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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Du Lego à la Wii

Du Lego à la Wii

Lego fête son cinquantième anniversaire. Un appareil de technologie de pointe testé au CHU de Brest, utilisé pour la rééducation des bras, fonctionne comme la console de jeu Wii. Qu’est-ce qui relie ces deux informations ? Rien, sinon le jeu.

Lego existe encore cinquante ans après sa naissance et il est rassurant de savoir que certains jouets restent communs aux générations qui se suivent, fait de plus en plus rare avec l’évolution rapide de la technique et des modes.

Le Lego résiste à l’invasion des jeux électroniques

En dépit des prédictions de certains experts, les célèbres Lego de notre enfance n’ont pas disparu de l’univers des jeux. Bien au contraire ! La marque Lego fabrique 20 milliards de briques en 2005. Plus de 400 millions d’enfants et d’adultes par an jouent avec des briques Lego.

Le 28 janvier 1958, Godtfred Kirk Christiansen, déposait le brevet de cette brique. Avec deux briques, on peut réaliser 24 combinaisons d’assemblage, et avec six briques plus de 915 millions de possibilités. Il faudra attendre 1949 pour voir arriver les briques à "plots", qui font aujourd’hui l’image de la société. Ces briques à assemblage automatique, faites en acétate de cellulose, étaient conçues dans l’esprit des blocs en bois traditionnels qui pouvaient être assemblés. En 1953, les briques eurent un nouveau nom : Lego Mursten ou "briques Lego".

Le plastique ne fait pas un carton !

Lors du lancement sur le marché des Lego en plastique, de nombreuses livraisons furent retournées au fabricant pour cause de mévente, les gens étant convaincus que les jouets en plastique ne pourraient jamais remplacer les jouets en bois. C’est en 1958 que la brique contemporaine fut développée. 1961 et 1963 virent l’introduction des premières roues. En 1969, le système Duplo fut mis en vente. En 1979, ce fut l’introduction des accessoires spatiaux.

Logo & Lego ! Google fête à sa manière le 50e anniversaire du célèbre jouet.

La Wii et ses applications

La Wii est la 5e console de jeux vidéo du fabricant japonais Nintendo. Elle a comme particularité d’utiliser un système capable de détecter la position, l’orientation et les mouvements de la manette dans l’espace.

Le journal Ouest-France dans son édition du 25 janvier porte à notre connaissance une application utile de la technologie de la console de jeu Wii. Le CHU de Brest accueille, actuellement, deux robots mis au point par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) qui sont testés pour la première fois en France. Ils sont installés dans le service de médecine physique et de réadaptation, en vue d’une industrialisation possible à plus grande échelle dans quelques années.

Le premier appareil est utilisé pour la rééducation des traumatisés crâniens ou des victimes d’accidents vasculaires cérébraux ou encore d’un problème à l’épaule. La machine se compose d’un fauteuil roulant classique, d’un écran plat sur lequel on diffuse des jeux comme le ping-pong, et d’une poignée qu’agrippe le patient. Elle lui sert de raquette, en quelque sorte. "À la différence de la console Wii, la personne souffrant d’un handicap ressent ici certaines sensations plus ou moins fortement, lorsque la raquette frappe la balle par exemple, souligne le Pr Olivier Rémy-Néris, du CHU. Il n’existe pas d’autres robots aussi sophistiqués en France."

Si l’on devait donc comparer les Lego et la Wii, on pourrait affirmer, preuves à l’appui, que la technologie de ce second jouet rendra des services inestimables aux personnes handicapées. C’est un fait indéniable mais si l’on compare ces bons vieux jeux de construction aux jeux des consoles, on est forcé de reconnaître que la créativité est davantage du côté des premiers. Créativité mais aussi contact avec la réalité : le toucher de ces merveilleuses briques, la sensation de l’emboîtement des pièces, le bruit qu’elles font en se détachant. Et puis surtout la vision des petits doigts boudinés de nos bambins qui manipulent ces objets, le regard rêveur, l’air absorbé...

Alors, en définitive, êtes-vous plutôt Wii ou Lego ?

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22 réactions à cet article    


  • haddock 29 janvier 2008 10:07

    Cette affreuse devinette :

     

    Connaissez-vous la différence entre un Clito et un Légo ?

