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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > L’étrange alchimie du spectacle vivant

L’étrange alchimie du spectacle vivant

Pour moi, Émily n'est pas sortie de sa cage …

 

En direct du Festival de Travers

Pour apprécier un spectacle vivant, les qualités de l'artiste ne sont pas seules en cause. Bien des éléments viennent altérer le jugement du spectateur. En ce jeudi soir, Festival de Travers oblige, je suis allé à la rencontre d'Émily Loizeau. Il est difficile de trouver programme plus alléchant. Pourtant au terme de cette soirée, je suis rentré bien las et sans être entré dans la magie de la dame.

Il y a d'abord l'état du spectateur lui-même. Il faut savoir rendre à Nabum ce qui lui revient. Un mal au dos tenace ( ce qui n'est pas anodin dans ce cas-là) et la perspective d'une longue journée de travail le lendemain (les hasards de la programmation). De tout cela, rien ni personne d'autre que le spectateur n'est responsable.

Puis, il y a la salle de spectacle. Celle de Saint Jean de Braye est en la circonstance fortement décommandée à qui souffre du dos. Si par malheur, l'épave qui veut continuer à se croire jeune en allant au spectacle, a quelques légers problèmes d'audition, il découvre alors une salle à l'acoustique incertaine et aux décibels ravageurs. Le confort n'étant pas au rendez-vous, la suite s'annonce délicate …

L'étroitesse de la scène ensuite, élément hélas non modifiable donne une impression d'étouffement. Le spectacle a besoin d'aise, le spectateur aime aussi prendre les siennes. L'aspect visuel est un aspect indispensable de l'art de la scène. Les bons jeux de lumière n'y purent rien, le manque d'espace réduisait ce plaisir de l'œil.

La programmation peut aussi vous jouer bien des tours pendables. Une première partie, quand elle existe, peut être une belle entrée comme un choc si terrible qu'elle vous écarte de votre destination initiale. Parfois, c'est une révélation qui vous cloue sur place et laisse bien terne la tête d'affiche, d'autre fois, c'est si ennuyeux que la vedette s'en trouve magnifiée.

Cette fois, rien de tout ça. La prestation ultra vitaminée de Charles Baptiste d'Oloron Sainte Marie nous entraîna sur les chemins de la variétoche assumée et exacerbée. De l'énergie à revendre, un piano fracassé, des paroles qui s'envolent sans laisser de trace mais du rythme et du plaisir facile. C'était drôle, parfois exaspérant, toujours entraînant mais certainement pas préparatoire au monde onirique d'Émily Loizeau.

La suite prouva que je n'étais pas ce soir-là en mesure de franchir le pas, de passer d'un mode de paillette à un univers poétique. Je suis resté sur le bord du chemin. La petite chanteuse miraculeuse ne sut me tendre la main à moins que ce fut moi qui fut incapable de la saisir et je le regrette bien.

Par moment, j'ai vu que je manquais un beau voyage. Il eut fallu pour ça entendre toutes les paroles, les comprendre aussi. Manifestement, les plus beaux textes étaient en anglais. Ma méconnaissance de la langue associée à la faiblesse de la sonorisation me laissèrent à moitié assoupi sur mon fauteuil tout comme un confrère somnolant, hélas pour lui, spectateur du premier rang …

Et puis il faut bien l'avouer, l'orchestration, parfois ajoutait à la confusion sonore. Les morceaux qui prenaient le parti pris du volume et de la puissance n'arrangeaient rien. Alors que quand tout au contraire, le groupe choisissait la douceur et l'harmonie, il nous ravissait. Hélas, ce furent souvent des textes en anglais qui justifièrent ce changement de ton. Je n'avais pas l'oreille à comprendre les poèmes de William Blake. C'est bien dommage !

Quant au final, Émilie se tourna vers l'ami Victor Hugo et un chant à Capela, ce fut merveilleux. Ces musiciens enfin à l'unisson, le bruit oublié, je pouvais apprécier le talent incontestable de la dame tout en déplorant de n'avoir pu, ce soir là, pour de multiples raisons, partager pleinement le bonheur si fragile d'un spectacle vivant.

