C cédille majuscule
Assez. Oui, j’en ai assez de parcourir le web ou la presse papier et de voir sans arrêt le c cédille majuscule écrit sans la cédille. Ce n’est pas un détail : c’est un signe.
Un signe que la langue sensée, emportée par l’élan ravageur des nouvelles technologies, par la volonté politique et par la paresse ou l’ignorance des utilisateurs, va disparaître au profit d’une langue usuelle quasi phonétique n’ayant plus de sens que dans un certain contexte simpliste.
Des élèves écrivent « Il ma appelé », ne comprenant pas qu’un « ma » déterminant n’a ici aucun sens. On écrit « Y a t’il » ou « Va t’il », ne comprenant plus que ce « t’ », qui signifie « tu » ou « toi » (par exemple dans l’expression familière « T’as de beaux yeux » ou dans « Je t’aime ») n’a pas sa place dans cette tournure.
Partout, le français devient une langue que ne peut plus maîtriser qu’une rare élite. Et encore faut-il ne pas faire trop attention aux écrits des journalistes, censés être des spécialistes de l’expression l’écrite.
Ça me désole. Ça. Ce ça qui signifie tant d’approximations dans la pensée se traduisant par tant d’approximations dans l’écriture, et vice versa.
Des milliers d’années de civilisation, d’élaboration progressive d’une langue, de recherche de finesse linguistique, tout cela va disparaître en peu de temps à cause de programmes scolaires ne plaçant pas la langue au centre de l’apprentissage, à cause de la nécessaire rapidité de l’information qui se doit, comme toute la société, d’être « efficace », de cette efficacité qui n’a plus rien à voir avec la finesse des notions abordées ou la pertinence du vocabulaire employé, mais plutôt avec l’impact sur un lecteur ne voulant ou ne pouvant plus percevoir tant de complexité dans les textes qu’on lui soumet. Il faut des messages simples, compris facilement, véhiculés si possible par des images explicites. L’avenir de l’écrit est la bande dessinée ou le roman-photo.
Qu’on ne s’y trompe pas : après avoir atteint un sommet de finesse, la langue se simplifie à l’extrême, et nous en arriverons bientôt à la même situation qu’au Moyen Âge : une élite aura le savoir, et on manipulera le peuple avec des images, comme les religions usent des icônes.
Il n’y a qu’à voir le spectacle qu’est devenue la politique depuis quelques années, et comment cela se précise depuis que Sarkozy est au pouvoir : chaque jour des images fortes, des mots simples, pourquoi pas un peu de musique, et le tour est joué.
Ce c cédille majuscule n’est pas qu’un détail : il représente notre société, qui prétend défendre la liberté de pensée, et qui ne souhaite en réalité pas tant que ça en user, qui s’accommode finalement très bien de la paresse intellectuelle, déléguant à quelques-uns le pouvoir de concevoir toutes les idées et de gouverner pour les imposer.
Défendre le c cédille majuscule fait de moi, sans doute, malgré mon âge encore peu avancé, un vieux con. Et même pire : un conservateur. Pourtant, je suis tout sauf un conservateur de la langue, celle-ci devant vivre et évoluer au gré du temps qui passe, abandonnant les mots n’ayant plus de signification, et utilisant les mots de la modernité. Cependant, dans mon esprit, une évolution de la langue n’est pas un appauvrissement systématique, mais plutôt un enrichissement progressif, afin que la pensée soit de plus en plus fine et les humains moins sensibles aux discours simplificateurs. Le c cédille majuscule est le symbole de l’intelligence qui fout le camp.
Défendre le c cédille majuscule n’est-il pas vain ? Ca m’isole, comme disent les fous.
Stéphane Arlen, stephanearlen.fr
Pour faire un c cédille majuscule :
- sur Mac, il suffit de de taper alt+ç
- sur PC, il faut taper la cédille (Ctrl + ,) puis le C majuscule
64 réactions à cet article
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Effectivement ça craint....
Vous avez aussi sous Word la possibilité d’insérer des caractères spéciaux, ou encore de taper le code 199 pour obtenir le Ç.
Et, il est vrai que le correcteur automatique de Windows ne repère pas forcement cette erreur.
Mais une fois qu’on lui a mis la correction en mémoire il corrige de lui même.
Ça va aller ne vous inquiétez pas. Il faut juste apprendre aux gamins comment faire un C majuscule avec cédille.
Les profs devraient mettre cet exercice dans leur TP traitement de texte.
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Sous Linux, encore plus simple et surtout plus logique : touche « majuscule » puis « ç »
Je me rappelle d’un gros titre en majuscules en une du monde :
BALLADUR CHAHUTE À L’ASSEMBLÉE
En fait, il fallait lire « CHAHUTÉ ». Ce qui ne veut pas dire du tout la même chose...
(l’anecdote remonte au discours de Balladur à l’assemblée nationale où il avait clamé : « je vous demande de vous arrêter »)
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Avatar 9 octobre 2007 19:37C’est vrai que le mot « maçonnerie » change de sens sans la cédille ...
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oui... surtout si on y introduit un espace... incongru !
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Bravo pour cette défense vigoureuse de notre francitude ; reste encore à défendre le point virgule, dernier bastion de la pensée organisée.
Et au passage, désolé votre truc pour le C cédille majuscule, ça ne marche pas sur PC... regardez : C !