     

    Non ?

     

    Alors continuez à jouer au Légo  !


    • Djanel 29 janvier 2008 10:57

       

      Haddock !!! à la niche !!! Ha.....

       

      La différence entre un clito et un lego, c’est l’emboîtement. L’un est silencieux et l’autre pas.

      Pas toujours, il y a des exceptions. Il ne faudrait pas chipoter sur les manières. Y en a qui fond semblant. Ne cherchez pas les complications. Ce qui est simple s’emboîte simplement comme papa dans maman.


    • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 12:43

      Haddock : On a dit "brique" pas "lubrique" !

       


    • haddock 29 janvier 2008 11:17

      Le lego n’a pas toujours été le système raffiné de construction en briques de plastique qu’il est de nos jours. Les débuts furent humbles : dans son atelier de Billund (Danemark), Ole Kirk Christiansen, un pauvre charpentier ne pouvait imaginer que son entreprise familiale grossirait au point de devenir l’une des plus importantes au monde.

      Le nom de la société fut créé par Ole Kirk Christiansen en 1934, à partir des mots du danois leg godt, signifiant « se joue bien ». Le mot « lego » voudrait dire « je mets ensemble » ou « j’assemble » en latin, bien que ce soit une traduction plutôt libre d’un verbe qui serait ordinairement traduit par « je lie » ou « je rassemble ». Son slogan est depuis toujours « Il ne vaut rien de mieux, que le meilleur ».

      Les débuts
      Briques de base Lego

      En 1916, Christiansen ouvrit une charpenterie à Billund, gagnant sa vie en construisant des maisons et des meubles pour les fermiers de la région, avec l’aide d’un petit groupe d’apprentis.

      Son atelier brûla en 1924 quand un incendie, allumé par ses deux jeunes fils, enflamma quelques copeaux. Non découragé, Ole Kirk prit le désastre comme une opportunité de construire une charpenterie plus vaste et d’augmenter son chiffre d’affaires. Cependant, la Grande dépression eut un impact non négligeable sur ses revenus. En cherchant des méthodes pour réduire ses coûts de production, Ole Kirk commença à produire des versions miniatures de ses produits pour l’aider dans la phase de conception. Ce furent ces modèles réduits qui allaient l’inspirer pour commencer à fabriquer des jouets.

      L’atelier commença à construire des jouets à tirer en bois, des cochons-tirelires, des voitures et des camions. Il eut un succès limité, car les familles étaient pauvres et souvent dans l’impossibilité d’acheter ces jouets. Les fermiers des environs échangeaient parfois de la nourriture contre ses jouets. Ole Kirk se rendit compte qu’il devait continuer à produire des objets utiles en plus des jouets pour maintenir son entreprise. Au milieu des années 1930, le bref engouement pour le yo-yo lui fournit une période d’activité, jusqu’à sa fin soudaine. De nouveau, Ole Kirk tourna cet incident en sa faveur, transformant les composants du yo-yo en roues. Son fils Godfred se mit à travailler dans l’entreprise.

      Ole Kirk se mit à la page et commença à produire des jouets avec ce nouveau matériau. L’un des premiers jouets modulaire était un camion qui pouvait être désassemblé puis remonté. Ce ne fut qu’en 1949 que les briques à « plots », qui font aujourd’hui l’image de la société, furent développés. Ces « briques à assemblage automatique », faites en acétate de cellulose, étaient conçues dans l’esprit des blocs en bois traditionnels qui pouvaient être assemblés. Le concept révolutionnaire, cependant, était que ces briques en plastique pouvaient être « verrouillées » ensemble. Elles ont plusieurs « plots » au sommet, et un fond avec des trous carrés correspondant. Elles adhéraient ensemble mais pas trop pour pouvoir être séparées. En 1953, les briques eurent un nouveau nom : LEGO Mursten, ou « briques LEGO ».

      L’utilisation de plastique pour les jouets était peu estimée par les détaillants et les consommateurs de cette époque. De nombreuses livraisons furent retournées suite à des ventes insuffisantes : on pensait que les jouets en plastique ne pourraient jamais remplacer ceux en bois. En dépit de ces critiques, cependant, les Christiansen persévérèrent. En 1954, Godfred était devenu le responsable de la fabrication.

