François Villon, le poète mauvais garçon
Ainsi débuta la poésie française.
On ne connaît pas précisement la date de naissance de François Villon ni celle de son décès. On suppose qu'il est nait en 1431 ou 1432 et mort après 1463 soit agé d'une trentaine d'années. Il fut le premier en date des poètes français modernes. Ses aventures de mauvais garçon ont laissé des traces précises dans les archives judiciaires. Sa vie pourtant reste bien obscure. Son nom même est incertain ; celui qui l'a rendu immortel lui fut donné par son "plus que père", peut-être son père naturel, le chamoine parisien Guillaume de Villon. Les premiers actes qui mentionnent le poète le nomment François de Montcorbier, alias des Loges.
A Dix-huit ans, il est reçu bachelier à la faculté des arts (et lettres) de l'université de Paris ; en 1452, licencié et maître és arts. Mais dés 1455, dans une rixe, il tue un prêtre et doit quitter Paris. L'année suivante, aux environs de la Noël, il participe à un vol par effraction au collège de Navarre. En 1461, il est emprisonné à Meung-sur-Loire. Le 2 octobre, il est délivré par ordre de Louis XI. Villon est à Paris au début de 1462, il y compose et met au point son "Testament", où il enchasse beaucoup de petites pièces composées antérieurement. Le 3 novembre 1462 il est en prison, au Châtelet, sous inculpation de vol. Libéré quelques jours plus tard il participe à une rixe, est à nouveau arrêté et, cette fois, condamné par sentence de Châtelet à être pendu (1463). Le jugement est annulé en appel mais le poête est banni de Paris pour dix ans (5 janvier 1463). Ensuite on perd sa trace.
Le "cas Villon" est bien mystérieux. Nous le voyons mêlé aux pires compagnies, mais en relation aussi avec de grands personnages. Tout en lui est contradiction. Dans son "Dialogue du corps et du coeur" il fait dialoguer ses mauvais instincts et sa conscience. Un sens aigu de la réalité, l'art de la faire revivre par le choix du mot précis, du détail observé, la hantise de la mort, l'effroi de la corruption du corps et de celle de l'âme, une technique infaillible, des délicatesses exquises dans le choix des sonorités et du rythme, de grandes audaces et des remorts poignants, un mélange constant de piété et d'irrespect.
Villon est le seul homme de son temps qui ait fait de la poésie personnelle, qui ait mis hardiment et sincèrement sa vie dans son oeuvre, la vie d'un bohème et d'un fripon, car il fut tout cela et pis encore. Mais il a souffert, il a aimé, il s'est repenti et il a pleuré ; et cette confession naïve, profonde, a donné à ce truant de lettres une sensibilité de génie. Villon a trouvé le talent et l'immortalité par l'individualisme et le moi.
C'est un poête en avance de plusieurs siècles, non seulement par les sentiments, les sujets et l'esthétique, qui tranchent avec la production des "romanciers confus" de son temps, mais il est en avance surtout par la qualité de ces vers, toujours droits et pleins, simples et robustes, d'inspiration directe et limpide. Nul n'a plus délicieusement tourné refrains et ballades. Sauf le sens de la nature, qui lui manquait absolument, ce versificateur d'esprit et de métier à toutes les qualités intérieures du talent, retentissement d'âme, mélancolie, obsession de la mort, sentiment de l'angoisse et du néant, et en même temps toutes les qualités exterieurs d'éxecution, truculence, verve, relief des mots, jusqu'aux audaces et aux paillardises de Rabelais.
Ce qui a desservi Villon c'est sa langue. Son talent devance sa langue de deux cents ans. Archaïque et difficile à lire, sa langue l'a trahi devant la postérité et, pour une partie de son oeuvre, écrite en argot, la trahison a été complète : la clef de ces vers est perdue. Supposez la langue fixée, Villon eût été Marot, la profondeur en plus ; il eût été Malherbe ; il eut été Lafontaine, enfin le maître matériel et visible de cette lignée de poêtes qui va jusqu'à Voltaire et Béranger... Vilon est moderne. Désorthographiez-le. Il date d'hier.
Tels sont quelques-uns des traits qui, à mon gout, font de Villon le premier poète de Paris et l'un des plus grand poète de France.
Vous trouverez l'ensemble de ses oeuvres libre de droits ici en fichier .pdf (7,6mo)
77 réactions à cet article
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Bonjour à tous et pardon aux lecteurs pour l’affreux « l’un des plus grand poète » que vous corrigerez par vous même.
C’est un premier article, toutes les critiques sont les bienvenues.
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Et grand merci aux personnes qui ont permis de laisser la place aussi à ce genre d’article dans une actualité si chargée ces temps-ci.
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@Gilbert Gosseyn
Sans vouloir refroidir votre enthousiasme, votre article ne remet pas en cause la doxa de messieurs certains censeurs... pardon, certains « modérateurs » du site.
Pouvez-vous nous indiquer le nom de l’oeuvre, en illustration, et de son auteur ?
Cordialement
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Je viens de trouver assez facilement d’ailleurs, ses oeuvres complètes et toujours libre de droits au format .epub pour une plus grande facilité de lecture par rapport aux pattes de mouches des photocopies du format .pdf ICI donc.
Bonne lecture à tous. -
@Germain de Colandon
"Sans vouloir refroidir votre enthousiasme, votre article ne remet pas en cause la doxa de messieurs certains censeurs... pardon, certains « modérateurs » du site.«
Mon article ne remet pas en cause cette doxa que vous constatez car ce n’est pas son sujet. Ne tient qu’à vous d’écrire un article à propos.»Pouvez-vous nous indiquer le nom de l’oeuvre, en illustration, et de son auteur ?"
Il s’agit d’Anton Batov dont vous pouvez retrouver les compositions ICI.Bien à vous.
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@Gilbert Gosseyn
La syntaxe était quelque peu brouillon, je n’en disconviens pas. Votre article n’est pas en cause. Aussi serai-je plus explicite.
