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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Audubon : ornithologue de talent, peintre de génie

Audubon : ornithologue de talent, peintre de génie

Il y a 160 ans, Jean-Jacques Audubon décédait à New York. Considéré par les scientifiques comme le premier véritable ornithologue du Nouveau Monde, le peintre animalier Audubon a laissé des planches extraordinaires de beauté et de précision zoologique. Nul n’étant prophète en son pays, Jean-Jacques Audubon, très respecté aux États-Unis, est quasiment inconnu des Français. Zoom sur un homme dont l’intérêt pour les oiseaux est né en pays nantais, dans les bocages du village de Couëron...

Les Cayes est, à la fin du 18e siècle, un port colonial en pleine expansion de l’île de Saint-Domingue (Haïti). Le 26 avril 1785, un enfant dénommé Jean Rabin y voit le jour, né des amours ancillaires de l’officier de marine et planteur Jean Audubon et d’une jeune servante, Jeanne Rabin, arrivée de France quelques mois plus tôt. Dès l’âge de 3 ans, le garçon est rapatrié en France pour fuir les révoltes d’esclaves*. Il est accueilli puis élevé au manoir de La Gerbetière à Couëron (Loire-Atlantique) par la belle-mère de son père, Anne Moynet-Audubon. Adopté en 1794, Jean Rabin devient officiellement Jean-Jacques Audubon.

Dès cette époque, il manifeste un vif intérêt tant pour le dessin que pour la zoologie, et plus particulièrement pour les oiseaux des marais et ceux de l’estuaire de la Loire. Un intérêt pour l’ornithologie qui s’accroît encore avec le précieux enseignement de Charles-Marie d’Orbigny, chirurgien de marine lui-même féru d’ornithologie et, comme Audubon, né à Saint-Domingue en 1770. Mais c’est aux États-Unis, pays où il s’est enfui avec un faux passeport pour éviter les conscriptions napoléoniennes, que le goût d’Audubon pour l’ornithologie prendra réellement corps. Devenu propriétaire d’une ferme et d’une mine de plomb à Mill Grove en Pennsylvannie grâce à une somme remise par son père, Jean-Jacques Audubon se prend de passion pour la nature qui l’entoure. Une passion partagée par Lucy, la fille d’un propriétaire terrien du voisinage qu’il épouse en 1808. De cette époque datent ses premiers travaux ornithologiques sérieux, ses premiers baguages et ses premières aquarelles naturalistes.

Trois ans plus tard, on retrouve le couple dans le Kentucky. Passablement désargenté par des revers d’affaires, Lucy et celui que l’on nomme désormais John James Audubon vivent dans une maison en rondins et parcourent la région, vêtus à la mode des trappeurs, vivant notamment de chasse et de pêche, multipliant les contacts avec les Amérindiens pour la culture et les connaissances desquels Audubon éprouve un grand respect. Ses deux fils, Victor Gifford et John Woodhouse naissent à cette époque.

L’homme des bois

Fuyant la guerre de 1812 qui oppose Américains et Britanniques, le couple et ses enfants s’installe à La Nouvelle Orléans où Audubon acquiert un moulin. L’affaire, d’abord prospère durant quelques années, périclite et vaut, en 1819, un séjour en prison pour dettes à son propriétaire. Qu’à cela ne tienne, si les affaires se révèlent mauvaises, Audubon a plus d’une corde à son arc et tente de gagner assez pour faire vivre sa famille, entre les cours de dessin qu’il donne, les portraits qu’il peint, ou la naturalisation d’animaux qu’il réalise après avoir pris des cours de taxidermie. Mais tout cela ne rapporte guère. Par chance, Lucy est là, qui devient préceptrice chez de riches planteurs et assure au couple un revenu stable et suffisant. Soulagé du poids des contraintes financières, Audubon met à profit ses loisirs pour parfaire sa connaissance de la faune locale et la peindre inlassablement, non seulement en Louisiane, mais également dans les États voisins : Alabama, Floride, Mississipi. Avec en tête un projet de recueil de peintures naturalistes inédites sur les oiseaux d’Amérique.

En 1824, son recueil est prêt. Audubon, confiant dans la qualité de son travail, part pour Philadelphie où il espère obtenir le soutien des scientifiques pour trouver un éditeur. Sans succès : les caciques de l’Académie des Sciences naturelles, mis en garde par un peintre naturaliste local du nom de Wilson, rejettent avec condescendance les travaux de ce présomptueux amateur, montrant ainsi que la sottise est décidément de tous les continents. Déçu par cet échec, mais non découragé, Audubon décide de tenter sa chance en Europe. En 1826, il embarque à La Nouvelle Orléans sur un navire cotonnier en partance pour Liverpool. Dans ses malles, près de 50 kg de dessins et de peintures représentatifs de toute cette faune zoologique qu’il a étudiée durant des années. 