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Ça ne marche pas ici, mais ça marche dans Word, la preuve, j’ai fait un copié collé.
A (lire à majuscule) propos, comment fait-on un é majuscule ? et un à ? Etc ... ?
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Les logiciels libres présentent souvent des traductions dans beaucoup de langues (plus que les logiciels Microsoft© pour les plus aboutis). Sous Linux, il suffit de faire « majuscule » puis la lettre voulue (ç, à, é...). Le logiciel libre, grand défenseur des libertés et des cultures !
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la disparition de la cedille sur le C ou des accents sur les majuscules est avant tout due a la configuration des claviers. Par exemple le C cedille majuscule s’obtient en tapant la combinaison [ALT] 128 ... il fallait le savoir. Moi meme, j’utilise en ce moment un clavier qwerty et je dois changer de nombreux parametres pour pouvoir mettre des accents. Paresse ? certainement. Signe de decadence ? pas forcement.
Je pencherais plutot pour une evolution des modes de communication. Le langage change naturellement en fonction de son support (oral, ecrit, tape sur un clavier...). Par ailleurs,il y a des mots et des tournures en francais (pas de cedille !) qui sont obsoletes et qui ont ete abandonnes pour etre remplaces par d’autre. Ce n’est pas une langue morte. Maintenant, c’est vrai que le web s’autorise des ecarts bien pire que ceux que vous denoncez.
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Tu rigoles ?
Sous Linux ou Windaube, il suffit de sélectionner dans ta barre de langues « anglais avec touches mortes » comme configuration de clavier ; ensuite, selon ton type de clavier (perso j’utilise un QWERTY cyrillique donc je ne peux garantir la frappe), une combinaison comme « apostrophe + c » ou « virgule + c » affiche un ç.
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Sou Linux, c’est carrément trop facile : Ç (Caps Lock - ç : c cédile, mais en majuscule, quoi, logique, en fait). Après, c’est sûr que sous windows, faut être motivé quand même.
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Tu inventes. Sur Windows c’est simple comme tout : Alt-0199. Sur Linux ça marche pas. Il faut configurer manuellement, c’est d’ailleurs ce que je fais après un installation fraîche. Et c’est pas simple.
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sur pc avec windows on obtient le c cédille majuscule soit avec alt+128, soit avec alt+0199 (ne pas omettre le zéro sinon on obtient Ã). Si je me souviens bien, quand je suis passé à l’école primaire, je crois avoir appris que les majuscules ne prenaient pas d’accent (il est vrai que cela remonte à 60 ans), de même que les abréviations d’unités ne prenaient pas la marque du pluriel (50m et non 50ms, par contre 50m/s signifie autre chose...). Quoi qu’il en soit la pratique du pc (ou mac et indépendamment de l’os utilisé) peut jouer en faveur de l’orthographe si on ne la modifie pas inconsidérément à de simples fins de simplification. Et puis cette manie actuelle de vouloir féminiser certains mots (professeure, procureure...). Et puis...
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Comme beaucoup d’entre nous, vous avez appris que les majuscules ne prenaient pas d’accent. C’est faux : la règle officielle est de mettre tous les accents ; on ne fait que tolérer leur omission.
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haddock 9 octobre 2007 11:53La cédille (de l’espagnol cedilla, « petit z ») est un diacritique de l’alphabet latin. Historiquement, la cédille espagnole (et, par extension géographique, portugaise et catalane puis française), ne se plaçait que sous un c provenant, entre autres possibilités, d’un c latin palatalisé. Elle forme alors la lettre ç (« c cédille »), prononcée à l’origine /ts/ puis /s/ (et parfois /z/
Histoire La cédille est un petit z ; en français, on pourrait la nommer zédille. La graphie actuelle est issue de l’écriture gothique médiévale (ʒ). L’utilisation du signe gothique est due aux limitations de l’alphabet latin. Le nom provient de l’espagnol et apparaît au XVIIe siècle, il signifie petit z.
Le phonème /ts/ des langues romanes est issu du c /k/ latin palatalisé puis assibilé. Devant les voyelles qui auraient amené à une prononciation « dure » (/k/ devant a, o et u) on notait le phonème de différentes manières : soit simplement c, ce ou cz (e et z servent alors de lettres diacritiques). ceo doit alors se prononcer /tso/. Cette notation est utilisée dans Cantilène de sainte Eulalie - IXe siècle.
L’écriture wisigothique abrège cette graphie vers le XIe siècle, en Espagne. En suscrivant d’abord le c au z sous sa forme ʒ puis, dans un mouvement inverse, en rendant au c sa pleine taille tandis que ʒ s’est réduit à un signe souscrit. Ainsi, le mot espagnol lancʒa /lantsa/, « lance », en est-il venu à s’écrire lança. L’utilité d’un tel signe ainsi qu’une première volonté de systématisation de la notation de /ts/ a permis l’extension éventuelle (selon les copistes) de la cédille devant les voyelles i et e (çinco, « cinq »). Ce procédé est ensuite considéré comme une forme d’hypercorrection étant donné que la lettre c seule suffit (« cinq » et « çinq » se prononcent de la même façon).
