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Accueil du site > Culture & Loisirs > Pour le plaisir des mots : le navire !

Pour le plaisir des mots : le navire !

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Pour le plaisir des mots : le navire !

 

C'est le moment de voyager, de prendre la mer sur des navires élégants, fiers coursiers qui traversent les ondes...

 Baudelaire évoque, souvent, dans son oeuvre, des rêves de voyage et d'évasion : il imagine des traversées sur des mers houleuses, vers des pays lointains. Dans un de ses poèmes, Le voyage à Cythère, on retrouve cette thématique :

"Mon coeur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux 
 Et planait librement à l'entour des cordages ; 
 Le navire roulait sous un ciel sans nuages ; 
 Comme un ange enivré d'un soleil radieux."

 

Le mot "navire" nous emporte sur des mers, aux flots sans cesse mouvants et ondoyants, des étendues infinies de bleu où le ciel et la mer se rejoignent et se confondent...

Il nous fait chavirer, avec ses voyelles bien distinctes, le "a" bien ouvert, le "i" plus aigu, la fricative "v", pleine de douceur, la gutturale "r", plus âpre...

 

Le mot nous fait goûter des embruns virevoltants, des odeurs d'écumes et de liberté, des envolées de mouettes sur la crête des vagues, des senteurs d'algues marines.

Envie de voyages et de découvertes, aventures sur les ondes, mystères... le navire, c'est, d'abord, l'épopée d'Ulysse, histoire fondatrice qui nous emmène sur les rives de la Méditerranée.

 

Le mot est issu, d'ailleurs, d'un ancien terme grec : "ναῦς, naus", "le navire". Homère utilise ce nom, maintes fois, dans l'Odyssée.

On y voit des navires emportés par des vents favorables sur le "vaste dos des mers", "ἐπ᾽ εὐρέα νῶτα θαλάσσης", belle image qui sert à diviniser et personnifier l'étendue marine.

 

Le mot nous fait voir des voiles chahutées, aux teintes éclatantes sur le bleu des vagues, des cahots, des lumières éblouissantes de reflets sur les ondes...

Des chaloupes fragiles emportées par les flots, des tempêtes, des apaisements, le flux et le reflux, les paroles ondoyantes de la mer, ses fureurs...

 

Le mot semble révéler élégance et fragilité, il était, ainsi, féminin aussi bien en latin qu'en grec, avec les formes "navis" et "naus".

Le terme ancien "la nef" avait gardé cette marque pleine de charme.

On perçoit une sorte de délicatesse, de finesse, dans ce nom, plus que dans le terme "bateau", issu, lui, de l'anglais "bat", "boat".

 

"Le navire, la nef, naviguer, navigation, nautique, nautisme, nautonier, navette, internaute", de nombreux mots sont dérivés du nom "navis".

De là vient, aussi, le nom du "Nautilus", le sous-marin de l'oeuvre de Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers.

On perçoit des mots variés dont certains sont anciens, d'autres évoquent des réalités pleines de modernité : l'internaute est celui qui "navigue" sur internet.

 

On voit que ce radical, issu du grec ancien, "naus" a connu une belle continuité, il a traversé les siècles, nous est parvenu presque intact, avec, parfois, des évolutions de sens intéressantes.
 

Voilà un mot venu du passé qui nous fait voyager vers des îles lointaines, des paysages éblouis de soleils, des images d'étendue marine aux reflets étonnants...

Voilà un terme "homérique", par excellence, qui nous fait remonter à l'épopée primitive : l'Odyssée, les sources mêmes de notre littérature...

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Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2016/07/le-navire-roulait-sous-un-ciel-sans-nuages.html

 


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41 réactions à cet article    


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 juillet 2020 14:03

    Article bateau.


    • Fergus Fergus 31 juillet 2020 08:49

      Bonjour, Aita Pea Pea

      Où rosemar, obnubilée par ses horribles « fricatives » et « gutturales », a oublié de préciser que,,jusqu’à un passé récent, on n’embarquait jamais de femmes dans les équipages. Dans les chansons de marin, on parle, concernant celles-ci, de « poulies coupées ».


    • Clark Kent Séraphin Lampion 30 juillet 2020 14:28

      « On perçoit une sorte de délicatesse, de finesse, dans ce nom, plus que dans le terme »bateau« , issu, lui, de l’anglais »bat« , »boat« .  »

      Sauf que le mot « bateau » a la même origine que le mot « bateleur », manipulateur habile, car le « batel » était une barque de rivière nécessitant une certaine habileté pour éviter écueils et bancs de sable. On retrouve le terme dans de nombreux parlers régionaux et langues :

      •  Bourguiguignon : baiteà
      • Provençal : batelh
      • Catalan ancien : batell
      • Espagnol : batel
      • Portuguais : bote
      • Italien : batello, battello, batto.