Confusément sien.


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91 réactions à cet article    


  • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 15:27

    Voilà un sujet qui a beaucoup fait jaser dans Nos Enchanteurs, il y a 2/3 mois, les conditions matérielles qui dévaluent gravement la prestation d’un artiste, avec souvent des responsabilités partagées, quand un ingé-son compense la préparation approximative par des décibels qui font déserter les premiers rangs. Arno est un récidiviste du genre. Et puis, il y a les festivals, parfois c’est tout bon, parfois ... non.
    Tout dépend du degré de professionnalisme des organisateurs, de la ponctualité des gens qui viennent faire les balances - ou qui ne viennent pas, ou en retard, ce qui est très gênant dans un festival quand la scène est partagée. Autant de faux pas qui maltraitent le spectateur.
    Le dernier album d’Emily Loizeau est très réussi, consolez-vous avec, même si on n’est pas anglophone, c’est un vrai bonheur ..
    http://nosenchanteurs.eu/index.php/2012/10/12/amelie-et-emily-font-des-albums/


    • C'est Nabum C’est Nabum 13 octobre 2012 15:38

      norbert gabriel


      Je n’ai d’ailleurs pas jeté la pierre à la chanteuse, vous pouvez le noter.

      Je n’irai pas vers son album, pour moi le texte est premier. C’est ma perversion personnelle, ma façon de comprendre le monde d’abord au travers des mots.

      Le son doit être un accompagnement non pas une douleur et je trouve que c’est souvent que les décibels couvrent bien des médicocrités .

      merci de votre visite, le festival continue !

    • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 15:46

      je comprends, ce qui est souvent étonnant avec Emily Loizeau, ce sont les deux « faces » de la chanteuse, quasi intimiste et très affinée sur les albums, et beaucoup plus ’rock-blues" en scène, personnellement, je n’ai pas eu de mauvaise surprise quand je l’ai vue en scène. Et toujours d’excellentes avec les albums.


    • C'est Nabum C’est Nabum 13 octobre 2012 15:53

      norbert gabriel 


      La mauvaise surprise vient d’une salle si peu faite pour la musique sonorisée et sans doute de tecniciens ne maitrisant pas leur outil.

      Les spectateurs sont parfois bien mal traités

    • alinea Alinea 13 octobre 2012 18:56

      Du narcissisme évident de cette fille, que voulez-vous qu’il ressorte ?
      Bon, c’est vrai, à part Barbara ( il y a longtemps) et Brigitte Fontaine, je n’aime pas un ego qui s’exprime ; pour moi un artiste est un passeur et j’en connais qui vous auraient fait oublier votre mal de dos, votre inconfort et la mauvaise sonorisation !
      Mais comme elle ressemble ( dans le premier clip) à une amie que j’aime beaucoup, j’ai supporté !!
      Et même sans avoir mal au dos, je suis sûre que je me serais beaucoup ennuyée à ce spectacle ( y-avait-il du « spectacle » ?)
      Chacun ses goûts ! non ?


      • C'est Nabum C’est Nabum 13 octobre 2012 19:29

        Alinéa


        Je vous trouve sévère. Mais je ne la connais pas assez pour prendre position.

        D’accord pour les deux dames majuscules, de grands moments vécus autrefois.


        L’année dernière j’ai connu un spectacle unique avec Rémo Gary, un presque inconnu immense. Le spectacle vivant, c’est ça aussi.

      • alinea Alinea 13 octobre 2012 19:30

        et avec elle, c’est Nabum, vous auriez eu mal au dos ?
        http://www.youtube.com/watch?v=icd1c3FpnC4&feature=related


      • C'est Nabum C’est Nabum 13 octobre 2012 19:34

        Alinéa


        C’est magnifique !

        Mais je suis un incorrigible, j’ai besoin de smots pour entrer dans la magie de la musique.

        Un être limité peut-être , c’est pourtant ainsi que je fonctionne.

        Les mots sont ma nourriture principale.

      • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 19:51

        je ne comprends pas bien où vous voyez un « narcissisme évident » chez Emily Loizeau, dans son dernier album, il y a beaucoup de chansons et mélodies anglo saxonnes, et comme chez Léonard Cohen, on est accroché (ou pas) par ces ambiances musicales. N’étant pas spécialement anglophone, j’écoute son album avec beaucoup de plaisir, comme lorsque j’écoute Alela Diane, Emmylou Harris, ou Mahalia Jackson. La première fois que j’ai vu Emily Loizeau en scène, c’est aux Francos 2004, Foulquier l’a intercalée pour 3 chansons, sur l’esplanade St Jean d’Acre, devant 8 ou 9000 spectateurs, et cette fille seule au piano-synthé a scotché le public qui était là pour des groupes plutôt rock avec 5 ou 6 musiciens. Je n’ai pas vu souvent quelqu’un capable de faire ça en scène ... et j’en ai vu pas mal.


      • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 19:53

        Rémo Gary, il est formidable en scène ! sa version des « Oiseaux de passage » avec le texte intégral, est un moment de spectacle hors du commun. Même en disque d’ailleurs.... Mais c’est en spectacle qu’il est le plus attachant.


      • C'est Nabum C’est Nabum 13 octobre 2012 20:13

        norbert gabriel


        Je suis d’accord avec vous, quand elle est seule ou en accoustique elle est exceptionnelle !

        Elle est sans doute mal conseillée pour préférer le bruit à sa magie naturelle. Je le déplore vraiment ...

      • C'est Nabum C’est Nabum 13 octobre 2012 20:16

        norbert gabriel


        Je mettrai un billet pour le 30 octobre décrivant l’émotion que provoque cet artiste et notamment cette chanson qui vous laisse sans force, sans voix, bouleversé et incrédule.

        Comment un chanteur seul peut vous entraîner aussi loin.

        C’est un moment exceptionnel sans que pour une fois cette expression soit galvaudée. j’ai vu des spectateurs pleurer devant de géant de la scène ...

      • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 20:54

        «  »à part Barbara ( il y a longtemps) et Brigitte Fontaine, je n’aime pas un ego qui s’exprime ;« 

        et Brel ? c’était pas un ego qui s’exprimait ? Véronique Sanson ?? Balavoine ? la chanson, ce sont des artistes qui se »mettent à poil" sur scène, enfin c’est comme ça que je vois les choses, des émotions vécues, et partagées.


      • alinea Alinea 13 octobre 2012 21:06

        Moi j’ai besoin de la voix, mais les mots !!! je m’en passe ; au contraire, à part chez Léo Ferré, ou Nougaro, ou des gens comme ça mais la musique que je préfère c’est la musique populaire, qui parle d’un monde et pas d’une personne !
        Moi aussi je suis incorrigible ; il faut que mes poils se hérissent, que je pleure et que je ressente toute la beauté du monde dans une musique ; sinon rien !!!


      • alinea Alinea 13 octobre 2012 21:08

        norbert : je n’ai jamais pu souffrir Brel parce qu’il n’était qu’un ego qui s’exprimait ! ses musiques et surtout ses arrangements étaient affreux et à part quelques phrases, ses textes étaient mal foutus ! ah non quelle horreur Brel !!



      • alinea Alinea 13 octobre 2012 21:31

        oui jaja ; mais, on peut dire la même chose sans mot ; parce que l’émotion que l’on ressent quand on écoute la messe en si de Bach, ou la passion selon St. Matthieu ; quand on écoute les tziganes chanter et jouer ; c’est la même, c’est exactement ce qu’ils disent.
        La musique est un langage universel qui unit tous les peuples ; À Sarajevo, il y a longtemps, avant les jeux olympiques, deux amis et moi avons joué avec les tziganes ; on ne se comprenait pas pourtant, en parlant ; et là, on s’est compris tout de suite.
        Il faudrait que tout le monde soit musicien !
        merci pour ce lien ; je ne les connaissais pas !