L’usage manuscrit est repris en imprimerie, tout d’abord par les Espagnols et les Portugais, puis imité par l’imprimeur français Geoffroy Tory (ouvrage Champ fleury en 1529, privilège daté du 5 septembre 1526). La cédille sert alors à noter /s/ et non /ts/, le phonème s’est simplifié en français au XIIIe et en castillan entre le XIVe et le XVIe). En français elle n’est conservée que devant les voyelles a, o et u. Tory se justifie dans l’édition qu’il donne de l’Adolescence Clémentine (Clément Marot, 1533) :
« [publiée] auec certains accens notez [notés], [...] [dont un] soubz [sous] le ç quand il tient de la prononciation de le s, ce qui [...] n’a este faict [été fait] au langaige françoys, combien qu’il [bien qu’il] y fust et soyt tres necessaire » Avant lui, les tenants d’une orthographe étymologisante écrivent francoys. Les usages restent au départ fluctuants : dans l’édition des Œuvres poétiques de Louise Labé (Jean de Tournes, 1556), on peut lire, dans la première « Élégie » (orthographe et typographie d’époque, avec s long) :
Ie n’aperçu que ſoudein me vint prendre, Le meſme mal que ie ſoulois reprendre : Qui me perſa d’une telle furie, Qu’encore n’en ſuis apres long tems guerie : La cédille est présente dans aperçu (aperçus dans l’orthographe actuelle) mais absente dans perſa (perça), qu’on a même écrit avec un s pour éviter perca. De là, l’usage du « c à queue » (tel est son premier nom) se répand en France. Mais c’est au XVIIe siècle que son usage devient réellement courant.
En espagnol, son usage est abandonné au XVIIIe siècle (ç étant remplacé par z ou c simple devant e et i) alors que /ts/ s’est simplifié en /s/ entre le XIVe et le XVIe siècle puis en /θ/ au XVIIe. Les autres langues proches (catalan, français, portugais) la conservent néanmoins.
L’introduction (puis le maintien) d’un tel caractère dans l’écriture du français est une manière efficace et consensuelle de régler définitivement le problème de la prononciation ambiguë du c latin. En effet, s’il précède un a, un o ou un u il est prononcé /k/ ; s’il précède une autre voyelle il est prononcé /s/. Ainsi, le signe permet d’éviter de renoncer aux liens avec le passé et préserve la cohérence graphique de la langue en rendant l’écriture moins ambiguë. La présence de la cédille dans un mot ou une forme, garde visible les rapports avec l’étymon et les dérivés ou les autres formes.
Il aurait été possible d’écrire les mots lança et français avec le signe s puisque le phonème /ts/ n’existait plus à l’époque de l’emprunt de la cédille. Le phonème s’était même confondu avec les autres /s/. Mais c’est l’aspect visuel et étymologisant du mot qui s’est imposé. L’écriture *lansa aurait introduit une alternance gênante : *il lansa ils lancèrent. Dans d’autres langues, comme l’espagnol, l’écriture d’un verbe conjugué peut être incohérente : on écrit maintenant lanzar en se « coupant » de l’étymologie latine lanceare, que révélait plus explicitement lançar (mais on la retrouve lors de l’alternance avec lance au subjonctif présent).
Outre le maintien d’une cohérence étymologique visuelle, la cédille permet aussi, dans certains cas, de régler des problèmes d’écriture du son /s/ issu de /k/. Par exemple, reçu, garde un lien avec recevoir, mais, surtout, ne pourrait pas être écrit d’une autre manière : *resu serait lu /rəzy/ et *ressu /resy/. De même pour leçon et d’autres mots dans lesquels un e caduc est suivi du phonème /s/.
Pour d’autres aspects de la question, consulter aussi Cédille en français.
Utilisée comme diacritique détaché de son c, la cédille a été étendue à d’autres lettres à partir du XIXe siècle.
E cédillé paléographique (e caudata) [modifier] On trouve une sorte de cédille sous le e dans les manuscrits médiévaux, usage attesté dès le VIe siècle en onciale. La lettre obtenue est dite e caudata (« e doté d’une queue »). Elle remplace plus ou moins fréquemment le digramme latin ae (écrit souvent æ par ligature, coutume qui s’est étendue par la suite) servant à noter le plus souvent un /ɛ/ ouvert (au départ long, jusqu’à ce que les oppositions de quantité vocalique n’aient plus cours) issu de l’ancienne diphtongue latine /ae̯/ (monophtonguée à partir du IIe siècle avant l’ère chrétienne). L’usage s’est poursuivi, dans les manuscrits, jusqu’au XVIIIe siècle mais n’a pas survécu à l’imprimerie.
Il est notable que cette lettre, qu’on peut représenter ici par ę (avec un ogonek) ou ȩ (avec une cédille), ait été conservée dans la transcription des romanistes alors que c’est le digramme ae (sous la forme liée æ et nommée ash) qui l’a été dans la transcription des langues germaniques (sachant que ę était aussi utilisé dans les manuscrits du vieil anglais en onciale insulaire irlandaise).
Bien qu’on nomme ce signe cédille, c’est un anachronisme : il n’a aucun lien avec un z et il semble plutôt qu’il provienne d’un a souscrit.
Cf. Paléographie et Diacritiques de l’alphabet latin.
Usages actuels [modifier]
En français, catalan et portugais [modifier] Article détaillé : Cédille en français. Çç [s] On utilise en français, catalan et portugais la cédille hispanique sous le c pour noter /s/ devant a, o et u.