Tant que « nos bien-pensants » ne seront pas remis en question, ni vous ni moi, nous ne saurions les troubler ou, encore, pour être plus direct, nous ne pourrions les offusquer de quelque manière qu’elle fût.
Pour en revenir à votre article, je me suis toujours demandé si Gringoire, le neveu de Dom Claude Frollo (Notre-Dame de Paris, de Hugo, prénommé Victor-Marie), n’avait point été
inspiré par Villon alias François de Moncorbier.
Bien à vous
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@Gilbert Gosseyn
Êtes-vous certain pour Anton Batov ? Votre lien me donne l’impression que nous sommes en décalage avec l’oeuvre illustrant votre article ?
A vous lire
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@Germain de Colandon
"Tant que « nos bien-pensants » ne seront pas remis en question, ni vous ni moi, nous ne saurions les troubler ou, encore, pour être plus direct, nous ne pourrions les offusquer de quelque manière qu’elle fût.«
Je suis entièrement d’accord avec vous. Croyez-vous en une révolution ?
»Pour en revenir à votre article, je me suis toujours demandé si Gringoire, le neveu de Dom Claude Frollo (Notre-Dame de Paris, de Hugo, prénommé Victor-Marie), n’avait point été inspiré par Villon alias François de Moncorbier. "
Merci, la question est très intéressante mais malheureusement dépasse mes compétences historiques. Je vous invite à faire quelques recherches sur internet et vais voir de mon coté ce que je peux trouver pour y répondre.
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@Germain de Colandon
Ceci pour vous en persuader. Par ailleurs l’oeuvre est signée et datée en bas à droite.
Au plaisir
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@Germain de Colandon
Il faudrait que je me replonge dans l’œuvre de Hugo pour vous répondre. Avait-il connaissance à son époque du diablotin ? Avait-il eu la possibilité de lire la « Ballade pour prier Notre-Dame » mais surtout de connaître la vie de Villon pour en forger un personnage près de 4 siècles plus tard ? Les premières éditions de ses œuvres (« Le Lais » et « Le Testament ») datent de 1489 donc oui pourquoi pas. Les grands écrivains sont des éponges. Il avait là une bonne source d’inspiration.
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@Gilbert Gosseyn
Re-bonjour !Il semblerait que V H se fût inspiré d’un certain poète et dramaturge Pierre Gringore (1475-1539), un de mes compatriotes Normands, pour son Pierre...Gringoire.
Cordialement
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@Germain de Colandon
Bonjour,
Le mystère est élucidé. Et parfois il suffit de ne pas chercher bien loin.
Merci et passez un bon dimanche. -
@Pirate
Merci pour cette précision et pour votre vote.
"a mon avis Hugo connaissait bien Villon j’ai récemment lu un poème de lui où un passage fait méchamment penser à un autre passage de la ballade des pendus et pourtant il y parle de guerre«
Les génies savent se servir de tout.
»je vous avoue que j’en ai ras le bol de cette oscillations des articles entre l’Ukraine et Palmade."
J’avoue moi aussi que le spectacle n’est vraiment pas terrible. Heureusement je ne paye pas
.
Dans leur paranoïa complète un camp m’a affirmé que j’étais le doublon de Aita (que je salue s’il me lit) et de l’autre pour je ne sais plus qui.
A mon avis ils passent trop de temps derrière leur écran à la recherche d’une reconnaissance qui ne viendra jamais, du moins pas ici. C’est triste car en remontant le fils des articles sur plusieurs années, j’ai trouvé des perles avec de supers commentaires. Peut-être que l’age d’or A.V. est passé.
Bonne soirée. -
Brassens aura aussi rendu hommage à ce grand poète dans plusieurs de ces chansons, comme me l’a rappelé une personne qui se reconnaîtra.
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@Gilbert Gosseyn (Le monde des non-A ?)
En musique :Ballade des dames du temps jadis
Merci pour ce billet sur Villon
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@Astrolabe
Merci à vous d’y participer.
Oui oui, c’est bien le personnage du roman -
@Gilbert Gosseyn
« Les regrets » de François Villon, dit par Georges Brassens
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Lorsque l’on évoque François Villon, chacun se souvient de ce poète mauvais garçon finissant sur une lugubre potence, les corbeaux qui « cavent » les yeux des pendus. Telle était la triste destinée des artistes voyous, pour beaucoup d’entre eux. Villon François nous laisse sa ballade qui nous a marqués en classe de sixième, et ces corbeaux, et cette prière. L’épitaphe de Villon en forme de ballade : « La ballade des pendus »
Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les coeurs contre nous endurcis,Car, se pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis. Vous nous voyez ci attachés cinq, six : Quant de la chair, que trop avons nourrie, Elle est piéça dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et poudre. De notre mal personne ne s’en rie ; Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Se frères vous clamons, pas n’en devez Avoir dédain, quoique fûmes occis Par justice. Toutefois, vous savez Que tous hommes n’ont pas bon sens rassis ; Excusez-nous puisque nous sommes transis, Envers le fils de la vierge Marie : Que sa grâce ne soit pour nous tarie, Nous préservant de l’infernale foudre. Nous sommes morts, âme de nous harie, Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis ;
Pies, corbeaux, nous ont les yeux cavés
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis ;
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
À son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d’oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Prince-Jésus, qui sur tous a maîtrie,
Garde qu’Enfer n’ait de nous seigneurie :
À lui n’ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n’a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
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@gorguetto
Tout tombe juste, tout tombe droit, merci beaucoup pour votre choix et sa transcription. -
A lire « Je , François Villon » de Jean Teule (malheureusement décédé il y a quelques mois).
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@Aita Pea Pea
Merci pour la référence que j’ai souvent croisé dans l’élaboration de cette article. Un amoureux de plus ... -
Merci pour votre article et l’oxygène que vous apportez, trop rare dans la période.
"Villon est le seul homme de son temps qui ait fait de la poésie personnelle, qui ait mis hardiment et sincèrement sa vie dans son oeuvre,"
Nous nous faisons tous un jour ou l’autre piéger par les mots et les faits que l’on nous rapporte qui nous instruisent de la trame de l’histoire connue. Qui tout en nous permettant de nous situer nous limite aussi si nous n’y prenons pas garde.
