Hypersexualisation et déclin du féminisme social
Le mouvement féministe en danger face à l'hypersexualisation des réseaux sociaux et à la "misère sexuelle"
Une écriture simpliste, une définition large afin de pousser à la recherche personnelle, c'est comme cela que j'aimerais que mon article soit perçu.
Mon analyse se base uniquement sur les sociétés occidentalisées et sur des comportements que l'on retrouve dans les médias et sur les réseaux sociaux notamment, d'où l'importance sur la mentalité « numérique ».
Sujet à débat et à opposition, âme sensible s'abstenir !
L'ère des réseaux sociaux favorise la déconstruction des rapports entre les individus, et même la perception de soi-même, qu'en est-il alors du rapport Homme/Femme quand les femmes deviennent dominante et maître de ces réseaux sociaux face à des hommes qui perdent foi dans l'image que la société leur a inculquée, conduisant à de nombreux conflits d'intérêts dans un combat féministe contre "masculinité toxique".
Beaucoup de questions se posent alors :
- récemment, beaucoup de femmes s'affirment en tant que féministe, les fondements de ce mouvement sont-ils respectés et sont-ils en adéquation avec les réseaux sociaux ?
- Un homme peut-il se faire accepter en tant que féministe afin de rentrer dans le nouveau groupe social dominant ?
- Peut-on accepter les différences hommes/femmes ?
1) le féminisme, un mouvement évolutif..
2) … qui favorise le retour de l'homme « prédateur »
3) retour au dialogue social Homme/Femme
En ce 8 mars dernier a eu lieu la journée internationale des droits de la femme, journée importante pour rappeler qu'au sein de notre société, la moitié de ses individus ont subi un traitement inégal notamment au niveau juridique. (cf. droit du travail ou le droit de vote)
Le combat des femmes n'est pas nouveau et encore moins défendu ponctuellement, notamment dans nos sociétés qui se fondaient sur le principe de « puissance », où la femme aura menée un combat quotidien pour se faire respecter et se faire entendre dans tous les domaines de la société (science, politique..).
La reconnaissance des femmes dans la société vient essentiellement après la Seconde Guerre Mondiale grâce à l'effort de guerre et de figure emblématique comme Simone Veil, pour ne citer qu'elle. Mon point de vue sur le féminisme s'est fondé lors d'une interview de 1974 à la question sur sa position dans le mouvement féministe, elle répond : « je ne suis pas féministe au sens de revendication des femmes de vouloir démontrer qu'elles ont été l'esclave des hommes, mais je crois que les femmes peuvent apporter beaucoup à la société. »
Et c'est dans ce sens que la société doit tendre à évoluer, un respect mutuel et logique entre les individus sans ignorer la question biologique Homme/Femme respectant ainsi leurs différences comportementales ainsi que les avantages/inconvénients qui leur sont propres.
Mais apparaît récemment un mouvement féministe plus radical, relativement dangereux, car ignorant toutes les questions de l’individu : à penser que les femmes doivent adhérer à leurs idées sous prétexte qu'elles sont des femmes, on retrouve la notion de discrimination positive qui ignore le travail des individus, un rapport oppresseur/oppressée et une hypersexualisation omniprésente dans leurs discours notamment sur la question de la liberté sexuelle.
Cette hypersexualisation conduit donc à une émancipation sexuelle de la femme, notamment à l'ère des réseaux sociaux créant ainsi un véritable marché.
Une récente étude australienne traduit cette réalité, l'étude appelée « attraction inequality and the dating economy » publiée dans le journal Quillette le 12 mars 2019, montrent que 78% des femmes se partagent les 20% des hommes les plus riches et que 80% des hommes se partagent le 22% restant ( modèle basé sur le coefficient de gini d'où la question de marché ).
Ce marché relativement ouvert et facile d'accès sert de prétexte à une logique de pensée connu « mon corps, mon choix » , cette pensée ouvertement féministe est une « boite de pandore » selon les sexologues Marie-Paule Ross et Jocelyne Robert travaillant au Québec, conduisant à une sexualité sans sentiment, totalement dénaturé et qui recours alors aux pratiques de plus en plus extrêmes.
Cela conduit irrévocablement à un phénomène que l'on appelle « misère sexuelle », des hommes prêts à tout pour se démarquer des autres, se sentant dévalorisés dans la société et qui voit la sexualité avant tout comme un dû.
Certains vont alors se réclamer ouvertement féministe, comportement que je trouve limite malsain, ils renient ainsi leurs " conditions d'hommes ", quitte à se montrer eux aussi victimes du patriarcat. Des personnes émasculés qui vont ainsi se soumettre à la force féminine grandissante qu'ils perçoivent comme dominante. Selon la théorie freudienne, nous aurions ici une sorte de complexe d’œdipe basée sur la relation « petite amie/maman » avec des hommes dépendants des femmes qui pensent que traiter les femmes en général comme leurs mères, c'est-à-dire en se comportant bien avec afin de recevoir une « récompense », leur suffit pour avoir des relations sexuelles et que leur comportement soit acceptable car ils agissent au nom d'une cause et d'ouverture d'esprit, mais qui conduit à des relations hypocrites.
Cette logique d'esprit n'est sans nul doute nous rappeler la fable de La Fontaine « Les Loups et les Brebis ».
Je vous invite aussi à rechercher les affaires où l'agresseur se revendiquait féministe.
Selon moi, le féminisme est un mouvement qui doit être naturel pour les Hommes, notamment dans nos milieux ou la notion de puissance et de domination est de loin très différente du contexte de l'époque. Mais que la question de la femme dans la société doit être traitée uniquement par des femmes, car logiquement se sont les principales concernées.
Il existe des différences hommes/femmes, mais la société se construit et continue de se construire afin de réduire au maximum ces écarts, mais il y aura toujours des domaines où l'un excelle sur l'autre mais ce n'est pas pour autant qu'il faut en faire un combat de société ( exemple des catégories hommes/femmes dans le sport ).
Le féminisme ne doit plus être un mouvement qui rejette l'homme dans la société et encore moins sa masculinité,car cela conduit à une misère sexuelle, parfois mortelle comme à Toronto le 23 avril 2018, et moins sexualiser pour ne pas être l’accueil de cette misère
Mais les hommes ont leurs parts dans tout ça, apprenez à respecter les femmes, je suis sûr que c'est la chose que vos parents vous ont le plus répété durant votre enfance.
Et enfin, privilégier le dialogue social n'est pas une question de genre, mais d'individus et chacun à un apport qui peut être bénéfique pour les individus et la société.
Afin de prolonger votre idée sur le sujet, je vous invite à lire cet article : https://www.gazettedesfemmes.ca/2816/hypersexualisation-des-filles-echec-du-feminisme/
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