      Ce fut sa conversation avec un acheteur étranger qui lui fit entrevoir l’immense potentiel que représentait un « système » complet, mais les briques avaient encore quelques problèmes techniques : leur aptitude au « verrouillage » était limitée, et elles n’étaient pas très polyvalentes. C’est en 1958 que la brique contemporaine fut développé. Elle fut améliorée avec des tubes creux dans la partie inférieure. Cela ajouta du support dans la base, permettant une adhérence détachable bien meilleure, tout en élargissant la palette de possibilités.

      La même année Ole Kirk mourut et Godfred hérita de la direction de la société.

      Croissance

      Lego allait progresser substantiellement les années suivantes. En 1959, la division Futura fut fondée. Sa petite équipe était chargée de produire des idées de nouveaux projets. Un autre incendie frappa l’entreprise en 1960, consumant presque tout le stock de jouets en bois : heureusement, la ligne plastique était suffisamment forte pour rester seule en fonction. À la fin de l’année, le personnel se composait de quatre cent cinquante personnes.

      1961 et 1963 virent l’introduction des premières roues Lego, un ajout qui élargit le potentiel pour construire des objets roulants et des objets pour les préscolaires.

      En 1963, l’acétate de cellulose, qui souffrait de décoloration et de vrillage, fut abandonné au profit de l’acrylonitrile butadiène styrène ou ABS, qui sert toujours pour fabriquer les briques de nos jours. L’ABS présente de nombreux avantages : il est résistant à la chaleur, aux acides, aux sels, aux produits chimiques et il est non toxique. De plus, sa tenue dans le temps est excellente. En 1964, un livret de conseils fut inclus pour la première fois.

      L’une des séries qui eut le plus de succès, l’ensemble ferroviaire, fut disponible en 1966. Le module avait un moteur de 4,5 volts et, deux ans plus tard, fut muni d’un moteur de 12 volts. Le 7 juin 1968, le parc Legoland fut ouvert à Billund. Ce parc à thème présentait des modèles complexes de villes. Il prit beaucoup d’ampleur ultérieurement, permettant d’accueillir plus d’un million de visiteurs payants par année. Plus de huit millions de modules furent vendus en 1968.

      En 1969, le système Duplo fut mis en vente. Les briques avaient une dimension double, les rendant plus sûres pour les très jeunes enfants ; les deux systèmes restaient compatibles, ce qui facilitait la transition.

      Expansion

      Lego commença à cibler le marché féminin avec l’introduction de meubles et de maisons de poupées en 1971. L’année suivante, ce fut la construction de bateaux avec des coques qui flottaient. Le fils de Godfred, Kjeld, rejoignit les cadres de l’entreprise.

      En 1974, une usine fut ouverte à Enfield dans le Connecticut et les premiers personnages apparaissent. Ce sont des personnages basés sur une pièce de torse et où se montent la tête et les bras, et dont le reste du corps est à monter avec des pièces standards. Ils sont parfois appelés « maxifig » par opposition à ceux plus populaires (et toujours actuels) qui arriveront en 1978 : les « minifig », qui remplacent les figurines de même taille, statiques et sans visage, apparues en 1975.

      Les « séries pour expert » furent introduites en 1975, comprenant des pièces mobiles comme des engrenages, dents, axes et leviers, et qui permettaient la construction de modèles réalistes comme des automobiles avec une direction et un moteur fonctionnels.

      En 1979, ce fut l’introduction des accessoires spatiaux avec des fusées et autres engins intergalactiques. Les séries SCALA permirent aux jeunes filles de se distraire avec la bijouterie.

      Depuis les années 1960, les éducateurs utilisent les briques pour développer la créativité et la capacité à résoudre des problèmes. Ce que l’entreprise appuya particulièrement avec son département Lego Dacta.

      En 1977, la gamme pour experts changea de nom pour devenir les Lego Technic. En 1986, les accessoires électriques furent disponibles ainsi qu’un embryon de contrôle par ordinateur. En 1987, ce sont les composants pneumatiques qui enrichissent l’expérience. En 1988, le premier concours fut organisé. En 1990 apparaissent une voiture de course et un véhicule tout-terrain, avec un niveau de détails et un réalisme accrus. En 1991, un régulateur de vitesse devint vite indispensable pour les mordus de train.