Villlon est le seul en son genre qui soit parvenu jusqu’à nous. D’autres tout autant poètes ont existé pour eux-mêmes et leur entourage et rencontres sans sortir de l’anonymat de l’histoire pour mille raisons, circonstances, volonté propre peut-être, liées ou non à l’époque où la modestie de la condition anonymisait la plupart de ceux qui nous ont précédés. Comment en aurait-il pu être autrement ?
Combien aussi n’ont pas passé la barrière de l’écrit dans un monde très peu alphabétisé où dans la vie des plus nombreux l’oral et sa transmission primaient sur l’écrit et aussi la langue des dominants de l’époque. Il me semble que ce courant a toujours irrigué et nourrit la vie des gens y compris bien sûr ceux qui au bon endroit au bon moment ont pu laisser des traces pour notre plaisir, notre goût de découvrir, partager et transmettre et qui nous nourrissent encore de leurs échos.
Aujourd’hui même aussi, combien de poètes, d’artistes en tous genres, s’expriment tranquillement autant par besoin que par envie et mènent leur vie à l’écart des circuits de la notoriété et des affaires ? Si l’art et les artistes nous touchent, à des siècles ou des millions d’années de distance quelquefois, c’est parce que nous avons tous en commun sans avoir les mêmes moyens et envie de les exprimer, la sensibilité et la créativité qui nous caractérisent en tant qu’êtres humains.
Bien sûr, tout ce qui existe et a été porté à notre connaissance et est parvenu jusqu’à nous est un trésor commun que nous n’avons pas fini de découvrir et partager. Bien loin de ceux qui n’ont pas pu s’empêcher d’en faire un moyen de domination culturelle ou de spéculation financière. Il n’en tient qu’à nous.
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@Octave Lebel
Merci à vous pour votre compréhension et les développements que vous y apportez."combien de poètes, d’artistes en tous genres, s’expriment tranquillement autant par besoin que par envie et mènent leur vie à l’écart des circuits de la notoriété et des affaires ?"
Remarque si juste ... c’est mon cas. Écriture et musique comme exutoire, c’est bien la première fois que je me trouve publier sur un site. Pour la musique, c’est un peu différent car j’ai très souvent joué en public sans jamais avoir eu le moindre désir d’être reconnu. Le plaisir de voir les gens danser comme seul horizon éphémère ...
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J’apprécie de tels articles, ainsi que les commentaires instructifs qui suivent. Je ne connais pas grand chose à Villon, outre ses poèmes les plus célèbres, et sa vie hors des clous, je peux juste dire que c’était un poète extraordinaire qui a marqué mon adolescence. On pourra aussi se poser la question de l’enfance d’un brigand, dépourvue peut-être de cadre moral, de stabilité affective, voire asssombrie peut-être par des abus peu catholiques, allez savoir... Les vrais poètes sont toujours, toujours des écorchés vifs..
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@ZenZoe
J’apprécie de tels commentaires
« Les vrais poètes sont toujours, toujours des écorchés vifs.. »
Je confirme, même si mon apport à la poésie et nul, j’ai pu remarquer que mes travaux musicaux et écrits étaient bien plus recherchés, fouillés, satisfaisants et féconds (à mon goût) en période de crise personnelle qu’en période de béatitude amoureuse. Ce constat m’a parfois poussé, je l’avoue, à justement créer ou plutôt exagérer, peut-être inconsciemment, ces moments de mélancolie, bien que la vie et sa sinuosité soit suffisante dans ces apports à la création. Mais cela vous le savez certainement.
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@ZenZoe
Bonjour. Oui moi aussi qui trouvait barbante la poésie au collège ;et d’un coup on vous proposait Villon ...la claque comme on disait à l’époque. Et la connaissance du picard parlé me facilitait la compréhension de ce vieux français. -
Rebonjour Gilbert Gosseyn,
Je n’ai de la poésie de Villon que des souvenirs d’école, forcement lointains...mais je crois que notre prof de français avait omis quelques détails...
En réponse au commentaire de ZenZoe, malheureusement (mais c’est encore une autre question, car heureusement, la douleur, ou crise profonde, sert au moins a la creation) oui, « ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare »...
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@Pauline pas Bismutée
Merci pour votre passage.
"Je n’ai de la poésie de Villon que des souvenirs d’école, forcement lointains...mais je crois que notre prof de français avait omis quelques détails...«
N’hésitez donc pas à télécharger ses œuvres grâce au lien mit dans l’article. (Clique bouton droit de la souris et dans le menu déroulant cliquez sur »enregistrer la cible du lien sous"). Bonne lecture. -
Avant Villon, il y a eu Rutebeuf. Quelques grands auteurs-compositeurs de chansons ont fait plus pour faire connaitre ces poètes que tous les universitaires. Pour Villon, on pense à la chanson de Brassens « Les neiges d’antan » et pour Rutebeuf à celle de Léo Ferré « Pauvre Rutebeuf ».
Merci pour cette évocation d’un grand poète-mauvais-garçon qui écrivit d’ailleurs « La ballade des pendus » avant d’aller se faire pendre ailleurs.-
@Jean Dugenêt
Je peux enfin mettre un nom sur le seul commentaire (positif en plus) que j’ai reçu en modération et qui m’empêcha de corriger les fautes d’ortho. de peur qu’il ne soit effacé et le vote qui l’accompagne avec
. Il me tardait donc de vous répondre et de vous en remercier.Je ne connais pas les écrits de Rutebeuf le jongleur borgne sinon par la chanson de Ferré. Je m’en vais donc suivre cette piste ... que j’espère réjouissante.
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@Gilbert Gosseyn
Bonjour,
Merci pour ce billet.
Rutebeuf est aussi très fascinant, on trouve son oeuvre sur le web, sans doute chez Gallica entre autres.Ici un lien pour apprécier « Le Dit de la Griesche d’Yver » popularisé, revu et raccourci par Ferré. Mais l’ensemble de ses textes est très intéressant, et il y en a pas mal, longs ou courts.