      • alinea Alinea 13 octobre 2012 21:34

        C’est exactement ça norbert, je n’aime pas les gens qui se mettent à poil !
        Il faut un sacré coup de pot pour que l’un ou l’autre te touche !
        Tandis que dans la pudeur et le collectif, ça touche tout le monde !
        Enfin moi, ce que j’en dis, c’est ma vie ; après tout je ne saurais pas dire pourquoi !!


      • N F C N F C 13 octobre 2012 22:01

        Je trouve que Brel est génial ; quelle originalité et autant d’emotions... La force des sentiments nous dépasse simplement >>>


      • magma magma 14 octobre 2012 10:55

        oui reprocher le narcissisme ou l’elitisme sont des propos assez agaçants, un artiste exprime forcément de lui comme un ecrivain un peintre... et comme un astrologue puisqu’il invente :) private joke pour Alinea.

        il existe de la musique en pot de chambre pour ceux qui ne veulent pas de narcissisme de l’artiste, et permettre a l’auditeur de ne rien voir placé au dessus de son propre narcissisme.

        de même pour l’elitisme, on reproche a l’artiste de jouer bien et de ne pas s’adresser a la masse ! un comble


      • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 20:02

        Alinea " pour moi un artiste est un passeur et j’en connais qui vous auraient fait oublier votre mal de dos, votre inconfort et la mauvaise sonorisation !"

        ça se discute, quand la sono est poussée à fond pour pallier à une préparation insuffisante, ou à cause de l’incompétence des sonorisateurs,de la salle, le public est gravement lésé (et les oreilles aussi) du coup, dans le meilleur des cas, on danse sur le rythme mais on ne comprend rien du texte, ça se produit chaque année aux concerts FNAC Live, les gens pourraient trouver Nuit et brouillard vachement fun pour draguer. Lavilliers ne chante plus une chanson en public à cause d’un public qui n’écoute rien du texte, et qui ne retient que le rythme dansant.


        • C'est Nabum C’est Nabum 13 octobre 2012 20:18

          norbert gabriel


          Il est des salles d’un tel inconfort que le spectaeur devrait légitimement être payé pour dedomagement de son martyre. Je ne plaisante pas, comment peut-on encore offrir de telles conditions à un public qui vient pour un spectacle.

          La sono est souvent l’accusée principale. Nous entons une bouillie horrible et si forte que parfois il faut fuire la salle pour préserver des oreilles fatiguées par tant d’expériences analogues ...

        • alinea Alinea 13 octobre 2012 20:34

          Norbert ; oui ! je me suis mal exprimée : en général j’aime la musique qui n’a pas besoin de sono, ou très peu ; mais il y a des salles où l’acoustique est mauvaise, c’est ça que je voulais dire ; acoustique, pas sonorisation !
          Mille excuses


        • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 21:02

          dans quelques semaines, on devrait publier un article dans Nos Enchanteurs, mais pourquoi pas dans Avox, avec des témoignages de différentes sources, artistes, organisateurs spectateurs, pour faire un panorama de tout ce qui peut faire rater un spectacle, et il y en a des choses à dire, parfois les responsabilités sont bien partagées, y compris avec le public, ou une partie du public qui vient pour faire causette avec les copains sur un fond musical, ou qui téléphone pendant le spectacle... sans oublier les photographes, amateurs avec leur tél portable, ou les pros devant la scène...


        • C'est Nabum C’est Nabum 13 octobre 2012 21:38

          Norbert


          Un guide des festvals et concerts du côté du pavillon massacré.

          Une belle intiayive qui va faire grincer quelques dents. À suivre

        • Radix Radix 13 octobre 2012 23:00

          Bonsoir Nabum

          Je viens me faire pardonner !

          A la décharge d’Émilie Loizeau, les tournées sont souvent programmées dans des endroits improbables, à l’acoustique incertaine et au confort aléatoire.
          De plus « l’agent » de la maison de disque a du lui imposer un truc du genre : « Tu sais, coco (ils appellent tous les artistes »coco« , cela évite les impairs quand ils se gourent de prénom), en province c’est pas un public de connaisseurs en poésie comme Paris, il faut que tu balances des trucs qui déchires (en clair : »faut que tu leur bougent le cul à ces ploucs« ).

