Chronique disque : Monkey 3 : Astra Symmetry (2016)
Il y a 3 ans déjà, les suisses de Monkey 3 nous avaient enchanté avec le somptueux The 5th Sun et des shows dantesques qui s'ensuivirent. Très honnêtement, on était franchement en droit de se demander comment ils allaient s'en sortir pour donner un successeur à ce monument du "stoner-psychedelic" si bien maitrisé et varié.
2016 et voici Astra Symmetry ; Autant le dire tout de suite, le résultat est bluffant, dès l'intro (Abyss) le voyage commence au rythme des tablas indiennes, le tapis volant décollant doucement pour ne plus s'arrêter de flotter entre distorsion et trance, entre Pink Floyd (celui d'Animal ) et le Led Zep de No Quarter (Page, Plant et leur section de cordes orientales), entre Porcupine Tree et My Sleeping Karma. S'y glissent des claviers en apesanteurs et quelques choeurs hantés pour un résultat majestueux.
Si Moon et Arch rappellent que nos primates descendent des musiques "velues", Seeds, The Guardian et Realms Of Lights sont de longs voyages aux confins de l'Orient de l'espace intersidéral. Sans jamais se répéter, Monkey 3 prouve, à nouveau, qu'il est un des groupes essentiel d'un mouvement dont chaque album l'éloigne un peu plus, pour définir son propre chemin, son propre voyage. A noter, et c'est peut être le seul petit bémol du disque, quelques tentatives de chants pas toujours obligatoire, mais, au vu de la durée des titres, ça reste très discret.
Si vous avez l'occasion de les voir sur scène, c'est à ne louper sous aucun prétexte, chacun de leurs albums apportant une nouvelle pierre à l'édifice du précédent, tout en gardant une cohérence qui les font sortir largement du lot.
CREW.KOOS
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