Femmes, on nous aime !
Il existe certaines chansons dédiées aux femmes. Mais rien que pour elles. Elles mettent en avant la complexité de la femme. Histoire de se remettre en tête quelques déclarations...
En 1982, un certain Julien Clerc nous chante « Femmes, je vous aime ».
Balançant entre « quelquefois si douces... quelquefois si dures », il déclarait alors : « Je n’en connais pas de faciles, je n’en connais que des fragiles et difficiles ».
Il nous désirait, ou même pire...
En 1986, Renaud, avec sa gouaille habituelle chantait « Miss Maggie ».
Que l’on fût « femme du monde ou bien putain (...) femme normale, star ou boudin, femelles en tout genre », il nous aimait.
Il semblait qu’il n’ y avait pas de « gonzesse hooligan, imbécile ou meurtrière » ni vulgaire.
Il concluait que « dans cette humanité, les assassins sont tous des frères, pas une femme pour rivaliser ».
Il nous aimait, pour notre faiblesse et pour nos yeux.
En 2005, Louis Bertignac, accompagné de la voix rauque de Carla Bruni, chante « Les frôleuses ».
Et là, c’est un déferlement... 54 adjectifs nous qualifient, dans des vers plus beaux les uns que les autres.
S’il concède qu’elles sont « frôleuses, charmeuses, frileuses (...) brûlantes, fondantes, cassantes, soûlantes (...) promesses et caresses », elle rappelle qu’elle sont « gentilles, indispensables (...) multiples, sensibles, joueuses, flexibles (...) touchantes, grondantes, ardentes, charmantes, troublantes ».
Il accuse : elles sont « extrêmes », elle valorise : « exquises » et chacun son tour : « pénibles, paisibles, nuisibles, sensibles ».
Il avoue : « Elles sont charme qui désarme, qui me coûte des larmes »
Elle console : « Elles sont voix de velours, elles valent tous les détours ».
Quelle chance ! Avoir des hommes qui nous aiment dans leurs chansons et qui l’avouent, s’en défendent, l’acceptent, s’attristent, s’en amusent...
Merci, messieurs, de nous révéler aussi complexes que possible.
Mais du côté des femmes, existe-t-il de ces déclarations ? Non pas sur un homme, celui qu’elles aiment... mais les hommes en général ?
Serions-nous alors « muse éternelle » sans espoir de retour ?
Le mystère féminin semble plus étrange, et plus digne à chanter, que le masculin...
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