L’accueil de cet « homme des bois » par les milieux scientifiques britanniques est enthousiaste. Il rencontre les plus hautes autorités qui le soutiennent dans son projet et le reçoivent dans les sociétés royales de Londres et d’Edimbourg. De même à Paris où le secrétaire général du Muséum d’Histoire naturelle, Georges Cuvier, se montre stupéfait de la qualité du travail d’Audubon. Contrairement au comte de Buffon qui, dans son Histoire naturelle des oiseaux, montre des animaux figés comme s’ils avaient posé, l’« Américain » les représente en effet dans des scènes de vie d’un réalisme inédit. Comble d’étonnement, l’œuvre d’Audubon décrit des oiseaux alors inconnus des scientifiques européens. Ce travail remarquable est pourtant difficilement récompensé : les souscriptions ouvertes, tant à Paris qu’à Londres, pour éditer Les Oiseaux d’Amérique (The Birds of America) tardent à être alimentées.

Un livre fabuleux

Il faudra près de 10 ans aux éditeurs anglais pour publier intégralement le formidable travail d’Audubon sous la forme d’énormes planches où les oiseaux sont représentés en taille réelle. Au total 435 aquarelles, d’abord gravées à l’aquatinte par Robert Havell père et fils puis par le procédé de la lithographie, en format double elephant folio, soit 98 x 76 cm. Le plus grand livre illustré jamais publié à cette époque ! Un livre fabuleux. Tiré à 200 exemplaires, il en subsiste encore 119 de nos jours, dont 108 dans des musées ou des collections officielles. La valeur de chacun d’entre eux est évidemment considérable comme le prouve la vente chez Sotheby’s à Londres d’un des rares exemplaires privés en 2010 : Les Oiseaux d’Amérique a été adjugé à 8,6 millions d’euros ! Une autre édition suivra. Réduite au format in-octavo, elle comportera 435 monographies écrites par Audubon en collaboration avec l’ornithologue écossais William MacGillivray pour compléter les illustrations sous le nom de Vies d’oiseaux (Birds Biographies).

Entretemps, Audubon est retourné aux États-Unis et a repris en compagnie de son fils cadet et de quelques assistants des recherches zoologiques qui le mènent jusqu’à Terre-Neuve et dans le Labrador dont la faune avicole est mal connue. Établi en 1842 à New York où il achète une propriété en bordure de l’Hudson, Audubon décline dès 1848 après être allé explorer les richesses ornithologiques de l’Ouest américain. Il meurt à New York le 27 janvier 1851. Son monument funéraire est visible à Manhattan dans l’un des trois cimetières de la Trinity Church, à deux pas de Broadway.

On n’imagine pas, en France, à quel point cet homme a laissé une trace indélébile en Amérique du Nord. Son nom, fréquemment référencé dans la toponymie, a même été donné à un Comté de l’Iowa et à plusieurs petites villes dont une en Pennsylvanie (Audubon, comté de Montgomery), proche de Mill Grove où l’on peut naturellement visiter le John James Audubon Center. De même, l’on trouve dans plusieurs États des parcs Audubon dont celui, fameux, de La Nouvelle Orléans, ainsi qu’un... pont sur l’Ohio, le Audubon Memorial Bridge. Sans oublier les associations, sociétés savantes et revues ornithologiques.

Rien de tel en France, tout au plus quelques noms de rue, un bloc de 4 timbres émis en 1995, et les marais de Couëron rebaptisés « marais Audubon ». Méconnu chez nous – c’est le moins que l’on puisse dire ! –, Jean-Jacques Audubon est, dit-on, le Français le plus célèbre aux États-Unis après le marquis de La Fayette. Une réalité qui montre, une fois de plus, que le proverbe a raison : « Nul n’est prophète en son pays » !

* Épisodiques dans les années 80, les rébellions d’esclaves se mueront en une révolte généralisée en août 1791

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28 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 26 janvier 2011 10:22

    un grand naturaliste , grâce à lui perdure le souvenir du pigeon migrateur américain et tant d’autres oiseaux disparus .


    • Fergus Fergus 26 janvier 2011 10:29

      Bonjour, Le Chat.