En albanais [modifier] Çç [tʃ]. On utilise, dans l’orthographe actuelle de l’albanais, la lettre ç pour noter [ʧ].
En turc [modifier] Çç [tʃ], Şş [ʃ]. Les deux lettres sont utilisées dans l’orthographe du turc depuis la romanisation adoptée le 1er novembre 1928. Elles sont considérées comme des lettres distinctes, classées respectivement après c et s et non comme des variantes de ces dernières. Il est possible que l’utilisation de ç pour [ʧ] soit inspirée par les usages de l’albanais tandis que ş imite l’usage roumain.
En roumain [modifier] Șș (Şş) [ʃ], Țț (Ţţ) ts]. L’orthographe actuelle du roumain, latine et fortement inspirée par celles de l’italien et du français, remonte au XIXe siècle et sa dernière réforme notable date de 1953. On y emploie normalement deux lettres diacritées d’une virgule souscrite.
Les normes ISO 8859-2 et Unicode (entre autres) ayant au départ considéré que la virgule souscrite n’était qu’une variante graphique de la cédille, c’est l’usage de s cédillé qui s’est imposé en informatique, d’autant plus qu’il existe en turc (ce qui permettait de ne créer qu’un jeu de caractères ISO pour ces deux langues). Le t cédillé, cependant, est le plus souvent resté représenté comme un t à virgule souscrite, pour des raisons principalement esthétiques : de fait, les polices actuelles sont le plus souvent dotée d’un s à cédille et d’un t à cédille tracée comme une virgule.
Cédilles et virgules souscritesUnicode distingue maintenant les deux caractères, comme on peut le voir ci-contre, mais les caractères nommés « lettre latine s virgule souscrite » (U+0218 pour la capitale et U+0219 pour la minuscule) et « lettre latine t virgule souscrite » (U+021A et U+021B) sont rarement affichés correctement, « lettre latine s cédille » (U+015E, U+015F) et « lettre latine t cédille » (U+0162, U+0163) s’étant imposés (avec l’incohérence graphique du t qu’on a signalée plus haut dans la majorité des polices). Les formes à virgule restent préférées dans une typographie soignée.
Les deux lettres à virgule (ou cédille) souscrite sont considérées, pour le classement alphabétique, comme des lettres distinctes, classées après s et t.
En letton [modifier] ģĢ [ɟ], ķĶ [c], ļĻ [ʎ], ņŅ [ɲ], ŗŖ [r] Le letton utilise la cédille en forme de « virgule souscrite » pour noter la palatalisation des consonnes /g/, /k/, /l/, /n/ et /r/, que l’on écrit dans ce cas ģ, ķ, ļ, ņ et ŗ. Notez que cette cédille se place au-dessus du g minuscule pour des raisons de lisibilité et qu’elle peut alors prendre plusieurs formes, dont celle d’un guillemet courbe simple, d’une virgule renversée, d’un accent aigu, etc. Pour la capitale G où le problème de lisibilité ne se pose pas, on laisse la cédille au dessous : Ģ.
La prononciation du r et celle du ŗ ne se distinguant plus dans le letton standard, cette dernière lettre a été supprimée de l’orthographe durant les années d’occupation soviétique. Cette réforme de l’orthographe n’a généralement pas été acceptée par les Lettons exilés. À la nouvelle indépendance de la Lettonie en 1991, le ŗ n’a cependant pas été rétabli dans l’orthographe officielle.
En marshallais [modifier] ļĻ /ɫ/, m̧ /mʷ/, ņŅ /ɳ/, o̧ /oː/ Le marshallais (langue malayo-polynésienne parlée dans les Îles Marshall) s’écrit avec un alphabet latin comprenant des lettres à cédille pour le moins surprenantes, l, m n et o, soient ļ, m̧, ņ et o̧. De ces lettres, seuls le l et n existent en tant que caractères précomposés pour Unicode (dans sa version 4). Les autres doivent être composés au moyen de la cédille diacritique sans chasse U+0327. On prendra garde à ne pas coder le o cédille par un o ogonek, ǫ.
D’après une grammaire fondamentale accessible en ligne[1], qui reste peu précise quant à la valeur phonétique des lettres à cédille, ļ correspondrait à /ɫ/, m̧ à /mʷ/ (/m/ labialisé), ņ à /ɳ/ (/n/ rétroflexe et o̧ à une sorte de /oː/ (/o/ long). Ces informations ne sont cependant pas confirmées par un article consacré à la phonologie de cette langue[2], qui ne mentionne pas l’orthographe actuelle : par exemple, aucune consonne nasale bilabiale labialisée n’est recensée, aucune rétroflexe non plus qu’une quantité vocalique pertinente pour les voyelles.
Transcription en ASCII et ISO 646 [modifier] L’ASCII de base (version américaine de la norme ISO 646 codant les caractères de 0 à 127) ne contient pas de lettre avec diacritique. À l’époque où c’était souvent la seule page de code disponible, certains simulaient la cédille en plaçant une virgule derrière la lettre : par exemple, ils écrivaient « c,a » pour « ça ».
