicinales et leur usage, ainsi que leurs interactions, faisaient toutes sortes de préparations thérapeutiques, sirops, baumes, onguents...
Les Gaulois n’ont pas laissé d’écrits dans ce domaine. Pourtant, les praticiens avaient développé un véritable arsenal thérapeutique. De plus, la médecine celte, fruit de connaissances empiriques et de pratiques magiques, s’était, très tôt, enrichie au contact du monde grec.
Soucieux d’hygiène, les Gaulois ont également développé les soins du corps...
La cuisine gauloise, quant à elle, n’est connue qu’à travers des textes grecs ou romains... Composée de plats simples, la cuisine gallo-romaine utilise des produits locaux.
Si les textes manquent, l’archéologie a permis de retrouver des détritus alimentaires, par exemple, des traces de sauce piquante, des résidus d’oseille dont on sait qu’elle parfume, mais aussi qu’elle permet de nettoyer le chaudron, sans doute par son acidité... Près de l'étang de Berre, on a découvert des traces d’escargots, de crustacés, d’huîtres, une imprégnation de saumure de thon. Dans le Cantal, en Lozère, est attestée la présence de fromages.
Un repas dans la tradition gauloise était l'occasion d'apprécier une soupe, à base de farine complète mêlée d'un peu d'orge, d'un bouillon de poule, de jaunes d'oeufs battus avec de la crème fraîche... Une véritable potion magique !
Puis, on pouvait déguster des poireaux au miel, accompagnés d'une terrine de pois cassés.
Pour terminer le repas, étaient servies des poires au cidre ou à la cervoise, cuites au bain-marie, aromatisées avec de l'épilobe, puis macérées dans du miel.
Ces journées festives ont fait découvrir un peu mieux le monde celte qui reste un mystère pour beaucoup d'entre nous.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2017/05/nimes-sous-le-signe-des-celtes.html
Photos : rosemar
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