      Effectivement, l’ornithologie lui doit beaucoup.

      A propos d’oiseaux disparus, il lui a été reproché par certains d’avoir tué les oiseaux, y compris appartenant à des espèces menacées, pour les peindre. Et de fait, Audubon tirait ces oiseaux avec de la grenaille pour les tuer sans les abîmer. Mais faute de pouvoir les photographier à l’époque, c’était le seul moyen pour lui de les peindre dans les situations où il les avait observés. Et le résultat est, de nos jours encore, saisissant. Infiniment plus parlant et plus réaliste que les planches de Buffon.


    • Gabriel Gabriel 26 janvier 2011 10:40

      Bonjour Fergus,

      Superbe article et très bien documenté comme d’habitude. Les tableaux de ce peintre naturaliste sont magnifiques. Ecologiste et humaniste il écrivait en 1833 : « La nature elle-même disparaît et la cupidité de l’homme éliminera bientôt du Labrador non seulement l’homme mais tout être vivant. »  Visionnaire ou réaliste ? Pour finir voici ce que Lamartine disait de lui : « Audubon aurait été partout ailleurs un grand philosophe, un grand orateur, un grand poète, un grand homme d’Etat, un Jean-Jacques Rousseau, un Montesquieu, un Chateaubriand. Là il n’a pu être qu’un naturaliste, un peintre et un descripteur d’oiseaux d’Amérique, un Buffon des Etats du Nord, mais un Buffon de génie, passant sa vie dans les forêts vierges et écrivant avec l’enthousiasme de la solitude quelques pages de la grande épopée animale de la création » 

      Cordialement

       


      • Fergus Fergus 26 janvier 2011 10:50

        Bonjour, Gabriel.

        Merci pour ce commentaire et notamment pour ces citations qui complètent l’article et permettent de mieux cerner le personnage et l’extraordinaire intérêt qu’il a suscité chez ceux qui ont pu l’approcher et s’imprégner de sa pensée et de son oeuvre.

        Cordiales salutations.


      • Montagnais .. FRIDA Montagnais 26 janvier 2011 10:42

        Article impressionnant.

        Notre Musée de la civilisation a montré, les 8 et 9 janvier, « son exemplaire de Birds of America, du peintre naturaliste John James Audubon ».

        John-James.. C’est dire la considération dans laquelle est tenu Audubon chez nos amis Anglo-Saxons, adopté comme l’un des leurs.. 

        • Fergus Fergus 26 janvier 2011 10:58

          Bonjour, Montagnais, et merci à vous.

          Sauf erreur de ma part, la musée de la Civilisation de Québec possède quelques oeuvres d’Audubon, outre ce fabuleux Birds of America.

          Normal que les Nord-Americains se soient passionné pour l’art et la rigueur de cet homme : Audubon a été le premier à travailler en profondeur sur la découverte et la description naturaliste des moeurs des oiseaux d’Amérique du Nord. Ce qui ne l’a pas empêché de s’intéresser également à d’autres espèces animales endémiques.

          Cordialement.


        • brieli67 26 janvier 2011 10:52

          tout moignon tout mignon

          Le Grand Hamster - Illustration du médecin strasbourgeois Herr (1546)

          (la toute première illustration connue du hamster )

          Impressionnants ces « herbiers », cette production des naturalistes depuis l’invention de l’imprimerie.

          Dürer a fait plein d’émules.


          • Fergus Fergus 26 janvier 2011 11:00

            Salut, Breili.

            Retour sur ce grand hamster menacé qui est effectivement très mignon. Il va décidément falloir que je m’y colle !

            Je te souhaite une excellente journée.


          • alberto alberto 26 janvier 2011 10:59

            Bonjour Fergus

            Belle histoire et curieux parcours de ce peintre des oiseaux !

            C’est vrai que les planches de l’Histoire Naturelle de Buffon dont les dessins d’oiseaux sont dus à François Nicolas Martinet expriment moins de finesse que celles d’Audibon.

            De nos jours, d’autres excellents anthropologues sont à la planche : les Cabu, Plantu, mais c’est en général pour représenter des drôles d’oiseaux...Que l’on préfèrerait parfois voir empaillés !

            Bien à toi ;


            • Fergus Fergus 26 janvier 2011 11:04

              Salut, Alberto.

              Les ornithologues Plantu, Cabu and co ont effectivement fort à faire avec les vautours, les faisans, les corbeaux, les dindons ou les oies pas toujours blanches qui s’ébattent dans la grande volière politique !

              Bonne journée.