Toutefois, les variantes nationales de l’ISO 646 utilisent les quelques positions non invariantes de l’ISO 646 pour y placer des ponctuations et lettres diacritées supplémentaires :
Ainsi la version française [3] (norme NF Z 62010-1982, déposée à l’ECMA par l’AFNOR) de l’ISO 646 code le c cédille en 124, en lieu et place du caractère | codé dans la version américaine. La version française plus ancienne [4] (norme NF Z 62010-1973, périmée depuis 1985) de l’ISO 646 imposait l’usage du caractère de contrôle retour arrière (BS, codé 8) pour superposer les caractères et simuler l’ajout d’un diacritique sauf sur les lettres diacritées déjà codées dans la variante nationale de l’ISO 646 ; ainsi, la cédille pouvait être codée < BS ; virgule > après un C majuscule. Les versions pour l’espagnol [5], le catalan et le basque (enregistrées à l’ECMA par IBM ou Olivetti) de l’ISO 646 code les c cédille majuscule et minuscule en 93 et 125 respectivement, au lieu des caractères ] et de l’ASCII. Les versions portugaises [6] [7] (enregistrées à l’ECMA par IBM ou par Olivetti) de l’ISO 646 quant à elle code les c cédille majuscule et minuscule en 92 et 124 respectivement, au lieu des caractères \ et | de l’ASCII. La version italienne [8] (enregistrée à l’ECMA par Olivetti) de l’ISO 646 quant à elle code le c cédille minuscule en 92, au lieu du caractère \ de l’ASCII. Les versions française, espagnole, portugaises, allemande [9] (norme DIN 66083), hongroise [10] (norme MSZ 7795/3), norvégienne [11] (norme NS 4551), suédoise [12] (norme SEN 850200 Annexe C), grecque [13] (ancienne norme ELOT de 1984, obsolète depuis 1986) de l’ISO 646 continuent de faire référence à la cédille comme représentation possible de la virgule (toutefois elles ne prescrivent rien au sujet au sujet de cet usage via un caractère de contrôle imposé)
Voilà c ’est dit , wikirousement .
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haddock 9 octobre 2007 11:57En fait la cédille a été inventée par Johnny car la cédille est simplement un c à queue .
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@auteur : « Défendre le c cédille majuscule fait de moi, sans doute, malgré mon âge encore peu avancé, un vieux con. »... ben oui, je suis d’accord avec vous.
Ce que les gens dans votre genre devraient comprendre, vous qui aimez tant la forme, c’est que votre prose est misérabiliste, gnan gnan, geignarde, décadentophile et incantatoire : est-il besoin d’en appeler aux « milliers d’années de civilisation » ?! un petit conseil sympa, joyeux et positif, ça aurait tout de même une autre gueule !
(ps : bravo @haddock ! c’était un autre style de réponse à faire, il fallait y penser ! c’est bien envoyé)
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Quoiii !! Je suis outré, ça commence par le c cédille et ça finit comment ?! Hein ? Par le langage sms, c’est ça !?
Bord.. Elle est belle la langue française !
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Rapetout 9 octobre 2007 12:53« Vous avez aussi sous Word la possibilité d’insérer des caractères spéciaux, ou encore de taper le code 199 pour obtenir le Ç »
Il y a bien plus simple, même pour quelqu’un comme bibi, qui se sert d’un clavier anglais. Et je peux en faire des choses avec ! Voyez donc un peu : š£¥øæ¿¡ãõñðÐÿ et j’en passe. Pour £ par exemple il suffit de taper Ctrl L - et pour ¿ c’est Ctrl ? ? et pour ¥ c’est Ctrl y =
Alors les ç et les Ç c’est le marcassin (ben oui quoi, l’enfance de lard).
La solution c’est là :
Logiciel gratuit.
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Certes, cette solution existe, mais il est incompréhensible que le clavier de Windows n’ait pas évolué sur ce point quand celui de X11 (surcouche de multi-fenêtrage de Linux, les divers *BSD, etc...) le fait très bien.
Il suffit de se placer en « CAPS-LOCK » et les lettres accentuées du clavier (ligne des chiffres en haut) s’affichent en majuscules. Démonstration : &É"’(-È_ÇÀ)= cela fonctionne aussi avec les autre caractères spéciaux du clavier : ÙÆŦØÞßÐŊĦŁŁ¢
La touche CAPS-LOCK sert à se placer en mode majuscules, contrairement à Windows où elle fonctionne comme un « SHIFT-LOCK ».
À quand une rustine, ou sinon simplement une alternative au fonctionnement du clavier de Windows ?
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Pffff !
Si vous voulez un « Ç » ou tout autres caractères « spéciaux », vous les trouvez (sous windows) facilement avec la « table de caractères » dans : Démarrer/tous les programmes/Accessoirs/Outils système/table de caractères.
Franchement, un arcticle pour ça
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haddock 9 octobre 2007 15:37y en a bien qui mettent des zarticles sur l’ islamophobie , sur le manger des cantines et sur toutes sortes de Trucheluteries ...
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haddock 9 octobre 2007 15:50Ben le t de y a -t-il sert à la phonétique ( genre musique des sons ) , on peut dire y a il mais la règlementation en vigueur à la préfecture des voyelles voudrait que l’ audition du phonème passe par ce t pour la bonne distinction de celui-ci . A, ce moment on sonne le t pour aider la comprennerie . D’où les consomnes , genre drelin-drelin .
Avez-vous ouï proprement ?
