« Dédicace fatale », un conte humoristique de Pascal Lepetit qui remet le rire à droite
À l’heure où la gauche est de plus en plus arrogante, incapable de freiner sa fuite en avant wokiste, à l’heure où sa crédibilité intellectuelle ne tient plus que par la complicité de hauts fonctionnaires et de magistrats politisés entièrement acquis à sa cause, il est urgent de prendre l’air, de gagner l’autre rive du fleuve, en lisant de petits chefs-d’œuvre de droite, qui nous réapprennent à rire, et aussi à réfléchir. Comme « Dédicace fatale », de Pascal Lepetit.
Pas plus haut que ses 80 pages, le livre existe en format papier et e-book ; il se lit d’une traite. La couverture (une vieille dame dépressive qui se pinte avec sa bouteille de whisky) représente le personnage principal : Monique Croustiller, militante associative et culturelle, de gauche, évidemment ; c’est l’anti-héroïne de ce conte humoristique, et la dindonne de la farce.
Présidente d'une association locale, dans un village de fiction nivernais, Monique Croustiller, fonctionnaire à la retraite, mariée à un époux effacé et pantouflard, tombe amoureuse (à son âge !) d’un jeune écrivain collapsologue, qu’elle prend pour un gentil gauchiste, alors qu’il s’agit d’un écolo de droite, populiste et proche des milieux identitaires. On précise qu’elle rencontre le jeune homme à l’occasion d’un salon du livre, dont elle est la principale organisatrice.
C’est alors que deux villageois, un droitard d’origine et un gauchiste repenti, vont profiter de cette aventure érotique pour tendre un piège ahurissant et désopilant à la pauvre Monique Croustiller. C’est de bonne guerre : ils en ont assez des salons du livre de Monique, que celle-ci tente systématiquement de transformer en tribunes complaisantes pour écrivaillons gauchistes à la mode ! En clair : il veulent écarter la baba-cool septuagénaire de la présidence associative.
Le piège se referme alors sur Monique, qui va sombrer dans le ridicule le plus achevé, avant de s’éclipser pour aller se faire voir ailleurs, elle et son militantisme dépassé.
L’ouvrage de Pascal Lepetit développe une satire de la bien-pensance gauchiste (pléonasme ?) soutenue par ses cohortes de militants et politiciens, opportunistes ou carrément véreux. La description est aussi drôle que réaliste, et toute personne qui a fréquenté cette faune reconnaîtra, dans les personnages de la fiction, les doubles humoristiques des guignols et des affreux qui peuplent encore, hélas, la dure réalité de tous les jours, celle du lecteur y comprise.
Une citation au passage sur la bien-aimée « justice » de nos chers camarades procureurs et juges politisés face à la liberté d’expression : « Grâce à cette épreuve, grâce sans doute aussi au syndicat de la magistrature qui a des valeurs, notamment celle de savoir accorder une deuxième chance, il aurait pu perdre son travail, il a perdu son penchant pour l’erreur, c’est formidable ! »
La conclusion est sans appel : la culture, au final, ce n’est pas un truc de gauche (et j’ajouterais : l’humour non plus).
À lire absolument, si vous avez cessé de croire en la religion du Grand Soir PS-PC ou LFI !
Florian Mazé
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