      En ancien français, un « bastel » (au singulier, li batels, li batiaus au nominatif, le batel au régime ; au pluriel, li batel au nominatif, les batels, les batiaus au régime) était un instrument d’escamotage..

      Si le mot est en effet apparenté au vieil anglais « bat », ou au vieux norrois « bátr », boat en anglais, Boot en allemand, båd en danois, issus d’un du radical germanique « baitaz », l’étymologie est à la fois germanique, celtique et latine : kymri, bâd ; irlandais bàd. Batel est un diminutif. Le terme primitif a été conservé dans l’italien batto, et le bas-latin batus. Dans l’ancien français, et il faut remonter à la racine commune indo-européenne beyd (« briser, fendre ») pour déterminer le cheminement de ce mot.



      • rosemar rosemar 30 juillet 2020 14:37

        @Séraphin Lampion

        En tous cas, pas d’origine grecque pour le mot « bateau ».


      • Clark Kent Séraphin Lampion 30 juillet 2020 14:38

        @rosemar

        oh merci madame Rosemar, grâce à vous je vais régresser jusqu’à votre niveau !


      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 juillet 2020 14:41

        @Séraphin Lampion

        Me demande du coup si dans mon marais le bacove n’ est pas de même origine...intéressant.


      • Clark Kent Séraphin Lampion 30 juillet 2020 14:41

        @rosemar

        vous préférez une origine grecque ? pourquoi ? le Grec est supérieur ?
        un jour, il faudra admettre que d’autres langues que le grec étaient parlées au nord de Massalia et que le Latin imposé par l’empire romain n’a pas totalement effacé les substrats linguistiques des régions qui constituent aujourdh’ui le e teritoire français, une partie de la Belgique et même le Va d’Aoste en Italie.


      • rosemar rosemar 30 juillet 2020 14:44

        @Séraphin Lampion

        Non, je ne prétends pas que le Grec est supérieur, mais je suis pleine d’enthousiasme de savoir que Homère ou les auteurs à l’origine de l’Odyssée utilisaient ce terme !!


      • Clocel Clocel 30 juillet 2020 14:46

        Pour le plaisir des mots, j’aurais causé de la Pinasse !

        En voilà un mot rond en bouche ! Comment !?

        OK, je sors...


        • rosemar rosemar 30 juillet 2020 14:57

          @Clocel

          Encore une étymologie intéressante : 

          https://fr.wiktionary.org/wiki/pinasse

          un bateau en pin...


        • Clocel Clocel 30 juillet 2020 15:09

          @rosemar

          Merde ! Bon alors le Pointu !? smiley

          Tiens, le Négafol !



        • rosemar rosemar 30 juillet 2020 15:16

          Il y a aussi la bette...


        • Clocel Clocel 30 juillet 2020 15:26

          @rosemar

          Si le sujet vous intéresse, lire Voile latine de Jules Vence, il se trouve facilement en PDF.


        • Aimable 30 juillet 2020 23:00

          @rosemar
          Dans ma langue maternelle le mot navire n’existe pas , on dit simplement un petit batté ou un grand batté .


        • rosemar rosemar 30 juillet 2020 23:04

          @Aimable

          C’est joli...


        • rosemar rosemar 30 juillet 2020 23:05

          @Aimable

          Il est vrai que le mot navire est d’un emploi plutôt littéraire : un mot très ancien...


        • Fergus Fergus 31 juillet 2020 11:36

          Bonjour, Clocel

          Les pinasses, naguère omniprésentes dans les ports ostréicoles du bassin d’Arcachon et qui, hélas ! se raréfient pour laisser la place dans les canaux aux bateaux de plaisance à coque plastique. C’est bien dommage ! Et c’est ainsi que les 7 ports ostréicoles de Gujan-Mestras ont perdu de leur charme d’antan, même si les néo-propriétaires des cabanes entretiennent parfois celles-ci mieux que les exploitants du passé.


        • rosemar rosemar 30 juillet 2020 14:58

          Du latin « pinus » Apparenté [1] au grec ancien πίτυς, πίττα, pítus, pítta (« pin, résine »)


          • Clark Kent Séraphin Lampion 30 juillet 2020 15:02

            @rosemar

            Pinocchio : l’oeil du pin


          • rosemar rosemar 30 juillet 2020 15:09

            @Séraphin Lampion

            « Pinocchio » signifie en toscan : « pignon » (« pignolat » en provençal, « pinolo » en italien). C’est la graine comestible du pin parasol (ou « pin pignon » — Pinus pinea) dont l’amande protégée par une fine coquille, se trouve à l’intérieur du cône ou pomme de pin (ou encore la pigne en provençal, pigna en italien). Une adaptation allemande de Pinocchio du début du siècle dernier s’appelle ainsi Zäpfelkerns Abenteuer (Les Aventures de Pignon, Zäpfelkern traduit littéralement donne noyau de pomme de pin). Ce mot toscan du xixe siècle est tombé en désuétude et n’est plus utilisé de nos jours.

