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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > « Ici et maintenant » Guy Carlier... Ô temps suspend ton vol (...)

« Ici et maintenant » Guy Carlier... Ô temps suspend ton vol !

Avec le désir de suspendre le temps, en tout cas celui des quatre-vingt dix minutes de son spectacle, Guy Carlier s’invente, ici et maintenant, une nouvelle relation à son public, étendue, fort opportunément, à tous les spectateurs qui auront la curiosité d’aller le voir au Studio des Champs-Elysées.

Partant du principe que sa vie est, par de nombreuses perspectives, semblable à la nôtre, le chroniqueur médiatique nous invite à pénétrer la planète « people » mais désormais…. à reculons !

En effet de désillusions en désenchantements, la soixantaine amaigrie lui aurait fait percevoir l’ambition dérisoire à fustiger l’envers du miroir lorsqu’en définitive, il n’ y a rien de vraiment exaltant à découvrir dans les coulisses du show-biz.

Ainsi descendu en marche de cette « bétaillère » aux vanités, voici notre homme jetant un regard amoindri dans le rétroviseur du temps perdu à ces chimères mondaines !

Affectif, sentimental, nostalgique et surtout paradoxal, l’acteur se lance, alors, sur l’arène scénique, tel un gladiateur qui se serait délesté du poids de son armure physiologique avant que de pouvoir ultérieurement se débarrasser de son emprise psychologique.

Car, si la sincérité du parler vrai est au rendez-vous, le fond de commerce du flingueur attitré des animateurs cathodiques reste, néanmoins et toujours, la vanne ciblée « ad nominem » et bien balancée là où çà fait rire les radios et autres télévisions.

La reconversion en un autre « Guy », celui qui ferait du « Bedos » en place du « Carlier » d’antan, est en gestation à la fin du show et pourrait être un signe avant- coureur et donc prometteur que les temps ont, bel et bien, changé.

Mais auparavant, l’artiste veut pouvoir savourer encore une fois, le plaisir qu’il y a à dégommer le quidam qui aurait eu l’outrecuidance de s’aventurer en promotion médiatique d’un petit talent profitable à l’audimat mais jugé imbécile et prétentieux par l’humoriste en charge par ces mêmes médias de trier le bon grain de l’ivresse égocentrique.

Aussi, maintenant en terre théâtrale sur l’avenue Montaigne, l’auteur du one man show souhaite terrasser le maudit serpent venimeux qui se mord la queue, mais comme le chroniqueur veille toujours sur la verve qui lui a fait rencontrer le tout Paris, le dilemme artistique devra patienter pour se résoudre au mieux, n’en doutons pas, dans un prochain spectacle cathartique.

photo © Theothea.com

ICI ET MAINTENANT - **.. Theothea.com - de Guy Carlier & François Rollin - mise en scène : François Rollin - avec Guy Carlier - Studio des Champs-Elysées

 


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10 réactions à cet article    


  • Dieu 4 octobre 2011 09:49

    Verdict de Dieu :
    Carlier est un tartufe, « môme pas drôle » comme dirait le titeuf... mon messie sur cette Terre devenue nursery, où la culture sur l’étagère du d’ssus jouxte les pots de confiture !


    • penajouir penajouir 4 octobre 2011 10:13

      A mon Dieu, je vous ai enfin trouvé. Ou vous planquiez vous, branleur ? A propos, il a pas prit un peu des joues le Guytou ?


    • Dieu 4 octobre 2011 11:32

      Peine-à-jouir, tu es pardonné... Dieu n’est pas du genre enc... ! sache-le !
      « Penis-tardum-ejacularum, te benedicte ! »... amen -tout !- mais je t’en prie, garde la sauce !


      • volpa volpa 4 octobre 2011 11:53

        Carlier même combat qu’Arthur.

        Ils ’existent par l’esbroufe et s’attaquent de préférence à ceux qu’ils pensent faibles.


        • Kalki Kalki 4 octobre 2011 20:47

          mais non ... vous savez on peux n’être personne : d’ailleurs vous allez mourrir, et seul, alors ... BLA Bla

          difficile de sortir mentalement du spectacle quand vous en etes vous meme, codifié, alimenter par le coeur de la connerie

          n’espérez pas comprendre l’en dehors


        • Theothea.com Theothea.com 5 octobre 2011 02:11

          Kerjean,

          Votre analyse des problèmes causés par l’embonpoint à l’adolescence est intéressante.

          Guy Carlier y fait effectivement référence avec pudeur dans son one man show.

          Il est pertinent d’apprécier la production de l’artiste à la lumière de cette souffrance intérieure initiale.

          JM pour Theothea.com


        • Dominitille 4 octobre 2011 14:30

          Raymond Devos n’était pas mince mais un talent immense. C’est le talent qui fait tout, Carlier ne le sait pas encore.


          • Kyrliann 4 octobre 2011 16:08

            (...) Carlier ne le sait pas encore.

            « Est incapable de s’en rendre un jour compte » ne serait pas une meilleure formulation ? smiley

          • Dominitille 4 octobre 2011 21:14

            kerjean,
            J’avais bien lu. Carlier n’a aucun talent. et n’en aura jamais.
            Je préférais Devos que j’ai toujours connu gros, il faisait des sketches pour faire rire. Carlier c’est du registre de la méchanceté. Comme Ruquier qui est mince, se moque de personnes et s’imagine être drôle, heureusement qu’il a une claque sinon c’est lui qui se la prendrait ;


          • contest 4 octobre 2011 18:59

            Carlier et BEDOS ....la nullité complète 

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