L’esprit selon Leibniz
Les grecs et leur philosophie ont permis de nombreuses découvertes scientifiques. Les grecs ont ainsi essayé de définir l’esprit en parlant des monades, ces parties vivantes du corps et des plantes. La Monadologie de Leibniz continue le chemin philosophique des grecs.
Leibniz, scientifique du XVIIe siècle, a vite compris que les grecs avaient un plus par rapport aux autres civilisations. En effet notre éducation nous apprend à dissocier, à mettre dans des cases. Seulement, la philosophie, qui pourrait être utilisée en maternelle, permet d’associer des idées pour les bienfaits de la science.
Les monades sont le rapport entre le vivant et la matière. Seulement Leibniz fait la distinction entre la matière et le vivant. En effet il y a une notion d’infini dans le vivant. La vie n’est possible que si l’univers le conçoit. Il est impossible que la vie puisse naître par hasard. Ça serait comme attendre que des boules allant dans tous les sens s’organisent.
Ainsi les grecs ont défini comme monades des parties d’êtres vivants. Les plantes ont ces monades. Seulement elles ne sont pas douées de sensations. Ce sont les animaux qui vont sentir leur environnement.
Alors Leibniz évoque l’existence d’un Dieu, disparu ou encore présent. Ce Dieu a voulu s’associer à la matière pour donner la vie. Il y aurait pu y avoir, d’après Leibniz, le vivant séparé de la matière. Le vivant et la matière sont malgré tout unis.
Selon Leibniz, c’est la matière qui crée l’imperfection. C’est le vivant qui va vers la perfection. En effet le vivant permet des espèces de plus en plus autonomes. On est passé de l’amphibien, restant le plus souvent dans l’eau, au reptile pouvant être autonome sur terre, puis au mammifère pouvant survivre dans le froid.
Leibniz ne définit pas la matière dans son livre. Mais beaucoup d’auteurs la définissaient déjà à l’époque. Leibniz utilise, par sa philosophie, une suite de déductions logiques, qu’il vous faudra retenir ou noter, afin d’expliquer la perfection du vivant. Leibniz explique le marriage du vivant avec la matière.
Ces monades, que l’on pourrait aujourd’hui définir comme des tissus ou des ensembles nerveux, permettent de créer l’esprit. Seulement l’esprit, lié aux sens peut devenir animal parce que lié à la matière. En effet l’esprit est liée aux monades, sensitives, qui analysent la matière. Leibniz explique alors que notre perception de la matière est erronée à cause des sensations. En effet les sensations sont ce que l’animal utilise. Nous ne pourrons pas faire mieux que l’animal si nous écoutons nos sensations. L’empirisme, qui consiste à dire que nos sensations nous aident à améliorer la science, est donc absurde selon Leibniz.
Pour Leibniz l’humain a la possibilité, permise par la nature, d’élever son esprit par la philosophie et la science. La philosophie définit pour comprendre la matière, la nature et donc l’univers. Il faudra utiliser les expériences scientifiques pour comprendre l’univers. La philosophie permet alors d’orienter ses expériences.
Le dialogue dirigé par la réflexion scientifique permettent de comprendre cette matière, cette nature et donc cet univers. Beaucoup trop longtemps la science ne comprenait la nature dans son essence, c’est à dire en tant que caractéristique de l’univers. Leibniz dit que l’univers est créatif puisqu’il crée la vie.
Source
- La Monadologie d'après Leibniz, dans le domaine public
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