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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Au fil de l’eau...

Au fil de l’eau...

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Tant de poésie et de beauté dans ces photographies qui peignent la nature ! Une nature sauvage et mystérieuse que nous avons tendance à oublier... Tant de merveilles que nous sommes en train de perdre, si nous n'y prenons garde...

 

Une exposition intitulée La vie au fil de l'eau au Carré d'Art de Nîmes permettait de découvrir les oeuves d'Emmanuel Millet Delpech, jeune photographe qui a passé son enfance au coeur du Parc National des Cévennes.

Les milieux aquatiques sont des milieux de vie pour de nombreuses espèces animales ou végétales... paysages, oiseaux, animaux, cascades...

 

De nombreux visiteurs ont pu ainsi admirer ces merveilles de la nature... grâce au travail d'Emmanuel Millet-Delpech.

Car l'art de la photographie exige tout un travail d'approche, d'attente, de patience, des heures d'affût, afin de réaliser les meilleurs clichés...

 

On admire d'abord une grive litorne qui s'élève avec grâce dans les airs, au milieu des flocons de neige : l'oiseau de teinte brune se détache sur un fond blanc de neige... on perçoit ses ailes délicates qui battent les flocons de neige...

 

Une autre photo nous fait découvrir ces terres de glace, ces dernières langues glaciaires qui se font de plus en plus rares, qui se craquellent... beautés fragiles...

 

Plus loin, c'est un merle d'eau qui attire notre attention : appelé aussi cincle plongeur, c'est un oiseau brun et blanc de la taille d'un merle. Une glande permet au cincle plongeur de graisser son plumage et de le rendre imperméable pour chasser sous l'eau ! Un miracle de la nature !

 

Un autre oiseau en vol, cette fois, nous fait rêver : photographié devant une cascade islandaise, un fulmar boréal vient caresser cette puissance naturelle, glissant gracieusement entre les rideaux de gouttes d'eau...

 

Une autre cascade islandaise s'élance avec majesté et puissance avant de se déverser dans l'océan.

 

Une biche, la tête dans l'eau, se rafraîchit au printemps, et vient reprendre des forces.

 

On découvre avec émerveillement un autre oiseau : le plongeon arctique : tandis que le soleil de minuit illumine de ses derniers rayons les profondeurs de la taïga, on suit le sillage du plongeon arctique qui déchire la surface de l'eau...

 

Plus loin, c'est un poussin de quelques jours, doré par le soleil, évoluant sous le regard de sa mère qui nous attendrit...

 

Une mésange bleue, petite boule de plumes, dans une roselière, se met en quête de nourriture... Quelle délicatesse !

 

Une mouette rieuse déploie ses ailes majestueuses, elle survole les étangs dans l'espoir de capturer de petits poissons afin de nourrir sa progéniture.

 

Un cygne chanteur, d'une blancheur éclatante, couché sur un lac gelé semble tout droit sorti d'un rêve !

 

On admire encore le vol de cet infatigable coureur d'océans : le fulmar boréal, c'est l'un des oiseaux marins les plus abondants de l'hémisphère nord.

 

Cette exposition a été l'occasion de rencontrer Emmanuel Millet-Delpech qui a répondu à nos questions sur son travail de photographe...

Voici sa présentation :

"J’ai grandi au cœur du Parc National des Cévennes, un décor à l’état brut entre massifs granitiques et vieilles forêts de hêtres. Amoureux de la nature depuis l’enfance, c’est à l’âge de douze ans que je pose pour la première fois mes mains sur un appareil photo réflex. Très vite attiré par le côté artistique de la nature, j’ai commencé à capter en image les instants éphémères s’offrant à moi, en m'immergeant dans l’intimité des animaux sauvages, les uns marchant, les autres volant.

Fasciné par le monde vivant des climats froids, des Cévennes aux Alpes, ou encore de la France à la Scandinavie, je pars trouver l’inspiration dans les grands espaces reculés de l’Europe.

À travers mon travail, je cherche à montrer la beauté qui m’entoure, ses mystères et sa force. Ma démarche consiste à réaliser des images simples et authentiques, à intégrer le sujet choisi dans son environnement, quitte à le suggérer, pour mieux représenter cette unité qu’est la nature."

 

https://www.millet-delpech.com/au-fil-de-leau

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/01/au-fil-de-l-eau.html

 

Vidéo :


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35 réactions à cet article    


  • troletbuse troletbuse 19 janvier 2024 18:55

    La seule partie correcte de cet article est la présentation du photographe rédigée par lui-même, le reste étant nul à scier  smiley

      Lire les 10 réponses ▼ (de Seth, rosemar, xenozoid, Plus robert que Redford, ZenZoe)

    • ETTORE ETTORE 19 janvier 2024 22:11

      Si ! Rosemar, je sais encore ( être emer(d)veillé ) !

      Et au vu des fai-sanderies Elysé-aines, je vous assure, que j’en ai plein les mirettes.

        Lire les 9 réponses ▼ (de rosemar, Lynwec, troletbuse, Seth)

      • ZenZoe ZenZoe 20 janvier 2024 10:38

        Le problème avec cet article est qu’il oscille entre envolées lyriques et exposé scientifique. C’est soit l’un, soit l’autre. Un poète ne dira jamais qu’une glande permet au cincle plongeur de graisser son plumage, ni que le fulmar boréal est l’un des oiseaux marins les plus abondants de l’hémisphère nord.

        A l’inverse, un ornithologue ne parlera jamais du fulmar glissant gracieusement entre les rideaux de gouttes d’eau, ou d’un cygne tout droit sorti d’un rêve...

        Au fond, il aurait mieux valu laisser parler le photographe et présenter quelques photos, le reste est superflu, mais l’auteur a préféré mettre sa prose en avant, or la comparaison est cruelle.

          Lire les 12 réponses ▼ (de rosemar, ZenZoe, Lynwec, cevennevive, troletbuse, xenozoid, Seth)

        • ETTORE ETTORE 20 janvier 2024 12:55
          troletbuse 20 janvier 11:37

          @rosemar
          Il suffisait de regarder les jounaputes, les politicards, les médecins de plateaux, etc
          Ila avaient tous leur masque bec de canard pour leur propagande pour covidiots. 

          ________________

          C’est bien vrai ça !

          Même, même.....

          Que nous aurions préféré voir patauger des « cols verts », plutôt que ces

          « cols blancs » déplumés de raison, palmés, pour nager, dans le pognon de Judas !

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