Ici le texte a été modernisé à la mode du 19ème siècle. En se concentrant, ça se lit correct... Mais en cherchant on peut tout trouver revu 21ème.
https://fr.wikisource.org/wiki/Rutebeuf_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_1839/De_la_griesche_d%E2%80%99yver
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@Seth
Oups... je n’avais pas réalisé que je vous envoie sur une table des matières.
Mais à quelque chose malheur est bon et c’est aussi bien : vous avez pas mal de textes et pour celui dont il est question, c’est le 4ème « De la Griesche d’Yver ».
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Seth
Merci pour toutes ces précisions sur un Rutebeuf que j’avoue ne pas connaître sinon de nom par la chanson de Ferré.
J’ai trouvé une compilation de ces oeuvres par Léon Clédat que je ne m’enquerrai pas de consulter ICI en format .epub (9,1mo) et ICI au format .pdf (5,2mo). Public Domain Mark 1.0Bien à vous.
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« Manquerai pas ». P.tain de correcteur !
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@Gilbert Gosseyn
merci pour cette article et pour le lien vers les oeuvres complètes (416 pages enorme
) qui va me permettre de découvrir vraiment Villonla ballade des pendus à l’école comme tout le monde mais même si ça m’avait marqué, j’étais sûrement trop jeune pour faire l’effort linguistique qui m’aurait permis de l’apprécier
merci aussi à Dugenêt pour Rutebeuf que j’irai découvrir avec curiosité
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@chat maigre
Merci à vous pour ce commentaire.
Je viens de trouver le fichier des Oeuvres complètes de Villon au format .epub pour en faciliter la lecture je vous le re-post ICI. Bonne lecture -
mais le poête est banni de Paris pour dix ans (5 janvier 1463). Ensuite on perd sa trace.
Après son bannissement Rabelais affirme l’avoir rencontré dans la region
tourangelle... !!
Le pire est ce qu’il fit subir à celle qu’il aimait et la façon dont elle finit sa vie... !!
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@TSS (...tologue)
Merci pour ces indications.
« Qui aime bien châtie bien » dit le dicton populaire. -
Merci de nous rappeler Villon et de partager avec nous son œuvre complète.
Nous l’avions récité en classe de CM1 avec cette fameuse ballade des pendus. Nous récitions beaucoup de poésie à l’école.
Aujourd’hui, les poèmes, je ne fais que les lire
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Merci Adèle Coupechoux pour vos remarques.
« Aujourd’hui, les poèmes, je ne fais que les lire »
Mais rien ne vous empêche de les réciter, ils sont fait pour cela et certains chantent si bien.
Si l’on attribut à Gutenberg l’invention de la typographie au décidément fécond treizième siècle, les livres étaient principalement réservés au clergé et aux riches bourgeois qui savaient les lire, le mode de transmission était essentiellement oral. Les troubadours se baladaient de villages en châteaux pour y colporter les nouvelles ... en chantant. Imaginez aujourd’hui les gros titres de la presse en vers .Bon dimanche.
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Rebonjour Gilbert G
Bonjour Pirate
J’ai regardé la vidéo que vous m’aviez mise en lien concernant Internet (Benjamin Bayart). En fait j’avais déjà vu une interview avec lui il y a un bon moment sur Thinkerview (que je recommande, les interviews sont longues mais super intéressantes)
Concernant ce qui se passe (et les magouilles, on voit ce qui arrive quand on les expose !!!!), si quelqu’un connaît un site « normal » ou on peut échanger avec respect ?
Je suis en Asie et viens ici pour me divertir (pas déçue
!), et « récupérer » mon français.Je n’ai rien contre les « prises de bec », les discussions animées, hein, comme dans la vraie vie mais je suis absolument atterrée par la descente vertigineuse du niveau (je sais maintenant d’où ça vient mais ce n’est pas le sujet).
C’est vraiment dommage, je vous assure qu’il y a encore des gens bien et sympas sur ce site (je ne vais pas les nommer, je crois qu’il est facile de les reconnaitre)
Il serait peut-être temps de se regrouper ? Ailleurs ? Des suggestions ?
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@Pauline pas Bismutée
Je précise que j’étais infirmière (une « trop con pour être toubib ») et ai enfants et petits-enfants...je mets ça ici puisque je ne m’en suis jamais cachée (et pourquoi m’en cacherais-je d’ailleurs, ce qui ne m’empêche nullement d’être insultée en tant que porte drapeau des LGBT
, bla, bla)
Aussi fait d’autres boulots...et ai pas mal voyagé.PS Et inutile que les fouille merde aillent chercher des photos de moi ou ma famille sur facebook, y’en a pas (puisqu’on en est la !)
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@Pauline pas Bismutée
bonjour Pauline
« Il serait peut-être temps de se regrouper ? Ailleurs ? Des suggestions ? »
pourquoi aller ailleurs ??
tu dis toi même qu’il y a des gens bien et sympa sur ce site !!tu vois, moi j’ai échangé quelques commentaires avec toi et j’ai vu passer quelques échanges entre toi et d’autres, ça me suffit pour te ranger dans les gens bien et sympa...
alors pourquoi les gens bien et sympa devrait partir ailleurs ??le problème ici c’est qu’il n’y a pas de modérateur pour faire respecter la charte et le combat d’égaux, les magouilles en modération empêche la parution d’article qui pourrait donner envie à de nouveaux lecteurs de venir participer au débat
moi par exemple, quand je me suis mis à lire avox régulièrement il y a une petite dizaine d’année, c’était parce que pouvais lire des choses intéressantes différentes de ce que j’entendais à la tv
de nos jours, une bonne moitié des intervenants vient ici pour répéter ce qu’ils ont entende à la tv, c’est triste à voir mais ça peut encore changer car comme tu l’as dit il y a encore beaucoup d’articles et de commentaires trés intéressant -
@chat maigre
par contre quand je vois qu’à 9h du mat il y a encore les commentaires postés la veille sur la page des derniers commentaires...
je me dis que la seule chose qui peut sauver avox maintenant c’est un nouveau confinement
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@chat maigre
Tu es tout naïf et gentil, c’est très bien, ce n’est pas moi qui irai te le reprocher..
