Un concert de Noël tout en douceur...
La chorale Calliopé accompagnée de l’ensemble à cordes Eclisses et de l’Ensemble Vocal de Sommières, sous la direction de Laurent Richard nous a offert un concert de Noël empli de charme et de douceur...
Pour cette année, c'est l'ensemble à cordes Eclisses constitué de jeunes musiciens qui assurait la partie instrumentale, complété par l'orgue.
Le concert comportait deux parties, une première partie purement instrumentale et une seconde avec le choeur.
On écoute d'abord un extrait de la cantate 156 de Bach : une musique divine, apaisante... C'est Laurent Richard qui nous fait entendre ses talents d'hautboïste. Un moment de grâce...
Place à trois pièces de Mendelssohn : pièces pour la veillée de Noël... trois morceaux qui nous bercent et nous font rêver... des pièces courtes faciles à jouer pour de jeunes musiciens...
On aime la légèreté, la douceur de la pizzicato Polka de Strauss : quand le violon devient un instrument de percussion... tout le morceau est joué avec un doigt, sans archet !
Et voici que la chorale rentre en scène pour interpréter un air de Cherubini : Veni Jesu Amor mi... comme une douce prière...
Puis, c'est le magnifique aria de Haendel : "Lascia ch'io pianga" : Quelle simplicité émouvante et quelle musique harmonieuse ! les voix de la chorale se croisent dans une interprétation divine...
"Lascia ch'io pianga
Mia cruda sorte
E che sospiri
La libertà
E che sospiri
E che sospiri
La libertà
Lascia ch'io pianga
Mia cruda sorte
E che sospiri
La libertà
Il duolo infranga
Queste ritorte
De' miei martiri
Sol per pietà
De' miei martiri
Sol per pietà
Lascia ch'io pianga
Mia cruda…"
"Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Et soupirer, et soupirer après ma liberté !
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Que la douleur brise les liens
De mon martyre, ne fût-ce que par pitié,
De mon martyre, ne fût-ce que par pitié.
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté."
On est ému encore par ce chant empli de pureté de Giuseppe de MARZI : Signore delle cime... un chant de prière d' inspiration populaire , avec des paroles et une musique composées en 1958 par le compositeur de Vicence, Giuseppe de Marzi , alors âgé de vingt-trois ans. La chanson est un une commémoration funéraire de De Marzi à la mémoire de son ami Bepi Bertagnoli, emporté par une avalanche en 1951 lors d'une ascension solitaire du mont Gramolon dans la haute vallée du Chiampo . La chanson a été interprétée pour la première fois en octobre 1958 à l'occasion de la cérémonie de pose d'une plaque à la mémoire du défunt.
"Dio del cielo, Signore delle cime,
Un nostro amico hai chiesto alla montagna.
Ma ti preghiamo, ma ti preghiamo
Su nel Paradiso, su nel paradiso
Lascialo andare per le tue montagne.
Santa Maria, Signora della neve,
Copri col bianco, soffice mantello,
Il nostro amico, il nostro fratello.
Su nel Paradiso, su nel paradiso
Lascialo andare per le tue montagne."
"Dieu du ciel,
Seigneur des cimes,
Dans la montagne tu as appelé notre ami.
Mais nous te prions, mais nous te prions :
Là-haut au paradis, là-haut au paradis,
Laisse-le aller dans tes montagnes.
Sainte Marie, Dame des neiges,
Couvre avec un blanc manteau moelleux
Notre ami, Notre frère,
Là-haut au paradis, là-haut au paradis,
Laisse-le aller dans tes montagnes."
On écoute ensuite un extrait de La Flûte enchantée de Mozart : Das klinget so herrlich, un air joyeux, entraînant...
"Das klinget so herrlich
Das klinget so schön !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Nie hab ich so etwas gehört und gesehn !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Nie hab ich so etwas gehört und gesehn !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Das klinget : traduction
Quels sons merveilleux
Quels sons ravissants !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Jamais je n'ai entendu ni vu rien de tel !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Jamais je n'ai entendu ni vu rien de tel !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la"
Puis, c'est le célèbre Panis Angelicus de César Franck qui nous séduit de ses notes emplies de douceur...
On découvre le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré, une pièce vocale composée en 1865 par Gabriel Fauré, alors âgé seulement de 19 ans : magnifique chant qui invite au recueillement...
Quel apaisement aussi dans ce choeur final de l'oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns !
Merci aux musiciens, aux choristes pour ce moment de grâce, d'harmonie, de beauté...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2024/12/un-concert-de-noel-tout-en-douceur.html
Vidéos :
https://youtu.be/w6hje4gvc28?si=sVLYiRu85-kqoSEc
https://youtu.be/MX-TJBnAX7w?si=h1q97RATNQ2ozjFW
https://youtu.be/BD_lUmv5oHU?si=UWl8Chc28Zyyfe2D
https://youtu.be/ivseePSMSkE?si=xKA_ayCZ2As7Q_hD
https://youtu.be/c3JZ0zLbsns?si=5hoMqDurZFW_Ow0i
https://youtu.be/iFbJ1g8vjSc?si=-GyDnetCZExaKS5a
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