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Merci l’auteur, et tant pis pour ceux qui n’apprecient pas, ce n’est pas de leur faute, pardonnez-leur, ils sont si limités...
Vous êtes donc un vieux con ? je me sentirai dorénavant moins seul, sur ce sujet.
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Au fait, les amis, il y a aussi une très bonne lecture dans le canard enchaîné :
« le mur du Çon »... (sans rancune, j’espère)
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Connaissez-vous ce délicieux poème de Jean-Pierre Rosnay « L’ACCENT CIRCONFLEXE ET LA PETITE CÉDILLE » ? je vous le conseille. Ici :
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Ç,
Après avoir paramétré le traitement de texte Word pour obtenir des majuscules accentuées (Outils, Options Word, Vérifications), comme il se doit pour respecter les règles typographiques en usage à l’Imprimerie Nationale (ISBN 2-11-081075-0) ou dans le Dictionnaire des règles typographiques de Louis Guéry, CFPJ Éditions, le Ç se fait automatiquement en tapant sur le ç minuscule en début de phrase. CQFD.
Bien sur si on rejette une quelconque règle, par principe et non pas par ignorance (ce qui est bien sur pardonnable), pourquoi ne pas le faire pour toutes les autres et se contenter du langage SMS, mais ceci est un autre débat.
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@ l’auteur ...
Je partage votre constat : le Français écrit, c’est une misère. Mais malheureusement, vous n’y échappez pas à cette misère. Je vous cite : « On écrit « Y a t’il » ou « Va t’il », ne comprenant plus que ce « t’ », qui signifie « tu » ou « toi » »
Quand on veut donner des leçons de Français, il faudrait peut-être dominer soi-même sa grammaire, pour échapper au ridicule. Premièrement, le « t » dans l’expression « y a-t-il » ne prend pas d’apostrophe, mais des tirets. Deuxièmement, il n’a rien à voir avec « tu » ou « toi ». Il s’agit d’une lettre euphonique. Je renvoie à Wikipedia pour plus de précisions.
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Je pense que vous avez lu trop vite mon texte, car je dis : On écrit « Y a t’il » ou « Va t’il », ne comprenant plus que ce « t’ », qui signifie « tu » ou « toi » (par exemple dans l’expression familière « T’as de beaux yeux » ou dans « Je t’aime ») n’a pas sa place dans cette tournure.
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haddock 9 octobre 2007 15:54Ouï-dire
Il y a des verbes qui se conjuguent très irrégulièrement.
Par exemple, le verbe OUÏR Le verbe ouïr, au présent, ça fait J’ois... j’ois... Si au lieu de dire « j’entends », je dis « j’ois », les gens vont penser que ce que j’entends est joyeux alors que ce que j’entends peut être particulièrement triste. II faudrait préciser :
Dieu, que ce que j’ois est triste ! J’ois... Tu ois... Tu ois mon chien qui aboie le soir au fond des bois ? Il oit... Oyons-nous ? Vous oyez... Ils oient. C’est bête ! L’oie oit. Elle oit, l’oie ! Ce que nous oyons, l’oie l’oit-elle ?
Si au lieu de dire « l’oreille », on dit « l’ouïe », alors l’ouïe de l’oie a ouï. Pour peu que l’oie appartienne à Louis
- L’ouïe de l’oie de Louis a ouï.
- Ah oui ? Et qu’a ouï l’ouïe de l’oie de Louis ?
- Elle a ouï ce que toute oie oit...
- Et qu’oit toute oie ?
- Toute oie oit, quand mon chien aboie le soir au fond des bois, toute oie oit ouah !ouah ! Qu’elle oit, Foie !Au passé, ça fait : J’ouïs... J’ouïs !
Il n’y a vraiment pas de quoi !
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Tu as du lire trop vite. Relis-le et tu vas comprendre. C’est justement ce qu’il dit.
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je n’avais jamais ouï ces histoires d’ouie :) si tu l’as inventé de toi-même je dis : excellent !
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haddock 10 octobre 2007 06:49les histoires d’ouïe sont de Raymond Devos , les histoires du maire d’ Houilles non .
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haddock 10 octobre 2007 07:15Bigre ,
Vous avez oublié les cédilles à Mizizibi .
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« sur PC, il faut taper la cédille (Ctrl + ,) puis le C majuscule »
C
C
Marche pas ton raccourci...
En fait <Ctrl + ,> ça me réduit la taille des images de la page !
Et <Ctrl + ;> fait l’inverse. Ouf !-
Pour pc sous windm...de
Attention ; il y a une différence entre le programme (pauvre) de traitement de texte sur Agoravox et d’autres, comme « Word » par exemple... ne pas transposer !
Bien à vous.
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...écrire à la machine n’est pas écrire à la main
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Bigbrother est en train de contrôler les claviers et la novlangue se met en place ! plu de sédille , sa crin !
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@l’auteur
j’espère que tu mettra dans ton programme le journal officiel de nouveau avec des pleins et des déliés !
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les ç je les fait à la main pas à la machine, déja que je tape avec deux doigts, je serais encore la demain a faire des petites queues gnin gnin
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les ç je les fait à la main pas à la machine, déja que je tape avec deux doigts, je serais encore la demain a faire des petites queues gnin gnin
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C’est de la paresse. Il suffit de maintenir enfoncée la touche Alt, de taper 0199, puis de relacher : Ç
Les gens s’en foutent de tout ça et de l’accentuation. On va pas refaire le monde. Les gens sont des médiocres qui se satisfont de la médiocrité.