Mais j’ai peur de déraper (verbalement ! quoique, sait-on jamais) quand je passe près des fosses septiques...
Je suis une gentille, même souvent con (parce qu’au fond je m’en fous un peu, des abrutis..)
Mais c’est comme lorsqu’on maltraite un être « faible » (enfant, handicapé, etc), ou animal, devant moi.
Je fonce. (ça m’est déjà arrivé, et, par miracle sans doute, j’ai même gagné.)
Ici, cool, mais si on me cherche, on me trouve...disons que je fais quelquefois des efforts pour me boucher le nez et qu’on ne me trouve pas...parce que la, ça peut être assez cinglant..Tiens pour toi :
« N’ayez jamais peur de faire ce qui est juste, surtout si le bien-être d’une personne ou d’un animal en dépend. La punition de la société est mince, comparée aux blessures que nous infligeons a nos âmes quand nous regardons de l’autre coté »
Martin Luther King
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@Pauline pas Bismutée
beh oui je suis trop gentil et un peu naïf
pareil si on me prend pour un con ou si on s’attaque à plus faible, je mords
depuis le 1er confinement je m’occupe de personnes lourdement handicapés ou gravement malades et je ne me suis jamais senti aussi utile de ma vie !!
je me suis vraiment découvert une vocation et même si je ne ferai ça qu’un moment car ce n’est pas assez bien payé !!
j’aime vivre à l’aise et me faire plaisir dans la vie et j’ai une fille que j’ai envie de gâté en plus de donner une pension à sa mèrece n’est pas un travail où je gagne de l’argent mais j’y ai gagné tellement plus que de l’argent !!!
ce boulot m’a même changé en profondeur et je ne serai plus jamais le même aprés avoir vécu tout ça, j’ai cotoyé la mort et la détresse humaine comme jamais auparavant mais je ne regrette rien et c’est une des expériences les plus enrichissante de ma viet’as l’air d’être un belle personne Pauline, à bientôt
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@eau-mission
Hello eau-mission !
Je fais ça aussi, je cherche l’interlocuteur un peu partout pour répondre a un poste précédent, que souvent je ne trouve pas, donc...et ça tombe ici ou la....je crois que les auteurs sont cool avec ça, tant que..
Et bien décidément tu me grilles, après mon état de mère de famille, me voila étalée globe trotter... !
Le tu, tu as commencé, alors j’ai continué..mais oui, c’est un peu « alien » pour moi, cette distinction...
Pitié avec les statistiques....c’est un concept qui m’est vraiment, vraiment éloigné..Cerveau droit...
Les repères, intéressant, surtout culturellement, comme experiences partagées, points de référence..
Je n’ai pratiquement jamais eu de télé, dans aucun pays..alors quand occasionnellement je regardais un truc chez quelqu’un :« et voici trucmuche qu’on ne présente plus »...et bien a moi si, il fallait me le présenter,trucmuche... « quoi tu connais pas trucmuche ?????? » le plus souvent, le pauvre trucmuche, aucun intérêt d’ailleurs...mais bon, c’est comme un lien en moins, c’est très subtil...même avec une langue commune...
Mais quand je suis retournée au......après des mois de conflit/guerre, beaucoup de gens se sont souvenus de moi, pas de langue commune, mais l’expérience partagée d’un début de guerre (je ne vais pas m’étaler ici hein), ce qui est bien plus fort que connaître trucmuche..Bon, rien a voir avec les sites. Je n’y connais rien, mais un site « cool », sécurise, sympa, si c’était possible....
Le peu que j’ai lu/écoute a propos des sites me rend TRÈS méfiante. Je ne m’abonne jamais a une chaîne You tube, et pourtant je regarde assez régulièrementRemi (le juste milieu), Greg (j’suis pas content) et Thinkerview, pour les infos.
Pour le divertissement, je viens ici.Rendre visite aux Hmong en Guyane ? Et bah dis donc, ils voyagent loin les Hmong ! Sais-tu que les Aka bannissaient les jumeaux de la communauté (plus maintenant, heureusement !) ? Ils pensaient que seuls les animaux pouvaient « mettre bas » plusieurs petits a la fois...les parents et leurs bébés étaient donc « remisés » en dehors du village, on déposait de la nourriture pour eux (sympa !) mais ils ne pouvaient participer a la vie du village...
J’arrête la, ça me prend un temps pas possible de rajouter les accents, il va en manquer...et sûrement des fautes...
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@chat maigre
Mais c’est un boulot super, et tellement important (mal payés les soignants, je sais..)
Quand on travaille avec des gens comme ça, on n’a pas le droit, il est impossible de donner moins que le meilleur de soi-même...
Comment se plaindre de ses propres petites galères...(et oui, évidemment le dévouement des soignants est perçu en haut comme une occasion d’en profiter, on est trop dévoués pour lâcher nos patients !)
Je me considère privilégiée d’avoir fait ce boulot pourtant crevant et mal payé..
Ce sont de telles leçons de vie...j’ai vu beaucoup de gens mourir, et survivre aussi, ils sont tous dans un coin de ma tête...avec aussi des trucs gravés au fer rouge au fond des rétines..(je passe)...je pourrais écrire plusieurs bouquins....
C’est un peu pour ça que je ne peux pas en vouloir a Patrick Pelloux, qui est pro vaccins...c’est l’urgentiste qui a trouvé ses potes en charpie a Charlie Hebdo, et a essayé de....je n’aimerais pas avoir ses cauchemars....et pour le reste il défend vraiment les malades et soignants..
C’est super que tu fasses ce boulot, PARCE QUE tu l’aimes...
Tu vis a moitié dans un autre univers ou les valeurs sont inversées....
On est des êtres humains, pas des avoirs humains. C’est la chose la plus importante que tu dois transmettre a ta fille.
Fais attention a toi
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@eau-mission
Bon, mes commentaires disparaissent, bizarre, vous avez dire bizarre...
