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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Cinéma : La vie secrète de madame Yoshino

Cinéma : La vie secrète de madame Yoshino

La vie secrète de madame Yoshino est, avant d’être un film érotique, un véritable film datant des années 70. Oubliez les longs métrages avec du remplissage entre deux scènes chaudes par des acteurs improvisés. Ici nous avons affaire à un réalisateur (Masaru Konuma) qui a fait une importante recherche formelle pour retransmettre la sexualité dans la plupart des gestes de la vie quotidienne. La photographie est spécialement soignée avec des couleurs minutieusement choisies pour améliorer le contraste. De même le réalisateur redouble de virtuosité pour ne pas trop en montrer tout en donnant à l’image un aspect naturel voir naturaliste. Nous restons là dans le soft, mais un soft très différent de ce qui a pu être fait en occident car non influencé par les tabous chrétiens.

Que raconte ce film ? Il s’agit d’une chronique racontant l’histoire d’une jeune veuve et de sa fille. La mère, habillée en kimono, fabrique des poupées dans le japon des années soixante-dix. D’une attitude soumise, elle fera différentes rencontres avec des hommes pas toujours très scrupuleux. En opposition totale, la fille représente le japon moderne. Habillée à l’occidentale, c’est elle qui cherche à mener les hommes par le bout du nez. La scène du tatouage reste un tour de force tant par la virtuosité technique du réalisateur que par la métaphore représentée et du changement d’attitude de madame Yoshino.

Une musique jazzy, parfois hypnotique, souligne les moments de climax.
La vie secrète de madame Yoshino est un excellent film d’artisan qui donne une vision toute japonaise de la représentation de la sexualité.

La vie secrète de madame Yoshino (1976) un film de Masaru Konuma avec Michio Yoshino, Takato Yoshino,... En salle depuis le 26 Juillet 2006.


Moyenne des avis sur cet article :  3.92/5   (63 votes)




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2 réactions à cet article    


  • bourgpat (---.---.94.146) 10 août 2006 14:22

    Oui la plupart des pinku que j’ai eut l’occasion de voir soit par l’intermediaire de l’etrange festival ou par leur sortie en dvd (francais, import americain ou asiatique).

    Je me rappelle encore de la vision de « vice et supplice » qui avait rendu de bonne hummeur la salle malgrés le sujet et avec le realisateur qui été heureux de voir le public apprecier son film meme si les raisons de son succes ce soir la n’etaient pas celle qui avaient presidés à sa création selon ces dires.

    On a des films trés libres et qui contrairement au films occidentaux arrivent à avoir une histoire valable et non un allibi à montrer des scenes de cul. Le coté serie b est à apprecier ou vous n’aimeraient pas ce genre de film. Par contre ils sont parfois tres desinhibés comme dans « Une Femme à sacrifier » qui lui avait refroidis profondement la salle.

    Un film occidental qui m’a interssé etait presenté l’année suivante dans la selection confiée à gaspart noé (« defiance of good » qui lui aussi présente une bonne histoire et ceci aussi avec le petit film d’introduction à l’entretient du cuir des selles de harlet davidson).

    Ce qui est interressant est le fait d’avoir souvent des histoires, des mises en scene souvent osées (qui restent trés serie b) et que sur ces sujet les metteurs en scene ait pus avoir une certaine liberté car l’argent rentrait.

    Reste à voir la programmation de l’etrange festival de cette année et profiter de ce film.


    • Mael Le Hir Mael Le Hir 11 août 2006 10:41

      ... mais les 3 copies sont toujours à Paris !

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