            Le Toscan Fernando Tempesti, chercheur en littérature et un des meilleurs spécialistes de Pinocchio, précise que dans la langue de Geppetto, le toscan du xixe siècle, « pinocchio » signifie « petit pignon » qui voudrait dire également dans la langue secrète de Collodi : « petit crevard ». Cette expression renvoie à l’Arlequin de la commedia dell’arte florentine qui se nomme Stenterello, tout aussi famélique que Pinocchio.

            Avant de s’appeler Pinocchio, il s’était appelé Arlequin, Polichinelle, ou Stenterello. Il fait partie des personnages, des caractères immuables qui ont, de tout temps, servi de point fixe à l’improvisation. Nous retrouvons ici le statut populaire et pauvre de ce personnage fait non pas dans du bois « noble », mais dans « une simple bûche prise dans le tas de bois à brûler, de celles que l’on met en hiver, dans le poêle ou dans la cheminée pour allumer un feu et réchauffer les chambres.

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Pinocchio# : :text=et%20en%20os.-,Origines%20du%20nom,%C2%AB%20pinolo%20%C2%BB%20en%20italien).&text=Cette%20expression%20renvoie%20%C3%A0%20l,tout%20aussi%20fam%C3%A9lique%20que%20Pinocchio.


          • cevennevive cevennevive 30 juillet 2020 15:22

            Bonjour rosemar,

            Lorsque j’évoque les bateaux, c’est pour me rappeler, ou relire, les récits de voyage de Bernard Moitessier ou les traversées épiques de la Mer Rouge par Henri de Monfreid.

            Je déteste ces gros navires qui ressemblent à des villes et qui transportent des imbéciles qui appellent « voyage » les fêtes des écervelés milliardaires, ou à ces énormes containers qui véhiculent des marchandises inutiles parfois et qui polluent.

            Les voiliers sont si beaux, ils ressemblent à des mouettes posées sur l’onde. Mais les tempêtes les rendent fragiles. Ils transportent des mystères et des espoirs.

            Et même la pauvre barque du « vieil homme et la mer » m’apparaît comme une vie à part entière.


            • rosemar rosemar 30 juillet 2020 15:31

              @cevennevive

              MERCI pour ces jolies références, et ces belles évocations...


            • Clocel Clocel 30 juillet 2020 15:34

              @cevennevive

              En tête de liste vous auriez pu mettre joshua Slocum, « Seul autour du monde », et ne pas rater la chère Annie Van de Wiele et Nicole Van de Kerchove...


            • cevennevive cevennevive 30 juillet 2020 16:36

              @Clocel, bonjour,

              Oui ! En effet. J’ai les livres de Josua Slocum : Seul autour du monde« , »navigateur en solitaire« , celui de Shaeckleton : »l’odyssée de l’Endurance« , etc 

              Un rayon entier de ma bibliothèque est occupé par des ouvrages tels que ceux, de
              Bougainville : »Voyage autour du Monde« , d’Alain Bombard »les grands navigateurs« , de Francis Drake : »Récit des voyages", et toute l’oeuvre d’Henri de Monfreid bien entendu.

              Je n’oublie pas aussi ceux d’Ella Maillart bien qu’elle n’ait pas été une grande navigatrice, mais une grande voyageuse, comme Alexandra David Neel.

              Je rêve et voyage par procuration. Car, lorsque j’ai voyagé au loin, j’ai toujours pris l’avion...


            • JC_Lavau JC_Lavau 30 juillet 2020 17:57

              @cevennevive. Quand j’ai racheté ce petit croiseur, je ne soupçonnais pas à quel point je jouais le même jeu qu’Antonius Block, le chevalier qui joue aux échecs contre la mort. Mais c’est quand même la Camarde qui gagnera, ne serait-ce qu’à l’usure.

              D’origine, il n’était conçu que pour des sauts de puce à la journée, avant de redevenir une petite caravane pour petite famille nucléaire sitôt un port ou un abri rejoint. J’avais une autre idée de la croisière côtière, avec une ou deux couchettes occupées sous voiles. Beaucoup, beaucoup de travail... Tic tac tic tac...


            • rosemar rosemar 30 juillet 2020 23:07

              @cevennevive

              MERCI pour toutes ces références littéraires...