Je vais voir ailleurs si j’y suis...
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Bonsoir Pauline pas Bismutée
Comme précisé plus haut à Reptile cela ne vient pas de moi et suivant la maxime de Evelyn Beatrice Hall mais faussement attribuée à Voltaire (apocryphe donc) : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire » .
Mais bon, dans le fond, je ne suis pas en désaccord avec vous
. Ce qui m’importe c’est que tout le monde puisse s’exprimer comme il le souhaite que ce soit ici ou ailleurs.Bonne soirée.
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@reptile
Comme préciser plus haut, vous trouverez toujours sous mes articles un espace pour vous exprimer quel qu’en soit le propos et j’y réagirai si j’en éprouve le besoin
.
Bonne soirée Cyrus le reptile. -
@Gilbert Gosseyn
Bonsoir
Rassurez vous, je savais bien.
Certains commentaires se retrouvent et d’autres non.....mmhh..(hein Cyrus
Mon échange avec Nicole C sous son article (très courtois) a disparu.
J’y mentionnais Joan Baez et Huxley....
Décidément il se passe des trucs...euh intéressants ?
Ça commence quand même a me pomper sec.... -
@Gilbert Gosseyn
Revenu.... ! (sous Nicole C)
Je mettrai donc celui-la dans la boite « les mystères des zondinformatik » -
J’ai toujours trouvé vain de juger un homme en dehors du contexte de son époque. Cellini, très grand sculpteur fut un criminel et un assassin. Qui jugerait Rubens parce qu’à 50 ans, il s’est marié avec une jeune femme de 17 ans... Qui aurait à lépoque condamné Napoléon comme l’Hitler de l’époque. L’homosexualité au temps des grecs, n’est pas celle d’aujourd’hui... Freud était paternaliste, c’était l’époque... Cellini (Berlioz)La commande du fermail lui attire cependant l’inimitié d’un autre orfèvre, Pompeo de’ Capitanis, jaloux du succès de Cellini. L’animosité entre les deux hommes augmente au point où Cellini assassine Pompeo en pleine rue. Protégé un temps par le nouveau pape, Paul III, Cellini est finalement accusé d’avoir volé des pierres précieuses appartenant au trésor papal durant le siège de Rome. Emprisonné, mais s’estimant victime d’une injustice, Cellini réussit à s’échapper. Il se fracture cependant la jambe, est de nouveau arrêté et enfermé au château Saint-Ange. Il n’en sortira que plusieurs mois plus tard, grâce au cardinal Hippolyte II d’Este de Ferrare qui intercède auprès de Paul III.
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Cellini avait parfaitement saisi la dualité de sa personnalité.
Il sculpte en 1556-1557 sa dernière œuvre majeure, un Crucifix de marbre qu’il destine à l’origine à son propre tombeau. Le crucifix est composé de deux blocs, un en marbre noir de Carrare, l’autre en marbre blanc à grain très fin. Le bloc noir servit à tailler la croix ; le blanc, le Christ, grandeur nature. Le Christ est représenté presque entièrement nu, dans une position douloureuse et très expressive, et dans la veine maniériste de l’époque. Le duc Cosme Ier, impressionné par le résultat, l’acheta à Cellini. Le duc François Ier de Médicis le fera ensuite installer en 1565 au palais Pitti, avant de l’offrir au roi Philippe II d’Espagne. Il est aujourd’hui exposé à l’Escurial.
Benvenuto Cellini meurt le 13 février 1571 et il est enterré à Florence dans l’église de Santissima Annunziata. D’ailleurs Berlioz s’en inspira pour une de ses oeuvres : Benvenuto Cellini. Berlioz est né un 11. Nombre double : le pire comme le meilleur.
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Maurice (le maure, le noir) Leblanc était aussi né un onze.... En hébreux le onze est le KAF ou pouvoir de résurrection : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/20/26238872.html. La force au tarot. Une femme dompte ses pulsions animales en ouvrant la gueule d’un Lion. Tout être humain a en lui, la possibilité de surmonter ses démons et créer une oeuvre de beauté.
Cette lettre double, 11e lettre de l’alephbeith, prend place en tant que gutturale à l’extrémité de la paire de branches issues du Hé, symétriquement au Guimel, et au même endroit que Mars et que la 11e lame majeure du tarot intitulée « La Force ».
Celle-ci montre une femme ouvrant la gueule d’un lion de la seule force de ses mains.
Comme la nymphe Cyrène que trouva Apollon occupée à combattre un formidable lion. Dans la Bible on rencontre la domination du lion dans les vies de David (Samuel 17,35), de Samson (1 Juges 14,6) et de Daniel (6,23).
C’est l’allégorie de la 4e vertu cardinale, la Force. (Les trois autres sont figurées par les lames 8, 9 et 14.). Certains me disent que Palmade aura le force de surmonter ses démons. Yann Moix en doute car il est trop narcissique et fragile. Je penche pour la version de Moix. Car Palmade est fragile... françois Villon et Cellini avaient la force de planète Mars en eux. L’un scorpion et l’autre bélier. Sans mars, la résurrection est impossible...
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je me retrouve bloquer à na pas pouvoir poster sous mon article.
Ceci est un test.
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@Gilbert Gosseyn
en effet il y a un bug aujourd’hui !!
mon dernier commentaire dépassé carrément le carré prévu à cet effetQu’est-ce que vous avez foutu
dans les cases, ça déborde...
Et ben ouaih, y’a pas assez
de place pour les réponses...
Ben, exercez-vous une
activité professionnelle ?
Ça dépend...
Oui, ça évidemment, on vous
demande de répondre par oui ou
par non...
alors ça dépend ça dépasse...
Mais évidemment, ça dépasse,
c’est ce que je vous dit
depuis une heure !!! -
Bonjour Chat maigre
C’est le copier/coller du texte de Marx qui posait problème. J’ai donc du « découper » mon post pour savoir d’où ça bloquer.
