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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > L’Adoption, une histoire d’Amour

L’Adoption, une histoire d’Amour

« L’Adoption, une histoire d’Amour »

Récit vécu

de Sophie Herbouiller

éditions du Traict

140 pages

Juin 2018

 

 Un récit émouvant et convaincant

 

 

C’est au cours d’une promenade en librairie à Guérande que je suis tombé sur ce livre écrit par Sophie Herbouiller.

Je l’ai lu d’une seule traite.

C’est un récit vécu, témoignage de l’auteure qui raconte deux adoptions consécutives, le premier au Vietnam et le second au Guatemala.

Je conseille la lecture de ce livre à tous ceux qui s’intéressent à cette « problématique » et notamment à ceux et à celles qui seraient critiques pour une raison ou une autre.

Ce livre qui n’est pas un essai, reste un argumentaire vivant et puissant et d’ailleurs son titre résume tout : l’Adoption est une histoire d’Amour très forte entre des parents et des enfants qui hier ont été abandonnés.

Une femme qui ne peut pas avoir d’enfants mais qui veut donner son amour à un petit être, doit le pouvoir….C’est une chance pour elle, pour son couple si elle vit en couple et pour un petit garçon ou un petite fille ou pour les deux comme dans cet ouvrage.

Le projet de maternité de l’adoptant est très couvent une course d’obstacles et si la marchandisation règne encore, le combat d’Alice - l’héroïne s’appelant ainsi- montre qu’il est possible avec de l’énergie d’adopter avec l’aide d’une association, en refusant la facilité et les pièges tendus par tous les profiteurs.

 

« Alice ne croit pas au lien biologique, elle croit au pouvoir de l’amour…. »

C’est ce lien fort qui relie un petit être à ses parents et comme pour une naissance biologique, l’adoption est un projet de construction d’un lien très fort qui dure toute la vie

Les deux enfants qui ont été adoptés témoignent 20 ans après dans l’épilogue, le frère adopté au Vietnam considère que ses deux parents qui l’ont élevé « Et surtout pas des géniteurs qui m’ont abandonné quand je n’avais que trois semaines », sont ses seuls parents,c’est son point de vue comme il l’affirme alors que sa petite sœur veut savoir d’où elle vient.

Les deux enfants ont vécu une enfance de rêve en étant aimés et choyés, les deux enfants aiment leurs parents mais n’ ont pas par rapport à leurs origines, le même regard…..ce qui ne les empêche pas d’aimer avec la même force leurs deux parents dits adoptants.

 

C’est un « conte de fées » vécu , ce qui n’empêche pas Kim, l’aîné de nous expliquer que s’il a connu l’amour dans sa famille, il a souffert du racisme de la part de ceux qu’il appelle « des racailles »…..

Le racisme existe encore.

Merci à Sophie pour ce livre plein d’humanité

 

Jean-François Chalot

 


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8 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 16 août 2019 18:58

    elle ne pouvait donc adopter en france ...........

    elle aide certainement les migrants et pas les français.


    • Agafia Agafia 17 août 2019 12:32

      @foufouille

      Le problème réside dans le fait qu’il est bien plus facile d’adopter en pays étranger qu’en France... Beaucoup d’orphelins français ne sont pas adoptables...
      C’est con mais c’est ainsi...


    • Brunehaut 17 août 2019 12:16

      L’adoption ne ressemble pas toujours à un carnet rose. Parfois, plus souvent qu’on ne le dit, l’enfant est trop blessé ( par l’abandon, l’institutionnalisation, etc ) pour pouvoir s’attacher normalement à ses parents adoptifs. Il porte un handicap affectif, invisible à l’extérieur de la famille, qui génère beaucoup de souffrance pour lui et pour ses parents adoptifs, en particulier la mère. Tant mieux s’il existe beaucoup de belles histoires d’amour avec l’adoption mais il y a aussi « toutes les greffes qui ne prennent pas » sans que les familles y puissent quoi que ce soit ( et elles font pourtant beaucoup... ). Le problème commence aujourd’hui à être bien connu des services judiciaires et psychiatriques car, in fine, c’est là que se retrouvent beaucoup d’adoptés dont le parcours de vie est chaotique. L’adoption leur a été généralement bénéfique car ils sont placés dans un contexte plus favorable que leur pays de naissance mais le lien familial ; la scolarité, la vie professionnelle... sont semés d’embûches et d’échecs.  


      • Ruut Ruut 17 août 2019 14:01

        Tous les pères adoptent les enfants qu’ils élèvent, la filiation Biologique n’étant connue et garantie que par la mère.


        • JC_Lavau JC_Lavau 17 août 2019 14:15

          @Ruut. Oh, même pas ! Seule la sage-femme a affirmé que Cécile fut ma fille.


        • Ruut Ruut 17 août 2019 14:05

          Quand au racisme, minoritaire en France comparé aux autres Nations, c’est simplement de l’ignorance, de la jalousie et la faute du PS et des interdits verbaux.
          Les plus racistes se cachent le plus souvent dans l’anti racisme.


          • JulietFox 17 août 2019 16:45

            Comme Raymond.

            Mon épouse et moi, avons adopté.

            Ce fut un chemin long, mais nous avons eu de la chance, puisque ce fut un enfant français. C’eût été un autre, nous l’aurions aimé tout autant.

            Voir le film « Les cigognes n’en font qu’à leur tête », nous rappelle de souvenirs.

            Nous sommes grands parents, et c’est le plus beau pour notre enfant.

            Il, ou elle, n’a jamais voulu chercher ses géniteurs. Nous sommes SES parents.


            • BStefania 7 octobre 2019 15:52

              Un sourire ne signifie pas toujours qu’une personne est heureuse, mais parfois une forte.
              et cela est souvent observé dans les https://voirfilmvf.tv films. 

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