            • Annie 26 janvier 2011 11:28

              Bonjour Fergus,
              Votre article me donne envie de vous faire partager , si vous ne connaissez pas déjà, une des expositions de peinture les plus fascinantes qui se tient en permanence à Kew Gardens, celle de Marianne North, grande voyageuse et artiste victorienne qui a croqué toutes les plantes des quatre coins du monde dans leur habitat naturel, à une époque où les femmes voyageaient rarement toutes seules, avec des animaux, des oiseaux et des insectes.
              Je vous mets une vidéo de youtube, parce qu’il est presque impossible de décrire l’impression que l’on ressent en entrant dans cette pièce, et l’arrangement des tableaux, http://www.youtube.com/watch?v=MYZTX_puczg, mais pour voir ses peintures plus en détails, allez sur le site de kew gardens : http://www.kew.org/collections/art-images/marianne-north/index.htm. Il y a un menu à droite qui vous permet de voir ses tableaux, par pays ou région, ou bien par variété de plantes.


              • Fergus Fergus 26 janvier 2011 12:46

                Un grand merci pour ces liens, Annie.

                La galerie Marianne North est effectivement très impressionnante avec ses centaines de peintures de plantes et de fleurs du monde entier. Superbe !
                Je n’ai pas eu l’occasion, lors de mes séjours à Londres, d’aller visiter cette galerie et les serres de Kew, mais, grâce à vous, je ne manquerai pas de le faire lors d’un prochain séjour.

                Bonne journée.


              • COVADONGA722 COVADONGA722 26 janvier 2011 13:18

                bonjour Fergus
                tres bel article sur un grand artiste personnellement si je trouve celle d’Audubon plus
                artistique du point de vue ornithologique je prefere Cuvier ou Laugier de Chartrouse/Temminck
                mais bravo sujet intérressant et peu usité
                Asinus


                • Fergus Fergus 26 janvier 2011 14:36

                  Bonjour, Asinus, et merci pour ce commentaire.

                  Il est intéressant de citer ces deux scientifiques-là car ils ont été contemporains d’Audubon. Pour ce qui est de Cuvier, l’homme a été si éclectique que l’on peut difficilement comparer son apport ornithologique dessiné avec celui d’Audubon, excepté sur le plan anatomique où Cuvier se montre plus pointu. De très belles planches toutefois, souvent à l’encre de Chine, mais pas aussi spectaculaires que celles de Laugier. A cette différence près que les oiseaux de Laugier, très beaux, sont statiques, ce qui n’est pas le cas de ceux d’Audubon. Cela dit, chacun apprécie les unes ou les autres en fonction de ses propres goûts...

                  Cordialement. 


                • Surya Surya 26 janvier 2011 16:34

                  Bonjour Fergus,

                  Je n’avais jamais entendu parler d’Audubon en effet. En plus, je croyais que c’était le Commandant Cousteau, le Français le plus connu outre atlantique.
                  Il me semble que les pays anglo-saxons, notamment le Royaume Uni, sont en effet plus passionnés par l’ornithologie que nous, je ne sais pas si ce fait, si tant est que c’est pas juste une impression, mais une réalité, date déjà de cette époque, ou si c’est plus récent. Je sais pas si ça explique ou pas cette méconnaissance.
                  C’est vrai que ses oeuvres sont vraiment superbes. En plus, je pense qu’il doit y avoir des oiseaux magnifiques dans le sud des Etats Unis. Ca va peut être vous surprendre, mais un de mes oiseaux préférés est le mainate. Et bien sûr, chaque fois que je vois des inséparables, je ne peux pas m’empêcher de penser à cette scène trop drôle des « oiseaux » d’Hitchcock où Melanie Daniels transporte les deux oiseaux en cage dans sa voiture, et on les voit tanguer de façon impressionnante à chaque virage smiley
                  Parenthèse refermée smiley, j’aime beaucoup les articles où on réhabilite, ou alors où on fait connaître, des gens méconnus (en tout cas de moi...) qui ne méritaient pas de le rester. Vous écrivez souvent de tels articles et je vous en remercie.
                  Très bonne journée à vous


                  • Fergus Fergus 26 janvier 2011 17:19

                    Bonjour, Surya, et merci pour votre commentaire.

                    Cousteau est en effet très connu outre-Atlantique, mais je ne suis pas sûr qu’il laissera un souvenir aussi fort qu’Audubon, ce dernier ayant de surcroît été naturalisé en 1812 (un fait que j’ai oublié d’indiquer dans l’article, mea culpa !).