      En 1992, deux records Guinness furent homologués. Le premier, qui comprenait 400 000 briques, mesurait 4,45 m par 5,22 m : c’était un château pour la télévision suédoise. Le second était un train de 545 m de long, avec trois locomotives. Duplo fournit un tournevis, une pince, des boulons et des écrous. La ligne Paradisa avec des couleurs pastels est destinée aux filles. En 1993, Duplo avait un train et un « brickvac » en forme de perroquet pour ramasser les briques éparpillées sur le sol.

      Les couleurs les plus fréquentes des ensembles de base sont rouge, jaune, bleu, noir, blanc et gris clair. D’autres couleurs furent disponibles à la fin des années 1990. Les briques vertes furent proscrites pendant longtemps, car on craignait qu’elles ne soient employées à construire des véhicules militaires, faisant du Lego un jouet militariste, mais cette peur semble avoir diminué. Les minifig ont la « peau » jaune, à l’exception de quelques joueurs de basket-ball et de la réplique de Lando Calrissian, personnage de La Guerre des étoiles, lesquels avaient une « peau » brune. Ce détail a été la source d’accusations de racisme envers la société Lego, mais une réponse communément donnée par les amateurs est que la peau humaine n’est jamais du même jaune que celle des figurines.

      Au XXIe siècle, Lego propose des jeux vidéo, comme Lego Star Wars, Lego Racers, Bionicle The Game, etc.

      La société accusa ses nouveaux concurrents de plagiat à la tombée du brevet. L’avocat adverse surprit tout le monde en retournant l’accusation.

       

      repris sur Wikipédia

      Lire la suite ▼

      • patrice69 patrice69 29 janvier 2008 12:17

        Merci à l’auteur d’avoir vulgarisé l’article de Wikipedia sur les legos.

        Pour ceux que cela interesse :

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Lego

        Cordialement,

        Patrice.


        • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 12:45

          J’ai pas trouvé grand chose sur le Web : wikipedia et un article de la Tribune de Genève. Dommage, j’aurais aimé trouvé de belles photos de créations en Lego.

           


        • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 12:49

          Lois des Lego :

          - Première loi : "Les hommes naissent libres et Lego".

          - Deuxième loi : "Lego c’est bon pour l’ego".

          - Troisième loi (qui découle de la précédente ) : "Soyons Legocentriques !"

          Ces trois lois ne s’emboîtent-elles pas ?

           


        • pallas 29 janvier 2008 12:29

          Les jouets, c’est un domaine important sur l’evolution de l’enfant. Quand j’etais jeune, il y avait les lego techniques electriques, auquel ont pouvai inventer des tas de choses au grée de son imagination, avec des moteurs electriques, j’avai melanger le lego technique, avec du balsa, pour crée un planeur motorisé. La créativité en somme avec ces mains et son cerveau. Le jouer d’aujourd’hui, une console, c’est comme la television, ont est spectateur d’un scenario, ont ne l’invente pas, avec les legos avec ces copains ont créeaient un scenario, c’est pareil avec les figurines qu’avaient les jeunes filles avec leurs poupée, aujourd’hui c’est scenarisé, rien a crée, rien a inventé, c’est les Sim’s, une horreur social. Les jeunes filles et garçons, se lancent a corps perdu dans un monde virtuel oubliant la realité. Les jeux de massacre, les doom’s ou half lifes, font que le gamin tuera de sang froid, sans sentiment, suivant un scenario, la television c’est la meme chose. La violence pour la violence, sans un but d’idéal est nocif pour la construction de la personne. Deja nous assistons a des errances psychologiques, un jeune qui assassine dans son etablissement, ou bien devenir autiste, mais le pire, c’est de vouloir recrée dans le monde réel ce qu’il a vu dans son monde virtuel, c’est a dire que le jeune individu ne se crée plus, il reproduit ce qu’il voit, a ce moment la, il est sensible a toutes idées, donc celui de la Mode immediate, comment t’habiller, vivre, aimer, penser. j’ai fini


          • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 12:52

            Wii-Wii au pays des jouets...