Voici la table des codes ASCII pour taper les É, œ, etc... à partir du pavé numérique : http://www.commentcamarche.net/html/htmlcarac.php3
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haddock 10 octobre 2007 09:26Pour allumer un ordinateur , il faut tirer la chevillette , tourner le bitonio , ajuster les mesures du paramètre , ensuite quand la bobinette a cherré cliquez en souriant , les souris aimant être manipulées guiliguaiement .
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@ Stephane Arlen
Tout à fait d’accord avec votre article , malheureusement , je suis équipé d’un Apple iBookG4 , qui ne comporte aucune possibilité , à ma connaissance , de faire un C cédille majuscule ( mon ordinateur n’est pas équippé du logiciel Word , dont je n’ai aucune utilité par ailleurs ) . Si vous connaissez un moyen pour les ordinateurs Apple , je suis évidemment preneur ! Merci d’avance du tuyau ! Est-ce que le code ASCII mentiionné par un des intervenants marche aussi pour mon type d’ordinateur ?
Ø’ÁÁ : c’est ce que j’obtiens en faisant alt 0199 comme indiqué plus haut !
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NB c’est évidemment « équipé du logiciel » que je voulais écrire , pardon pour la coquille !
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Sur mon vieil iBook G3, un alt+ç suffit à faire ce Ç tant désiré...
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@ Stéphane Arlen
J’essaie : ±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±±Á
Pas très concluant !!! Désolé , je dois être nul !
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Rien ne marche de ce que vous avez dit !
Mon clavier comporte trois sortes d’alphabets :
L’hébreu, le cyrillique et le latin.
En latin il est configuré en anglais !!!
Cela étant dit, je suis globalement d’accord avec vos allégations.
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À Stéphane,
Je suis glogbalement d’accord avec l’esprit de ton article. En revanche, j’ai essayé les solutions proposées pour un PC sous windows sans succès ! J’utilise Windows XP/SP2 et un clavier AZERTY. Je suis donc toujours preneur d’une solution pour résoudre ce problème. Je suis d’ailleurs preneur de toutes les solutions concernant tous les accents sur les majuscules.
Le plus cocasse Stéphane, c’est que dans ton texte au paragraphe où tu parles des journalistes censés être « les spécialistes de l’expression l’écrite... », tu as introduit une faute de frappe que je reproduit ici, en te citant. Je ne te ferai pas l’affront de croire que tu l’as faite par ignorance .
À vos claviers pour les solutions attendues !!! . Et merci...
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Merci pour le signalement de cette faute de frappe. Je n’ai jamais dit que j’étais infaillible. Quand je parle des journalistes, je m’étonne toujours de voir autant de fautes (et pas de frappe !) dans les dépêches d’agences (reprises ailleurs), ou dans des articles de fond publiés dans différents journaux, alors que ces articles ont normalement été vus, revus et corrigés. Et dis-moi, Georges, ne dit-on pas « je reproduis » plutôt que « je reproduit » ?
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Vive les combats microscopiques !!!
Défendre le c cédille majuscule est définitivement un enjeu de vieux con ,comme vous le redoutez, mais c’est aussi un grand combat pour le rien qui fait de vous un homme très respectable.
Lancez une pétition , il faut un débat national et des tests ADN.
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@l’auteur
Quand vous annoncez pour l’avenir « une élite aura le savoir, et on manipulera le peuple avec des images, comme les religions usent des icônes. »
Je pense que vous ne vous rendez pas compte que nous en sommes déjà là.
Vous craignez un phénomène dans lequel vous nagez depuis longtemps, c’est l’avantage de la manipulation par les images, tous les couleuvres s’avalent plus facilement.
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Sur PC le plus simple c’est de maintenir appuyée la touche « ALT » + taper « 128 »
ou ALT + 0199
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Ca m’isole, comme disent les fous... pas mal. J’ai craint tout au long de l’article que vous soyez un garçon très affecté par votre problème de cédille, au point de voir le problème en majuscule.
Je voudrais juste m’inscrire en faux contre la dénonciation de la bande dessinée, dire par exemple ma dévotion pour le vocabulaire d’Achille Talon, un belge aux traits arrondis et néanmoins magnifique causeur. Ajouter mon accord pour la défense de la finesse, d’ailleurs ledit Talon est obsédé par son désir pour Virgule de Guillemet et surtout par son fantasme d’accéder à l’élite - lui-aussi.
Ce que je voulais dire de plus essentiel tient en cela : la culture, la subtilité et le sens tiennent leur force du contexte, des circonstances et du particularisme de chaque histoire. Or, au travers du langage et de sa codification, grammaticale et orthographique, il y a l’aspiration universaliste de contrôler, de cataloguer et de hiérarchiser. On ne peut pas défendre la finesse culturelle et ignorer tout à fait que les codes servent à la fois la reconnaissance du sens et à l’interdiction de l’expression hétérodoxe. La création passe à la fois par la finesse de la culture savante et par la transgression.