                    Des oiseaux superbes, il y en a partout, même si les espèces tropicales sont en général plus colorées et plus spectaculaires. En France, les plus beaux sont à mes yeux le chardonneret, le geai, le pivert et le martin-pêcheur. Cela dit, j’ai également un faible pour tous les rapaces et, habitué des randonnées en montagne, pour les effrontés chocards.

                    « Les oiseaux », l’un des films les plus réussis d’Hitchcock, un film particulièrement effrayant pour mon épouse car elle est allergique... aux plumes. Je vois très bien la scène que vous décrivez.

                    Cordiales salutations.


                  • Rétif 30 janvier 2011 16:55

                    Surya : mais pour les Américain, Audubon est Américain !


                  • Fergus Fergus 30 janvier 2011 17:06

                    Bonjour, Rétif.

                    Vous avez raison. Et ce n’est pas un hasard car Audubon a été naturalié en 1812. Un fait que j’ai oublié de signaler. Toutes mes excuses pour cette omission.


                  • FRIDA FRIDA 26 janvier 2011 16:54

                    Merci Fergus pour cet excellent article.


                    • Fergus Fergus 26 janvier 2011 17:20

                      Merci à vous pour la visite, Frida.

                      Bonne journée.


                    • antonio 26 janvier 2011 17:12

                      Bonjour Fergus,
                      Merci pour ce bel article ; les dessins sont magnifiques !


                      • Fergus Fergus 26 janvier 2011 17:24

                        Salut, Antonio, et merci pour le commentaire.

                        Oui, les oeuvres d’Audubon sont magnifiques. Il faut savoir qu’il était perfectionniste et qu’il a repris nombre de ses premières aquarelles dont il n’était pas entièrement satisfait.

                        A noter qu’il n’a pas utilisé seulement la technique de l’aquarelle, mais également le fusain, la gouache ou l’encre de chine, parfois sur la même planche pour obtenir les effets recherchés.

                        Bonne journée.


                      • brieli67 26 janvier 2011 17:50

                        KDO KDO KDO KDO KDO KDO

                        de l’ Albrecht Dürer,

                        sympa non ?


                        • Fergus Fergus 26 janvier 2011 18:41

                          @ Brieli.

                          Très sympa en effet, comme toute l’imagerie animale de l’époque. De là à présenter à ce rhinocéros une « vierge au sein nu » pour qu’il s’endorme tranquillement dessus...


                        • Biassu Biassu 27 janvier 2011 10:12

                          Très heureux de découvrir ces oeuvres, c’est un plaisir pour les yeux et pour l’esprit. Je ne connaissais pas Audubon, merci à l’auteur de l’article de faire profiter à tous de ses connaissances, qui semblent très vastes.

                          Cordialement,

                          Biassu


                          • Fergus Fergus 27 janvier 2011 10:30

                            Bonjour, Biassu, et merci pour ce commentaire.

                            Mes connaissance sont moins vastes qu’éclectiques et je m’efforce de faire connaître sur ce site des artistes de grande qualité souvent méconnu, et notamment des peintres ou des musiciens, étant moi-même peintre amateur et inconditionnel de musique.

                            Je vous sous souhaite une excellente journée.


                          • Leonard K Leonard K 27 janvier 2011 18:56

                            Audubon a effectivement immortalisé ces oiseaux avec génie. Les sujets reproduits semblent tellement vivants qu’on les verrait bien s’envoler dans la seconde qui suit. 
                            Désormais, ce sont des caméras HD qui immortalisent les volatiles sauvages... Pour exemple, ces macareux filmés dans l’Etat du Maine : Seabird Success Story, dont la colonie a été réimplantée grâce au travail initié par la National Audubon Society

                            Merci pour cet article.
                            Alice (Stupeur) vous passe le bonjour. 
                             

                            • Fergus Fergus 28 janvier 2011 09:28

                              Bonjour, Leonard.

                              Merci pour ce lien. J’ai moi aussi l’occasion d’observer, de manière moins scientifique, ces oiseaux de mer près de chez moi, du côté de Saint-Malo ou du Cap Fréhel notamment, avec une prédilection pour ces magnifiques macareux. Mais tous sont intéressants, qu’il s’agisse de goélands, de mouettes rieuses, d’huitriers pie, de sternes ou de guillemots, sans oublier les bancs de bécasseaux qui se déplacent sur les plages à une vitesse telle que l’on ne peut distinguer leurs pattes...

                              Un grand bonjour également à Alice.

                              Cortdiales salutations.

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