« Je suis une légende » : frissonnant !
New York, 2012. La ville est morte, un virus a tué toute la population. Seul, Will Smith fait face aux zombies qui ont survécu.
Quand on voit l’affiche, on se dit que ce film est encore une grosse production américaine avec un héros qui doit sauver le monde. Nous sommes alors bien surpris en le découvrant car ce n’est pas l’archétype du film d’action américain. L’histoire débute sur un morceau d’émission télé où une femme dit avoir trouver un moyen de guérir le cancer. Ce qu’elle ignore c’est que cela va anéantir les six milliards d’hommes.
Will Smith y joue le rôle d’un soldat américain qui est également scientifique. Il vit seul dans New York avec sa chienne. Tous deux, ils combattent les hommes et les femmes qui ont été contaminés. Ces zombies ressemblent un peu aux vampires : ils ne peuvent sortir que la nuit et aiment bien le sang frais d’humains en bonne santé.
Un film angoissant
Tout au long du film, Will Smith erre dans les rues pour trouver de quoi se nourrir. Sur sa route, il lui arrive de faire quelques rencontres infructueuses. Ces hommes contaminés vivent reclus dans des bâtiments sombres et, à cause du virus, ils sont devenus violents et incapables d’avoir des relations sociales comme tout être humain. Les affrontements avec ces créatures donnent une atmosphère angoissante au film. On s’attend à ce que quelque chose surgisse à tout instant et on sursaute à chaque fois. Les créatures sont bien faites et dégoûtent quelque peu le spectateur. Elles ressemblent un peu à Voldemort, hommes sans réel visage, recroquevillés sur eux-mêmes.
Cette angoisse est palpable également grâce au jeu de Will Smith, il a peur et nous aussi. Devenu un peu paranoïaque, il est toujours sur ses gardes. Il a tout de même le courage d’attraper une de ces créatures horribles pour essayer son traitement.
Un sujet effrayant et touchant
La terre dépeuplée à cause d’un virus. L’action se déroule dans un futur assez proche, même s’il n’y a pas de virus qui peut faire cela de nos jours on peut penser que plus tard cela pourrait arriver. Le choix de ce sujet, bien que non original, donne à l’homme la responsabilité de sa destruction. Nous pouvons penser à notre propre monde, à nous qui sommes responsables de ce qu’il se passe tous les jours.
Par sa solitude, Will Smith nous émeut. Tout ce qu’il aimerait, ce serait de pouvoir parler avec d’autres humains normaux. Tout en restant sérieux, le film donne quelques petites notes d’humour, avec les mannequins placés dans la ville et à qui l’acteur principal s’adresse. Ces petits intermèdes rigolos font relâcher la tension permanente de l’histoire.
Ce film mélange l’action et l’horreur dans un bon rythme, on ne s’ennuie jamais. On passe alors un bon moment tiraillé entre la peur et l’émotion. Si vous voulez éviter les films fantasy de fin d’année, allez-y.
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