Grace Kelly : simple objet de beauté
Les premiers rôles de Grace Kelly sont d’ailleurs indissociables de ce cliché dans la mesure où les producteurs la percevaient comme une femme lisse et représentative d’un certain puritanisme américain. Il faudra attendre Alfred Hitchcock pour que la sensualité harnachée surgisse par-delà la figure glacée. « L’élégance sexuelle » comme la qualifiait le réalisateur anglais apparaitra enfin dans La Main au collet en 1955.
Son désir d’arrêter le cinéma au profit d’un mariage avec la famille de Monaco finira d’établir le mythe et de sublimer cette femme en faisant d’elle l’incarnation de la beauté physique et morale. Oublions, bien entendu, que ce mariage à Monaco fut le fruit d’un casting organisé par Onassis afin de présenter aux touristes en mal de Casino une reine digne de ce nom.
A travers cette présentation de divers objets plus luxueux les uns que les autres, à l’image du collier offert par Régnier, la question de la condition féminine se pose de manière évidente. Plus qu’une réelle artiste, défendant l’art avec ses tripes, on a le sentiment que Grace Kelly n’aura été qu’un mannequin habillé de belles parures, promenée de défilé en défilé, avant de terminer sa beauté dans un château factice où les paparazzi ont toujours étaient les principaux sujets.
Ces objets exposés séparément des films de Grace Kelly, pourraient bien donner le sentiment que cette icône n’était finalement qu’un simple objet de désir dont le principal rôle n’aura été que de savoir poser devant les photographes, vêtue de riches ornements.
Pour se replonger dans la filmographie de l’actrice américaine :
-Filmographie de Grace Kelly sur Allociné
-Biographie de Grace Kelly sur Wikipedia
-Site de l’exposition consacrée à Grace Kelly
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