Arracher les dents pour se faire belle
A l’heure actuelle où certaines femmes, atteignent les sommets dans leurs Etats, des efforts restent cependant à faire dans d’autres pays, surtout africains dans le domaine de l’émancipation et le sévice des femmes.
Depuis des siècles et des siècles, la société humaine a évolué, concernant la position des femmes dans le monde. Cette évolution s’explique, par l’implication de plus en plus active des femmes, dans des domaines réservés autrefois aux hommes. Cependant, aujourd’hui, les femmes sont sur le devant de la scène politique, scientifique, socio- économique et culturelle etc. Nous voyons par exemple, la Chancelière Angela Merkel en Allemagne, les Présidentes : Vaira Vike-Freiberga de la Lettonie, Tarja Halonen de la Finlande, Gloria Macapagal-Arroyo des Philippines, Michelle Bachelet du Chili, Mary McAleese d’Irlande, Helen Johnson Sirleaf du Libéria, Portia Simpson Miller de la Jamaïque, la Première Ministre Yulia Tymoshenko d’Ukraine, et tant bien d’autres, la liste est longue. Sans oublier Aung San Suu Kyi, assignée à résidence depuis 2003, par le régime birman, et qui lutte courageusement pour la démocratie, les droits de l’Homme et la liberté d’expression dans son pays.
Mais là n’est pas le but de cette réflexion, à laquelle j’invite modestement, les lecteurs à approfondir. En effet, pour des raisons, de traditions, de cultures, d’esthétiques, de modes, de mœurs ou autres, des femmes et des filles (de plus ou moins sept ans d’âge) en Afrique du sud, les « kalates » se laissent allez à des pratiques, qui vont laisser perplexe ou révolter tout un chacun. Ce qui me motive dans cette démarche, c’est la sensibilisation. Oui il faut sensibiliser, afin que l’opinion internationale, les autorités sud africaines, la société civile sud africaine et chaque lecteur, qu’ils se rendent compte, où qu’ils soient, de la nécessité d’agir, pour éradiquer de tels pratiques. que cela relève, des traditions ou des mœurs, ces derniers sont appelés à être changés. Il faudrait que, l’information et l’éducation, se révèlent capitale, pour le bien-être, des peuples.
De quoi s’agit-il ? J’ai constaté que, si l’excision des femmes (pratique plus répandue dans des pays d’Afrique de l’ouest et autre peuple tels les Massaïs), est maintenant combattue avec vigueur. Mais, il existe encore des pratiques, dans certains coins du monde, que l’on n’accorde aucune attention particulière. Alors que, ces pratiques mériteraient, d être prohibées. Parmi lesquelles, le phénomène bizarre, chez les jeunes filles et femmes, précédemment citées, les « kalates » métis d’Afrique du sud (pays d’Afrique situé à l’extrémité australe du continent. Au nord, elle fait frontière avec la Namibie, le Botswana et le Zimbabwe, et au nord-est avec le Mozambique et le Swaziland. Le Lesotho est pour sa part un Etat enclavé au sein de son territoire. Avec plus de 48,7 millions d’habitants « selon le recensement de 2008 » C’est une nation arc-en-ciel et l’une des plus riche du continent africain).
Paradoxalement, la pratique que je dénonce, se passe bel et bien au sein de cette nation, sans que la moindre autorité, ne prenne de mesures fermes, pour l’interdire. Les femmes et les enfants, se font arracher volontairement, les dents (notamment les deux incisives de la mâchoire supérieure), pour prouver, leur identité culturelle, ou mieux montrer, qu’elles sont des vraies « kalates » c’est-à-dire des véritable métis (Pratique répandu dans la ville de Cap Town). En même temps, dans la ville de Jaonnesburg, les femmes se font amputer l’extrémité de l’index, pour prouver qu’elles sont de
purs zoulous (fait à vérifier), contrairement, le premier qui est un fait vécu.
Quelle horreur ! Pour ces médecins qui pratiquent, ces opérations de chirurgie sans déontologie. Est-il normale pour un médecin, d’arracher des dents, mêmes saines, à une personne, sachant quelles ne pousseront plus jamais ? La dent, organe si sensible, située dans la partie du corps le plus proche du cerveau. Est-il vraiment normal, de réaliser une telle opération, pour le seul et unique but lucratif ? La réponse doit être ferme et c’est non.
Ceci, pousse donc à se mobiliser, contre ce type de pratique. Je souhaite, attirer l’attention des autorités sud africaines (sans la moindre ingérence dans des affaires intérieures de ce géant d’Afrique), de la nécessité d’interdire juridiquement ces actes barbares. Et s’il existe la loi interdisant, ces extractions volontaire de dents, quelles soient ’appliquée. Ainsi, je souhaite aussi, que des compagnes de sensibilisation et d’information soient organisées, par des organismes internationaux présents en Afrique du sud, des associations nationales, conjointement avec les autorités du pays. Car malgré, quelques consciences qui s’éveillent déjà, beaucoup de parents restent inconscients de ce mal, qu’ils font à leur fille.
Jusqu’alors, aucune étude scientifique, n’a été faite pour savoir, au jour le jour, année après année, les effets secondaires, de ces opérations chirurgicales sur le comportement de ces enfants. Souffrent-ils des pos traumatismes ? Des troubles de comportements ? Des troubles psychiques ? Là, sont des grandes questions, qu’à mon point de vue, ne se sont jamais poser.
En effet, jadis, par le passé les femmes au Congo, taillaient leurs dents (en forme de pointe), en signe de beauté, et certaines se faisaient des balafres sur les joues. Les femmes Massaïs (peuples de nomades d’Afrique de l’Est, vivent au Kenya et en Tanzanie), par exemple mettent d’énorme cercle dans les lèvres et dans les oreilles. Les hommes Massaïs, se font tailladés la peau, sur tout le corps (signe de guerrier viril). Même chez ces peuples Masaïs, l’exercice de ces pratiques, se fait à un âge adulte, (pendant que les jeunes guerriers adolescents ou « moranes » sont soumis à des rites initiatiques qui les font transiter à l’âge adulte).
Cependant, ces petites filles « kalates » se font arracher les dents, par les parents contre leur gré. Ces parents naïfs et quelquefois pauvres, déboursent parfois plus de 300 rands, ce qui est l’équivalent d’environ 35 euros, pour payer un boucher, qui est soit- disant dentiste. Et s’ils ont deux à trois filles (faites des calculs), toutes ces dépenses non pas dans le but de soigner, mais de nuire à son propre organisme ou à celui de sa fille.
J’attire donc l’attention, de la communauté internationale, des organismes internationaux, des associations qui se retrouvent dans leurs buts, des femmes politique ci-dessus nommées, des citoyens, des lecteurs d’AgoraVox et d’autres outils de communication, de ménager aucun effort, afin que mes sœurs d’Afrique du Sud, retrouvent leur ravissante sourire.
Enfin, Je n’ai rien contre ce beau pays, ni contre cette belle ville de Cap Town, que j’aime et que je vous invite vivement, à s’y rendre. Vous y rencontrerez une population chaleureuse et accueillante, et vous y visiterez de très beaux sites touristiques, comme : « Table Montagne », « Cap Point », « Roben Island » etc. J’exhorte une fois de plus, mes sœurs sud africaines, qui ne comprennent pas encore, le danger et les préjudices, que peuvent causer ces pratiques, de laisser et de penser plutôt à l’éducation et la formation de leurs filles.
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