Pour une fois que je rale à cause d’un texte de Marx (essentiel pour celui qui m’a occupé).« ça dépend ça dépasse... »
Sacrée Zezette ! -
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Bonjour à tous les visiteurs.
A.V. est le « média citoyen » mais au fil du temps l’aspect « réseau social » l’a emporté. Combien ne sont ici que pour la partie « commentaire » du site ? Et la gestion de la modération de cette partie n’a pas été prise suffisamment en compte. Croire en une auto-modération des participants à l’aide de 3 boutons et d’un robot est une belle utopie car il normal qu’au fil du temps les inimitiés apparaissent et sous couvert d’anonymat « relatif » se développent et prennent des proportions exagérées. Mais cela a un coût humain de plus en plus externalisé d’ailleurs.
C’est le propre de l’être humain que de savoir utiliser des outils, de les détourner de leur fonction première, de les améliorer. A.V. est devenu, par sa renomé une place publique fréquentée et que sommes nous venu chercher ici sinon la popularité ? Pour les détenteurs de blogs, cela n’est pas compliqué à vérifier par la différence entre le nombre de commentaires qu’ils reçoivent sur leur site et ici, et pour les commentateurs, l’assurance d’y croiser du monde. Nos voisins IRL sont tellement cons ou loin de nos pensées ... Je ne crois pas que l’on puisse durablement construire des liens efficients grâce aux R.S. et leurs promoteurs, de tous bords, l’ont bien compris. Si l’on souhaite vraiment changer « les choses », c’est dans la vie réelle et même pas par mail ou téléphone non mais en rencontrant les personnes. La proximité est essentielle.
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Alors partir ou rester, à quoi bon ? Qu’est ce qui fait la popularité des grands réseaux sociaux au final sinon le nombre de leurs utilisateurs ? Passer l’aspect innovateur que leur restent-ils ?
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Mélusine ne seriez-vous pas un peu marxiste ?
« J’ai toujours trouvé vain de juger un homme en dehors du contexte de son époque. »
"Pas plus qu’on ne juge un individu sur l’idée qu’il se fait de lui-même, on ne saurait juger une telle époque de bouleversement sur sa conscience de soi ; il faut, au contraire, expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle, par le conflit qui existe entre les forces productives sociales et les rapports de production. Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s’y substituent avant que les conditions d’existence matérielles de ces rapports soient écloses dans le sein même de la vieille société. C’est pourquoi l’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle peut résoudre, car, à y regarder de plus près, il se trouvera toujours, que le problème lui-même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir. À grands traits, les modes de production asiatique, antique, féodal et bourgeois moderne peuvent être qualifiés d’époques progressives de la formation sociale économique. Les rapports de production bourgeois sont la dernière forme contradictoire du processus de production sociale, contradictoire non pas dans le sens d’une contradiction individuelle, mais d’une contradiction qui naît des conditions d’existence sociale des individus ; cependant les forces productives qui se développent au sein de la société bourgeoise créent en même temps les conditions matérielles pour résoudre cette contradiction. Avec cette formation sociale s’achève donc la préhistoire de la société humaine. (…) À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n’en est que l’expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s’étaient mues jusqu’alors. De formes de développement des forces productives qu’ils étaient ces rapports en deviennent des entraves. Alors s’ouvre une époque de révolution sociale«
Karl Marx 1859 »Critique de l’économie politique".
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@Gilbert Gosseyn
je suis plutôt d’accord avec vous
« Combien ne sont ici que pour la partie « commentaire » du site ? »
beh tout le monde en fait !!
les auteurs (les vrais pas les agences de com genre ratoto) viennent ici pour confronter leurs textes et leurs idées et la plupart participe aux débats dans l’espace de commentaires et le plus souvent ça enrichi l’article en question
il y a toujours des énervés dont je fais parti certaine fois qui s’aggacent un peu de temps en temps mais ça reste bon enfant le plus souvent
ce qu’il manque c’est un espace de chat pour ne pas poluer les échanges en cours dans les commentaires par trop de hors sujet
certains auteurs se croyant écrivain doté d’une prose sans équivalence ne supporte pas le moindre commentaire hors sujet qui viendrait salir leur magnifique article, la plupart se concentre sur leur article et ne répondent qu’aux commentaires parlant de leur article...et tout se passe bien en général chez eux
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Chat maigre,
Effectivement je suis d’accord avec vous, une section tchat permettrait de déverser un certain trop plein de haine et/ou d’abus de toutes sortes ou, à contrario, les exacerber ... -
@Gilbert Gosseyn Non, platonicienne. Pour certains les idées de Platon se rapprochaient du communisme. Mais avec une dimension spirituelle.
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Reptile
« ...pour faire effacer ce texte comme tu sait si bien faire pour disimuler sournpisement tes mefaits »
Comme je l’ai déjà signalé plus haut dans les commentaires, je ne bloque ni « plusse » ou « moinse » ce qui est écrit ici. Jamais.
Si cela devait arriver, sachez que cela ne viendrait pas de moi.Par ailleurs, la guéguerre que vous livrez ici et la manière que vous avez de la mener sont à mon sens fortement contre-productives aux idées que vous souhaitez faire passer. Notez que je ne les juge pas, chacun est en droit de s’exprimer même si une relecture à l’orée d’un correcteur orthographique ne serait vraiment pas préjudiciable à vos écrits. Quelques erreurs ou fautes sont tout à fait acceptable, nous ne sommes justement pas des machines mais la volonté que vous mettez à littéralement vous en foutre, passe, à mes yeux, pour un manque de respect aux personnes à qui elles sont adressées et si vous ne respectez pas les autres, comment voulez-vous que l’on vous respecte ? A moins que vous ne vous respectiez pas vous-même mais cela est un autre sujet.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Marx est aussi très spirituel, il suffit de le lire pour le savoir.
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Reptile
il est donc logique de privilegier la rapidité et le technique au litteraire .
C’est votre logique, pas la mienne même si je puis la comprendre.