            • rosemar rosemar 30 juillet 2020 23:10

              @cevennevive

              Le livre : une invention révolutionnaire...

              http://rosemar.over-blog.com/2015/07/une-invention-revolutionnaire.html


            • cevennevive cevennevive 31 juillet 2020 08:25

              @rosemar,

              Superbe vidéo ! Merci !
              Elle me touche d’autant plus que je pense exactement la même chose.
              J’aime mes livres. Je les garde et les soigne. Parfois même je les caresse comme s’ils étaient des êtres vivants.
              Ils me racontent tant d’histoire !


            • Decouz 30 juillet 2020 16:55

              Les cathédrales et les églises ont une nef, navire inversé, navigation céleste.

              La navette du tissage semble avoir la même origine, toujours navigation, aller-retour.

              Hindi (donc sanskrit je présume), le noyau (?) est bien antérieur au grec : naawa.


              • Clark Kent Séraphin Lampion 30 juillet 2020 18:12

                @Decouz

                c’est surtout que seuls des charpentiers de marine étaient capables de réaliser une structure aussi importante : ils construisaient tout simplement un vaisseau renversé
                L’église de Honfleur (toute en bois) est une vraie démonstration de ce point de vue : on voit très bien de l’intérieur que le toit est un bateau.

                lien


              • Decouz 30 juillet 2020 19:25

                @Séraphin Lampion
                oui mais toutes les églises n’étaient pas au bord de la mer.
                A ce propos une émission d’Arte sur Londres Amsterdam et New York dit que l’essor de la construction navale aux Pays Bas a été rendue possible par l’utilisation de scies mécaniques actionnées par les moulins à vent, la vitesse de sciage était multipliée.
                Dans les autres pays je ne sais ce qu’ils ont utilisé comme force motrice, si c’était manuel ou mécanique, et il y a la question du bois (les Néerlandais se servaient en Suède).


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 juillet 2020 19:42

                @Decouz

                Les polynésiens et mélanésiens ont conquis tout le Pacifique longtemps avant la navigation occidentale. Comment ? Des bateaux géniaux...catamarans er trimarans.. La navigation ? Mystère lorsque les marquisiens faisaient des allers retours avec Hawaï...4000 bornes.


              • Clark Kent Séraphin Lampion 30 juillet 2020 20:47

                @Decouz

                dans les Vosges, le Jura ; les Alpes et les Pyrénées, les « moulins » actionnés d’abord par une roue à aube, puis par une turbine, permettaient de faire fonctionner toutes sortes d’ateliers, manufactures et artisanats : scieries, minoteries, tissages, etc.
                pour les scieries mécaniques, le « haut-fer » était une lame verticale qui ne coupait qu’en retombant : un système de cames soulevait l’ensemble qui retombait bruyamment. Les vallées étaient assourdissantes. Ensuite est venue la bielle, et enfin les turbines fabriquaient de électricité qui permettait plus de souplesse et un éloignement de la source d’énergie.


              • Fergus Fergus 31 juillet 2020 11:30

                Bonjour, Séraphin Lampion

                Le haut-fer, si bien illustré dans le très beau film de Robert Enrico « Les grandes gueules ». 


              • Decouz 30 juillet 2020 17:24

                Et gouverner (gouvernail) , c’est diriger le navire du pouvoir, utiliser les vents (autrefois, mais toujours) ou les courants (d’opinion), les idées, en évitant les écueils, l’échouage, d’ailleurs les politiciens nous bassinent souvent avec le cap à tenir, les voilures à réduire etc


                • Clark Kent Séraphin Lampion 30 juillet 2020 18:13

                  @Decouz

                  comme diriger c’est donner la bonne direction et non pas commander


                • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 31 juillet 2020 09:31

                  il fut un temps où j’aurais bien aimé embarquer Delphine Navire sur mon« Batho » comme figure de proue ....mais pas que ! smiley


                  • Decouz 31 juillet 2020 09:42

                    Les Chinois avaient la même idée pour le gourvernement : « Le mandarin est un bateau, le peuple est l’eau », récupéré par le Grand Timonier. La Chine étant le « grand navire du désert asiatique »


                    • Rincevent Rincevent 31 juillet 2020 14:34

                      La vision de Rosemar sur les croisières est très… idyllique. La réalité est toute autre actuellement : des monstres inutiles, véritables HLM flottants (plus de 5 000 passagers !) https://generationvoyage.fr/plus-grands-bateaux-croisiere-monde/#1-harmony-of-the-seas, avec un bilan écologique assez désastreux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Navire_de_croisi%C3%A8re#Impact_environnemental

                      Ajoutez à ça la dernière mode en cours : les croisières boréales qui vont aller polluer des régions qui n’ont vraiment pas besoin de ça actuellement : https://www.consoglobe.com/fonte-des-poles-scenario-catastrophe-scientifiques-cg

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