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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Chuck Berry, le véritable Roi du rock est parti

Chuck Berry, le véritable Roi du rock est parti

Que dire sur Chuck Berry pour résumer son influence dans le monde du Rock ?

Arnold Schwarzenegger a déclaré : « Quand j’avais 10 ans et que, chaque nuit, je rêvais de partir en Amérique, c’est Chuck Berry qui était la bande son. Il avait rendu le monde rock. Repose en paix. »

Chuck Berry était la bande son de l’Amérique de cette époque, il est celui qui a changé la musique que l’on allait écouter pendant de longues années.

Il est sans nul doute possible le seul et unique Roi du rock. On peut penser que sa couleur de peau et sa vie sulfureuse l’en ont surement privé au profit d’Elvis Presley.

C’est à San Jose en Californie le 18 octobre 1926 que vient au monde le petit Charles Edward Anderson Berry. Mais bientôt la famille de 6 enfants part s’installer à Saint Louis dans le Missouri.

Très vite il baigne dans la musique en étant choriste à l’église, puis en apprenant la basse et la guitare.

C’est très jeune aussi, à 18 ans, qu’il doit affronter l’univers carcéral suite à un braquage à main armée.

A sa sortie de prison il enchaîne les emplois, mais contacté par le pianiste de blues Johnnie Johnson pour fonder un groupe, Chuck en devient rapidement le leader en orientant leur musique vers un nouveau son fait de rythm’n’blues, de folk et de country.

C’est après avoir été recommandé par le géant du blues Muddy Waters que Chuck Berry peut enregistrer chez Chess Record « Maybellene », qui devient un tube aux USA. Nous sommes en 1955.

L’année suivante sort « Roll Over Beethoven »

En 1957.

« Si on rebaptisait le rock’n’roll, on l’appellerait Chuck Berry », disait John Lennon.

 

Bob Dylan, quant à lui, le considérait comme le « Shakespeare du rock ».

En 1958

Les Beach Boys en feront « Surfin Usa »

https://www.youtube.com/watch?v=sNypbmPPDco

Son plus grand succès, « Johnny B. Goode », raconte l’histoire d’un jeune garçon réussissant à s’échapper de sa situation précaire grâce à ses dons musicaux.

En 1959, il invite une jeune apache de 14 ans à travailler dans sa boite de nuit. Alors que la jeune fille est arrêtée pour prostitution, Chuck Berry, accusé pour sa part d’avoir transporté une mineure entre deux États, est condamné à 5 ans de prison.

 

Grace notamment aux Beatles et aux Rolling Stones son répertoire a franchi l’Atlantique. Chuck connait enfin le succès mérité.

Cependant, à cause de son extrême avarice ses concerts se révèlent souvent de piètre qualité. En effet, lorsqu’il partait en tournée, il embauchait des groupes locaux censé connaître tout son répertoire pour ne pas payer les frais de déplacement et de logement de son propre groupe .

De plus, lorsque la foule demandait un rappel il exigeait de l’argent au propriétaire de la salle sous peine de ne pas revenir sur scène et d’ainsi créer une émeute.

Dans les années 1970, il a de nouveaux problèmes avec la justice en 1979 pour évasion fiscale, il plaide coupable et est condamné à 4 mois d’emprisonnement.

Dans les années 60 il remporte encore quelques succès.

Tout le monde connait ce morceau grâce à Quentin Tarantino qui l’a immortalisé dans « Pulp Fiction ».

 

Étrangement , le seul morceau qui l’aura envoyé au sommet des charts, « My Ding-a-Ling » a d’abord été enregistré par Dave Bartholomew en 1952.

Quelques hommages :

Springsteen : « Chuck Berry était le plus grand des rockers, des guitaristes, et le plus grand des paroliers du rock qui ait jamais vécu. C’est une perte immense, la perte d’un géant, pour toujours ».

Les Rolling Stones : « C’était un vrai pionnier du rock, une influence incroyable. Chuck Berry n’était pas seulement un brillant guitariste, un brillant chanteur, il était aussi brillant sur scène et, surtout, c’était un vrai maître en tant que parolier. Les chansons de Chuck Berry seront éternelles ».

 

Un dernier pour la route avec ce morceau écrit en 1955. Ici en excellente compagnie.

 


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8 réactions à cet article    


  • Pale Rider Pale Rider 20 mars 2017 10:02

    C’est largement calqué sur Wikipedia mais avec les vidéos, c’est quand même mieux !
    Merci ! smiley


    • fatizo fatizo 20 mars 2017 10:35

      @Pale Rider
      - J’ai consulté plusieurs sites pour écrire ce billet mais à aucun moment wiki.

      Mais bon,il est difficile de faire une bio qui changerait sa vie.



    • Pale Rider Pale Rider 20 mars 2017 12:48

      @fatizo
      Oui, c’est vrai. Mais ce que vous dites prouve que les sources Internet se recoupent beaucoup. En tous cas, merci pour votre article ; et j’aime bien votre avatar (« Les raisins de la colère » ?)
      On peut lire aussi http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/chuck-berry-des-cd-190881


    • fatizo fatizo 20 mars 2017 21:30

      @Pale Rider

      En effet, mon avatar correspond bien à l’adaptation des « Raisins de la colère » par John Ford d’après l’oeuvre de Steinbeck.
      Il est d’ailleurs assez incroyable de retrouver dans cette oeuvre tant de similitudes entre ce qui se passait à la fin des années 30 et ce qui s’est passé avec la crise des Supprimes, la responsabilité des banques.
      Malheureusement nous n’avons plus de Steinbeck pour en faire une oeuvre littéraire magistrale, et de cinéaste de la trempe de John Ford pour l’adapter .

    • Pale Rider Pale Rider 21 mars 2017 10:47

      @Robert Lavigue
      Il s’agit des subprimes.
      Ensuite, vous avez raison tous les deux. Les dust bowls n’ont fait qu’aggraver localement les conséquences de la crise de 29, qui ne s’est pas limitée à l’année 1929.
      Il semble qu’en plus du New Deal, ce soit l’effort de guerre qui ait fini par tirer l’industrie américaine vers le haut, si j’ose dire.
      Si des fous et des incapables continuent à gouverner le monde, c’est peut-être de la même manière qu’on sortira de la crise actuelle. Mais je préférerais une autre méthode...


    • Fergus Fergus 20 mars 2017 11:56

      Bonjour, Fatizo

      On a monté dernièrement aux nues des chanteurs disparus qui n’arrivent pas à la cheville de Chuck Berry.

      A mes yeux également, il a été le plus grand de toute l’histoire du rock, très loin devant Elvis Presley dont la production a compté beaucoup plus de titres quelconques que de réelles œuvres de qualité.

      Tel n’a pas été le cas de Chuck Berry, le vrai « king » secondé par l’excellent Jerry Lee Lewis. 


      • fatizo fatizo 20 mars 2017 21:35

        Bonsoir Fergus

        Pour moi aussi Chuck Berry est le vrai King. Tout d’abord parce-qu’il a été le premier , mais aussi parcequ’Elvis n’était qu’un interprète, si génial soit-il .

      • juluch juluch 20 mars 2017 13:00

        Un grand artiste du rock nous a quitté.....reposez en paix et..............ça doit rocker hard au paradis !!!!


        merci Fatizo pour l’hommage !!

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