Quant à votre dysorthographie, je ne suis pas censé la connaître ni vous à la signaler à chaque post ce qui est compréhensible. Etant moi-même daltonien, je suis enclin à vous pardonner et tenterai de m’en souvenir.
d’ ailleurs a mon tour de pointer un manque , placer vilon au XIIIem siecle est une etourderie vu qu’ il as vecu en 1400
Oui vous avez tout à fait raison ce qui prouve bien que je ne suis pas une machine. Erreur d’ailleurs renouvelée en parlant de Gutenberg (1400-1468). J’espère qu’ils ne m’en voudront pas.
Merci pour votre remarque.
Mais vous éludez le fond de mon commentaire sur la manière de faire passer votre message (combat ?) et de l’agressivité qui en résulte et qui contribue aussi à un possible désintérêt pour l’ensemble de vos interventions pour les personnes qui, comme moi, ne vous connaissent pas.
PS : j’ai mis plus de 15 minutes à vous répondre. J’ai d’abord vérifier ma bourde 13eme et 15eme siècle, puis suis allé m’informer sur ce qu’est la dysorthographie, puis je suis aller vérifier l’orthographe du mot intérêt que mon correcteur ne trouvait pas, je suis allé aussi voir la date de naissance de sieur Gutenberg et enfin je me suis relu 2 ou 3 fois. Le langage écrit n’est pas le langage parler. La rapidité lui nuit. Manquez-vous d’un peu de temps ?
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@Gilbert Gosseyn
Cyrus a un handicap relié a l’orthographe, il est responsable de ses posts et de son comportement, mais pas de son handicap.
Et moi j’ai pas les accents sur mon clavier.
C’est comme ça !
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@reptile
Tout comme le votre mon handicap n’est pas visible du moins tant qu’il s’agit de ne pas l’exprimer. Par ailleurs, le mien étant de naissance, je ne l’éprouve pas. Un journaliste a posé cette question un jour à Ray Charles : -Mr Charles c’est terrible d’être aveugle, comment l’éprouvez-vous ?
Et Ray de lui répondre : ce n’est pas si terrible que ça quand je pense que j’aurai pu être noir ... -
@reptile
Vous oubliez la position des feux.
Être daltonien ce n’est pas prendre une couleur pour une autre. Ça c’est avoir mal appris les couleurs. Si votre mère vous disait jaune à chaque fois que vous voyez rouge vous ne confondriez pas les couleurs, simplement leur nom. Un daltonien perçoit un spectre coloré plus faible. Quand vous faites la distinction entre, par exemple le vert et le bleu, je ne vois pour ma part qu’une seule couleur. Mon handicape ne fut découvert qu’à mes 18 ans à l’armée bien qu’en « souffrant » depuis ma naissance. J’évite donc de me servir des couleurs comme repaires ou indications. Je qualifierai une voiture par sa marque ou sa taille plutôt que par sa couleur. C’est plus gênant quand des codes couleurs sont imposés mais généralement quand je ne sais pas, je demande. -
@Jean Dugenêt
Je ne suis pas d’accord avec Pangloss qui est un tordu , faisant partie de la « Stasi » sur ce site ....
Mais je ne suis pas d’accord non plus avec toi sur le fond , ni sur la forme : ta façon d’informer , d’utiliser ce site et de répondre aux commentaires .
L’Otan et les US sont des agents provocateurs qui ont provoqué délibérément cette guerre .
De plus ils sont coutumiers du fait : ex la Libye . -
@chantecler
Bonjour,
"Mais je ne suis pas d’accord non plus avec toi sur le fond , ni sur la forme : ta façon d’informer , d’utiliser ce site et de répondre aux commentaires"Il faudrait que tu précises. Nous aurons la possibilité d’en discuter la prochaine qu’un de mes articles passera le cap de la modération. Pour l’instant, c’est la mobilisation générale pour le 7 mars. Je pense que tu seras dans la rue. Je propose sur AgoraVox cet article mais il ne passera pas.
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@ Gilbert G
« L’anonymat » des réseaux donne aussi la possibilité a certains de proférer insultes et autres derrière leur clavier en toute impunité..
Lors de « débats », on peut s’emporter, lâcher quelques conneries dans le feu de « l’action », dire deux trucs pas trop sympas....
Pour la majorité ce n’est pas vraiment un problème, on se calme, ça passe, on reprend le dialogue avec la personne plus tard, un autre jour, dans un autre fil.
Le vrai problème c’est les clans, les copinages, les magouilles « par derrière », les « chasses en meute »..
Pourquoi ? pour emmerder un auteur, censurer ci ou ça, sortir un commentateur du site, se faire valoir, que sais-je...et ça, c’est difficile a combattre, ils considèrent ce comportement comme « faisant partie du jeu ».
Ces personnes se comporteraient elles dans la « vraie vie » comme elles se comportent derrière un clavier ? J’espère que non, mais bon....comment savoir ?
Et une espèce d’instabilité psychologique ? comme le type qui « se transforme » derrière un volant ?
Il est donc difficile de choisir ses interlocuteurs, on croit avoir affaire a une personne « normale » (j’entends a peu près raisonnable et polie) et tout part en purée, l’autre en fait un peu trop, on s’énerve, etc...
C’est la qu’il faut retourner dans la vraie vie, et faire une pose...mais combien en sont capables ?
Je crois que malheureusement, pour diverses raisons, solitude, problèmes personnels, etc. certains n’ont d’autre « échappatoire » que de taper sur leur clavier et déraillent complètement..
Et ça va sûrement devenir pire.
Je ne suis pas très optimiste...
Cordialement
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Pauline pas Bismutée :
"Je crois que malheureusement, pour diverses raisons, solitude, problèmes personnels, etc. certains n’ont d’autre « échappatoire » que de taper sur leur clavier et déraillent complètement.."L’aliénation de l’internaute anonyme. Certains y ont construit une vie ... Je me demande comment ils feront le jour où, pour une raison quelconque (ce n’est pas ce qui manque ces derniers temps) ’on’ leur enlèvera leur joujou.
Bien à vous. -
Aujourd’hui, concurrence avec Mélusine...
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) qui va me permettre de découvrir vraiment Villon
!), et « récupérer » mon français.
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