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Vous dites « La création passe à la fois par la finesse de la culture savante et par la transgression ». C’est vrai, mais pour transgresser une langue dans un but artistique, il faut d’abord connaître les règles que l’on transgresse. Je peux vous assurer que mes élèves transgressent tous les jours le français, et ce ne sont pas forcément des artistes !
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Je suis d’accord. Cependant, je ne visais pas seulement la transgression artistique de haut vol. La transgression est aussi sociale. L’évolution du langage est à la fois académique et populaire : dit autrement, la langue appartient à tous ses usagers, savants ou non. Pour parler savant à mon tour, c’est parce qu’elle est vernaculaire que les académies ne peuvent pas maitriser sa créativité qu’elles ont souvent tendance à percevoir comme de la dégradation.
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La Commission Européenne vient d’annoncer que le français serait la langue officielle de l’Union européenne, plutôt que l’allemand, qui était également sur les rangs. Au cours des négociations, le Gouvernement français a dû concéder que l’orthographe française était assez complexe et rendait sa prononciation difficile. Elle méritait d’être simplifiée. Ainsi, un plan progressif sur 5 ans sera mis en place pour créer l’Euro-français.
La première année le « s » remplacera les « c » et les « t » sifflés. Sela sera sertainement plus fassile pour les foncsionnaires européens. Le « c » dur et le « qu » seront abandonnés au profit du « k », et kroyez moi sa va onsidérablement kontribuer à éklaissir la konfusion aktuelle. On ékonomisera bien plus ke deux touches sur les klaviers.
La deuxième année, les sitoyens seront sûrement konsients du kadeau tombé du siel avek le remplassement de « ph » par « f ». Le « au » sèdera la plasse au « o » et les « ou » o « u ». La filosofie de la modifikassion étant de rakkursir les mots o sein de chake frase. Et les fotografes purront avoir des butiques plus étroites.
La troisième année verra les lettres dublées supprimées, eles ki ont kasé les pieds ox enfants de la maternele o bakaloréat pur avoir une orthografe présise. Puis les « e » muets de fin de mot et les « h » de début de mot seront koupés dans un but d’efikasité. S’était oribl à prononser. Nul dut ke set mesur far va enkor fair plaisir ox fonétisiens. Pur rendr la prononsiasion enkor plus fasil les « d » seront remplasés par des « t » et les « p » par des « b ». Te tut fason, bur barler, sa se resembl.
Ané 4 : le « z » remplasera le « s » et le « f » le « v ». Za fa baz mal aranger la choz barlé. Ainzi tut le mont fera ke la Franz a tévelobé la fonologi.
Et abrèz zink anz il n’y ora bluz te tifikultéz bur ze komprendr nuz barleronz tuz alemant ! Kom zur les bortz tu Mizizibi (ferz za zurz). Z’ezt-y bas chuet ?
Bien à fuz,
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Pour ceux qui souhaitent pouvoir taper du français correct sous Windows, je les invite à jeter un coup d’œil ici : http://psydk.org/kbdfr-dk. Y’a tout ce qu’il faut pour avoir un clavier permettant de taper des À, Ç, É, Œ, œ, Æ et j’en passe
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Lucrezia 10 octobre 2007 07:34Si les valeurs de la Gauche, ne sont représentées que par le « combat » du détail du « ç » sur le Web ...Il y a beaucoup de Socialistes qui doivent se retourner dans leur tombe !
Continuez, Stéphane ARLEN à défendre de telles « valeurs » de la Gauche qui paraissent si importantes à vos « yeux » pour en écrire un article ...
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à Ægidius. pour le symbole de l’euro il y a AltGr+e (sur la touche E le symbole y figure)
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N’ayant pas eu l’honneur d’être accepté par la rédaction ( je précise ici pour « ceusses » qui s’inquiètent encore des règles typographiques, qu’il peuvent trouver le clavier étendu de Denis Liegeois sur www.langue-fr.net. Le plus simple, bien sûr, étant de rechercher « denis liegeois » sur Google. Vous aurez ainsi, en utilisant « Alt Gr » un troisième clavier qui permet d’avoir accès à des lettres ou signes qui ne figurent pas sur le clavier AZERTY. Par ex. : ç cap, © ß æ etc. Et aussi, ce qui est tès utile, l’espace fixe. Ceci sous Windows, bien sûr. Puis-je déplorer que les responsables d’Agoravox n’en aient pas vu la nécessité ? Ceci sans rancune, bien sûr !
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Notre linguiste a plus que raison quant aux erreurs de langue commises par les médias parlés et écrits. A ce propos, il convient d’ajouter que toutes les majuscules doivent porter l’accent comme les minuscules.
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Sous Word, il est assez facile d’aller sous Insertion, Caractères Spéciaux et d’attribuer une touche de raccourci personnelle pour le Ç.
Par ailleurs, pour reprendre la notion développée par un intervenant sur le sujet, l’Académie Française n’a pour mission que de codifier les évolutions de la langue qui est vivante et par conséquent évolue. La langue du Moyen-âge n’est pas celle que nous utilisons aujourd’hui. Alors le Ç ou C, est-ce vraiment important au-delà de la nécessité de se faire comprendre ?
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Sinon, pour ceux qui ne peuvent pas mémoriser alt-128, il y a toujours une possibilité : tourner sa phrase de façon à ce qu’elle ne commence pas par Ç. Avec un peu d’imagination on y arrive toujours.
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