          Mes filles ont été l’écouter quand elle est passée et elle m’ont raconté que si elles n’avait pas été traitée en »VIP" (honteux privilège, mais bon !) elles n’y seraient pas allées. Elles ont discuté avec Émilie après le spectacle et ont compris beaucoup de choses au-de-là des paillettes !

          Mon cher Nabum, je ne voudrai pas être blessant (mais je sens que je vais l’être), ce n’est plus de notre âge, (j’ai plus de soixante ans) et si tu tiens à ton confort il te reste les spectacles de Johnny... les déambulateurs sont fournis à l’entrée !

          Radix


          • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 23:19

            Mon cher radix, je ne voudrais pas être exagérement malengroin, mais si vous, des gamins de 60 ans passés se privent d’Emily Loizeau sous prétexte que le déambulateur n’est pas fourni, qu’est-ce que je devrais dire avec mes 70 et demi, quand je vais voir Carmen Maria Vega, une p’tite jeunesse de 30 ans qui fait bouger les mots, les musiques et les gens.. Et vous rappellerai-je insolent que vous êtes que le rock est né en 1951-52, vous êtes donc né avec, mais ce sont souvent les petits enfants du rock qui ont abusé des décibels, et qui sont plus qu’à moitié sourds. Surtout les ingés sons... Mais nous reparlerons de tout ça un de ces jours, on peut noter quand même que des artistes qui tournent beaucoup savent maîtriser les aléas et les mauvaises surprises des organisateurs approximatifs, négligents, ou incompétents. C’est aussi le rôle du manager de l’artiste de s’assurer que l’intendance sera assurée au mieux. Mais c’est un autre problème, l’entourage des artistes.


          • Radix Radix 13 octobre 2012 23:32

            Bonsoir Norbert

            Si je suis malengroin, ne soyez pas malotru, vous savez bien, ou alors vous n’êtes pas très observateur, que la santé est inégalement répartie entre les individus.

            Pour un ingambe à soixante dix balais, il existe la contre-partie... Question d’équilibre sans-doute !

            Radix


          • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 23:48

            C’était de l’humour cher Radix, je n’ai pas choisi le portrait malicieux de Boby par hasard ...


          • C'est Nabum C’est Nabum 14 octobre 2012 07:14

            Radix


            Heureusement qu’il y a des gens de notre âge pour oser découvrir des chanteurs aller dans les festivals malgré l’inconfort de quelques salles.

            La seule précaution à prendre pour nous c’est de prévoir une pausse pipi ... et buvette

            Je ne doute pas de la qualité de cette artiste, il me sembe l’avoir écrit. Je suis persuadé de la médiocrité de cette salle et d’autres m’ont dit la même chise (certains refusant désormais de s’y rendre)

            C’est simplement tous ces petits désagréments dont j’ai voulu parlé dans ce billet.



          • C'est Nabum C’est Nabum 14 octobre 2012 07:17

            magma


            J’en suis parfaitement conscient et je n’ai pas fait un billet à charge pour Émily Loiseau

            J’ai évoqué mes difficultés personnelles , la salle, la sono, la première partie ... autant d’éléments dont elle n’est pas responsable.

            Le titre précise ce contexte et je trouve encore matenant qu’elle a un grand talent même si ce soir-là, je n’ai pu l’apprécier totalement.

            Merci

          • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2012 23:46

            On peut remarquer, en conclusion provisoire, que la chanson est un art populaire à multiples facettes, et provoquant souvent des réactions épidermiques. Il y a un livre d’entretiens avec Moustaki, « Questions à la chanson » qui résume assez bien tout ça avec cette phrase :

            « Un aphone inculte, par sa seule sensibilité et son lyrisme naturel, peut émouvoir. Mieux que la voix ou le cerveau le plus cultivé. »

            Et en effet, quand j’écoute un négro spiritual ou un blues du Delta, en « patois » américain, ça m’attrape au coeur et au corps, autant que Django ou Verdi, ou Leprest, ou Emily Loizeau ... smiley


