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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Bologne et « il cinema ritrovato »

Bologne et « il cinema ritrovato »

Il cinema ritrovato, le festival de cinéma de Bologne (Italie), est organisé par la Cinémathèque de Bologne (1) depuis 1986. Il présente une sélection d’œuvres quelquefois inconnues ou considérées comme perdues provenant de diverses cinémathèques du monde à un public aussi large que possible.
C'était cette année sa XXXII édition.

Bologne et "il cinema ritrovato"

Bologne et « il cinema ritrovato »
 

La première année, les projections ont eu lieu dans une seule salle de cinéma avec quelques dizaines de spectateurs. Cette année, 4 000 personnes accréditées (2), 120 000 spectateurs, 464 films de 1888 (chronophotographie) à nos jours, de 283 auteurs de 5 continents, regroupés en différents catégories : 1898, cinema anno tre, Marcello come here, ritrovati e restaurati, alla ricerca del colore, John M. Stahl, Luciano Emmer, Marcello Pagliero, Napoli che canta, Cento anni fa 1918, La rinascita del cinema cinese... Certaines séances étaient précédées par un des 43 ciné-tracts de 2,40 mn tournés en mai 1968 en France.

 

Tous ces films ont été projetés au cinéma Lumière (2 salles, Mastroianni et Scorcese), sur la Piazzetta Pasolini, en ville, cinémas Arlecchino et Jolly… (3)

 

 

Cinéma Lumière

Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"

Et, gratuitement, sur la Piazza Maggiore. tous les soirs du 18 juin au 15 août, devant des milliers de spectateurs : du 18 juin au 1er juillet, dans le cadre, il cinema ritovato, des films restaurés, 14 longs métrages dont deux muets, Rosita de Ernst Lubitsch (1923) accompagné par le Mitteleuropa Orchestra et Settima Cielo de F.Borzage (1927) avec l’Orchestra communale di Bologna et le court métrage Entr’acte de René Clair (1924) avec la musique d’Erik Satie (pianoforte Daniele Furlati).

Du 2 juillet au 15 août, Sotto le stelle del Cinema, 27 films, de La Fiamma del Peccato (Billy Wilder, 1944) à La Gatta Gerentola (2017)...

Bologne et "il cinema ritrovato"

Parallèlement, pendant la durée du festival, des discussions, Lezione di Cinema (2) avec Martin Scorsese, Thierry Frémaux, Margaret von Trotta, Michel Ciment, Kathrin Sermak, Emi de Sica, Marina Vlady…) étaient organisées à l'auditorium et, sur la piazza Maggiore, autour d'un livre sur le cinéma (Libri sotto le stelle).

Michel Ciment, Thierry Fremaux, Gian Luigi Farinelli
Michel Ciment, Thierry Fremaux, Gian Luigi Farinelli

Michel Ciment, Thierry Fremaux, Gian Luigi Farinelli

La Cinémathèque de Bologne a un laboratoire, L'immagine ritrovata, reconnu internationalement pour la conservation et la restauration des films. Cette année, par exemple, des films récemment restaurés à Bologne ont été présentés au Festival de Cannes : Ladri di biciclette (Vittorio de Sica, 1948), Driving Miss Daisy (Bruce Beresford, 1989), The Apartment (Billy Wilder, 1960), La Religieuse (Jacques Rivette, 1965), Cyrano de Bergerac (Jean-Paul Rappenau, 1990), Gli specialisti (Sergio Corbucci, 1969).
Par ailleurs, la cinémathèque possède d'importantes archives de films, notamment du cinéma muet italien, du cinéma soviétique, du cinéma populaire italien, de photographies, la bibliothèque du cinéma Renzo Renzi...

Dans l’énorme programme, il est difficile de faire un choix des films à voir. Se pose alors le dilemme : voir tous les films d’un groupe, un film de chaque groupe, choisir des films jamais vus, connus ou inconnus, ou, au contraire, revoir certains films. Le tout à gérer en fonction des horaires, des salles heureusement peu éloignées les une des autres…

Parmi les 24 courts métrages vus, le plus marquant est sans conteste, Les statues meurent aussi d’Alain Renais, Chris. Marker, Ghislain Cliquet (1953, 29mn).
Tandis que pour les longs métrages (42) vus ou revus avec le plus de plaisir, la liste est longue : The Navigator de Buster Keaton (1924, 59mn), Leo, the last de John Boorman (1970, 104mn), Le silence est d'Or (1948, 100mn) et Les deux timides de René Clair (1928, 77mn). Mais aussi, The whole life of mine de Shi Ui (1950, 109mn), Victimas del pecato (1951, 90mn) d’Emilio Fernandez, auteur de Ennamorada (1946) vu à Cannes, Les amants de Brasmort de Marcello Pagliero (1951, 86mn), The Apartment de Billy Wilder (1960, 125mn), Oteg Sergu de Jakov Protazanov (1917/18, 198mn), The woman under oath (1919, 67mn) et Imitation of life (1934, 111mn) de John N. Stahl, Dainah, la métisse de Jean Gremillon (1932, 55mn), The winter of three hairs de Zhao Ping (1949, 90mn), ll bigamo (1955, 100mn) et Le ragazze di piazza di Spagna de Luciano Emmer (1952, 97mn), Divorzio all'italiana de Pietro Germi (1961, 105mn), What ever happended to Baby Jane de Robert Aldrich (1962, 132mn), Marnie d'Alfred Hitchcock (1964, 130mn), L'héritage de la chouette de Chris. Marker (1989, 78mn), Il Bell'Antonio de Marco Bolognini (1954, 105mn), Alien de Ridley Scott (1979, 116m)…

Bologne, ce n’est pas seulement la ville du Festival, il cinema ritrovato, qui se déroule dans le centre historique, c’est aussi une des plus grandes villes d’Italie, une importante ville universitaire, historiquement, la plus vieille d’Europe.

 


 

Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"

Quelques peintures de rue, souvent sur des rideaux de magasins

Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
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Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"
Bologne et "il cinema ritrovato"

1 - Président depuis 2014, Marco Bellocchio, directeur, Gian Luca Farinelli

2 - Michel Ciment sur le cinéma italien et Thierry Fremaux sur l’avenir du cinéma

3 - Pour voir tous les films, il faut être accredito ce qui permet d’accéder à tous les cinémas et aux places réservées sur la Piazza Maggiore, au prix de 100 euros, taux plein, et 50 euros pour le taux réduit. A défaut , les billets sont vendus à l’entrée des salles à 5 euros la séance.

Sites : www.ilcinemaritrovato.it/www.cinetecadibologna.it

Adresse : [email protected]


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2 réactions à cet article    


  • jacques 11 juillet 2018 09:50

    Magnifique, j’adore vos publications, merci.


    • In Bruges In Bruges 11 juillet 2018 10:00

      Merci pour la balade.
      Aussi pour les contrastes de la beauté des villes italiennes et de leur « modernité » ( tags et pochoirs).
      Merci surtout de ne pas nous parler du « black blanc beur » footballistique, obligatoire tous les 4 ans, pour éviter de penser à la merde et aux RER qui eux, sont bien réels....

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