Gwen Stefani et le Japon
A Tokyo, au nord du quartier de Shibuya (渋谷) se situe le quartier d’Harajuku (原宿), quartier branché de la capitale.
Pourtant, cela n’a pas toujours été comme ça. Au onzième siècle, Harajuku n’était qu’un modeste relais postal, isolé le long d’une route qui permettait l’accès au nord de l’archipel. A la fin du 16e siècle, l’endroit fut intégré dans le fief d’Aoyama Tadanari et fut tranformé en quartier résidentiel. Au début du 20ème siècle, la construction du sanctuaire Meiji (明治) provoque un afflux croissant de visiteurs dans le quartier qui devint un quartier à la mode. Détruit pendant la deuxième guerre mondiale, le quartier renaît de ses cendre grâce à l’essor provoqué par le succès des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. Les baraquements des troupes d’occupation militaire américaines sont remplacées par le village olympique, ce qui a eu pour effet d’attirer des millions de visiteurs étrangers... Le quartier est resté depuis un quartier branché...
Dans une atmosphère très occidentale, on y trouve de tout : des magasins de vêtements tendance, les boutiques de jeunes stylistes (coiffure, maquillage, tatouage et habillement), des échoppes d’accessoires et de bibelots de toutes sortes, des cd, etc..
Durant le weekend, les rues de Harajuku, surtout la rue centrale Takeshita, sont bondées d’adolescents déguisés en personnages de manga (cosplay) ou en « gothic lolitas »...
Si je parle de tout ça, c’est simplement pour en venir à Love Angel Music Baby, le tout nouvel album de Gwen Stefani, fan du style « harakuju » et dont les danseuses, les « Harajuku girls », symbolisent la tendance de ses nouvelles chansons.
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