Christophe Maé ou la nouvelle bête de scène à la française...
Wahoo, nous connaissions l’énergique Cali, le fou furieux Bénébar place maintenant au déchaîné Christophe Maé ! Sur scène, l’artiste nous ouvre les portes de son « Paradis » titre de son premier album solo.
Un monde coloré, envoûtant qui nous fait voyager au son des musiques traditionnelles africaines. Plus qu’un auteur-interprète, Maé révèle au public ses talents de musiciens, des solos d’harmonica à vous faire frissonner, quelques pas de danse avec sa guitare, et l’on bascule dans le monde de l’artiste.
En plus de ces propres titres, Christophe Maé se fait (et nous fait) plaisir sur des reprises de Bob Marley ou encore de Mickael Jackson. Deux heures de pur bonheur partagé avec l’artiste, une belle communion avec le public, l’amour de la scène... les bons ingrédients d’un concert réussi.
Il se donne du début à la fin, on en prend plein les yeux et les oreilles et, mieux, on en redemande ! La voix est magique, légèrement rocailleuse, mais parviens à nous bercer sur des titres comme Ca fait mal ou Spleen.
Christophe nous fait rire sur Belle demoiselle, chanter sur Parce qu’on ne sait jamais... et même danser sur Ca marche, et on adore ! On entre plein d’énergie dans la salle, on en ressort certes vidé, mais avec un sourire béat et des images plein la tête.
Autant dire que demain matin, quand je mettrai mon album de Christophe Maé pour sortir la tête du lit, le voyage sera encore plus savoureux.
Le mix est détonnant, un mélange de sérénité et de dynamisme inépuisable se lit sur son visage et dans ces gestes. La présence scénique est remarquable, une sincérité transcendante, une pointe de prétention saupoudrée de simplicité, bref un artiste que l’on ne regrette pas d’avoir vu et que l’on retournera voir.
Ce jeune papa de 32 ans n’est qu’à l’aube d’une carrière solo qui s’annonce très prometteuse, du moins c’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter. Une deuxième partie de tournée qui annonce complet sur la majorité des dates, des récompenses solos à la pelle (NRJ Awards, Victoire de la Musique...), un petit gars prénommé Jules, 2007-2008 la saison magique pour l’artiste...
En tout cas, c’est un grand merci que l’on peut lui adresser, en espérant le revoir rapidement sur scène avec de nouveaux textes, mais la même équipe !!!!
Sheerazad Chekaik-Chaila
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