             


          • morice morice 29 janvier 2008 19:18

            Merci La Taverne.. bon je retourne finir la girafe de mon fiston.. purée c’est dur une girafe en Lego !


            • morice morice 29 janvier 2008 19:22

              On peut rien faire avec « libres et Duplo », il est vrai, mince. Les petits se retrouvent enchaînés. Excellent, Mr La taverne, ecellent !!! on emboîte le pas ! Que dis-je, on ajuste les plots. Et on devient ainsi le roi du plot.


            • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 19:45

              Quoi Morice, encore la thèse du con plot ?


            • Avatar 29 janvier 2008 21:14

               

              Bonsoir Taverne,

              Alors comme ça, c’est vous qui vous coltinez les infopublicités maintenant ?

               

               


              • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 21:42

                Attention, je tire vite : j’ai le colt inné.


              • haddock 29 janvier 2008 21:53

                taverne , celle-là est bonne .

                 

                Le colt inné .


              • pixel pixel 29 janvier 2008 21:26

                La Taverne se fait tous les spots, pourvu qu’il soit sur la vague.


                • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 21:41

                  Roi de la pub est attirant comme roi des spots.

                   


                • Bernard Dugué Bernard Dugué 29 janvier 2008 21:38

                  C’est exact que le lego permet de résoudre des problèmes mais hélas, pas des problèmes de lego

                  La construction de soi


                  • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 21:49

                    Ni la recherche de l’autre et pourtant on cherche à s’emboîter dans notre moitié, notre alter lego.

                     

                     


                  • Avatar 29 janvier 2008 21:53

                     

                    Moi c’est l’inverse Taverne : j’ai un gros lego et il s’emboite pas aisément avec les petits legos


                  • Djanel 30 janvier 2008 08:22

                     

                    Si Dugué est philosophe moi je suis quoi ? Un con perdu parmi tant d’autres.

                     

                    Dugué je ne veux pas que vous me considériez comme étant votre père fouettard mais je ne peux pas vous laisser dire des bêtises plus grosses que vous en si peu de mots. Ce vilain jeu de mots que vous faites avec le lego qui est un jeu de construction pour les gamins et le mot ego que vous n’arrivez pas à orthographier et qui désigne ce moi qui ne peut-être que la simple représentation de l’idée que nous avons de nous même. Aie…il y a sophisme.

                     

                    Vous êtes donc narcissique Dugué et vous ne le saviez pas. L’idée que nous nous faisons de nous et dont nous contemplons l’image à l’instar de Narcisse est trompeuse et divise notre âme en deux ce qui donne la schizophrénie. Bonjour la folie quand elle détermine notre comportement.

                     

                    Vous faut-il une démonstration ? Normalement non puisque vous prétendez le savoir en vous déclarant philosophe.

                     

                    Comment en suis-je arrivé à cette conclusion ? C’est simple Kant vous le direz mieux que moi. Les legos qui ne sont que de petits cubes que l’on emboîte pour former un objet, ne sont que des concepts spatiaux. C’est à dire des objets existant dans l’espace hors de soi. Comme cet écran où vous lisez mon texte !

                     

                    Ensuite vous parler de construction de soi, vous n’avez pas quitté les représentations spatiales  pour parler de votre ego (vous-même)

                     

                    Conclusion vous existez en dehors de vous-même ce qui est le caractère du narcissisme. Impardonnable pour quelqu’un qui se vante être un philosophe. 

                     

                    L’ « ego » est la simple conscience que nous avons de nous même, elle ne peut être qu’une sensation toujours changeante selon nos humeurs et nos émotions ( en philo : accidentelle ou contingente) Cet ego ne peut donc exister que dans le temps et non dans l’espace. Donc la représentation que vous avez de vous-même n’est qu’une idée. Votre curriculum nous le confirme. Ho !!! Combien vous avez de l’estime pour vous-même.

                     

                    Et pour conclure, vous nous dites que vous n’êtes encore qu’en construction malgré votre age et cela risquerait de durer jusqu’à votre mort. Dur, dur la philo quand elle sort des sentiers battus. N’est-ce pas.

                    Lire la suite ▼

                  • pixel pixel 29 janvier 2008 22:00

                    La Taverne

                    Votre jeux de mot est un aveux. Reste à mettre un nom sur votre roi et vous serez conscient.

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