            • magma magma 14 octobre 2012 01:02

              Oufff je lis tellement de chose difficiles a supporter et completement contradictoires, même si la musique est une contradiction et subkective. Déja a l’auteur, les artistes sont souvent les victimes de la salle découvrant l’accoustique 2 heures avant le spectacle. Les ingé sons on leut apprend a faire sonner la musique comme ca et pas autrement, rock sans finesse, efficace comme ont dit.

              a l’auteur, vous dite elle chante a capela et ses musiciens enfin a l’unison... a capela c’est a capela ! peut être votre lumbago. De même souvent on lit « unpluged » a mauvais essient puisque les instruments sont amplifiés, unpluged c’est litéralement ’débranché

              sur l’artiste... admettons que j’ai des gouts non conformistes... ça ne casse pas 3 pattes a un canard au niveau textes et encore moins au niveau musique, mais a chaque fois ou nous vend des « univers » quand il s’agit de chansonette, les gens a Univers sont si rare qu’il faut le souligner, la il s’agit d’arguments dévalorisant ce terme.

              Apres beaucoup oublient que, soit on s’exprime par la musique adjointe a des textes soit on fait de la poésie écrite ou déclamée. si on choisit la musique alors ceci implique au moins un support musical présent. La musique ce n’est pas une bonne fois pour toutes des musiciens serviles et discrets au service du dieu chanteur (c’est comme ça qu’on vous le vend et que la france devient une terre de crasse béotienne musicale aux chanteurs beaux). Le chanteur n’est qu’un instrument lambda qui n’affecte plus que les masses ignares de la musique. La musique transcande, elle ne brille pas que par son coté intimiste mais parfois par l’intensité de la musique les paroles, tout n’est pas que musique feutrée. La musique sublime les paroles.
               
              Un exemple, le groupe Ange, qu’il faut avoir vu sur scène la production francaise laissant a désirer, les textes choqueront, peut importe, notez la force qui découle de la voix et de la musique :

              http://www.youtube.com/watch?v=o2K2Jrq41fM

              ou

              http://www.youtube.com/watch?v=m16QDBiT3Go

              extrait de yes par exemple démonstration que la voix est un autre instrument ..entendez vous la musique ? oui c’est en anglais... et alors

              http://www.youtube.com/watch?v=GjnZgc313uM


              Alinea, certes j’apprécie Brigitte foitaine, mais son émotion est assez particulière on va dire c’est même parfois l’absence d’emotion qui est plaisante, mais on ne peut nier que sanson Laforet, Lemay, chez les femmes et même si ce n’est pas ce que j’écoute aient de l’emotion. La ce que vous nous passez m’apparait un exercice de style quelconque et je n’imagine pas 2 heures de ca. c’est pas parce qu’on fait des grimace qu’on est authentique c’est parce qu’on parle avec son coeur...

              Vous dite je n’aime pas les gens qui se mettent a nu, mais vous citez ferré... je mets
              un lien moins connu.J’ai du mal a l’entendre car ma gorge s’éteint .. ; trop...

              http://www.youtube.com/watch?v=BnV-OS15MXM&feature=related

              Alors la ou on atteint la catastrophe c’est quand vous parlez de Brel, qui rappelons composait (lui par comme ceux qui ne font que chanter les autres) pardon ! vous n’avez pas bien écouté les compositions fabuleuses, vesoul et marcel azzola, jackie, le plat pays mathilde amsterdam orly, on ne peux cetainement pas dire cela, je comprend qu’on aime pas ou que c’est vieillot a la limite, et même que c’est trop, mais pas que les orchestrations sont faibes (bon si on aime brassens) et en plus c’est original . Je ne parle même pas des interpretations, un brel hélas, il faut s’en rendre compte n’existera plus. Hop extrait moins connu, retirez la musique avec la fin en apothéose :

              http://www.jukebo.fr/jacques-brel/clip,fernand,r88k3.html

              chaque artiste raconte un peu de son histoire ou n’a rien a dire, je préfére brel et sa vie que noir désir l’humaniste donneur de leçon de loin et assassin de ses proches.

              bien sur je ne saurais conclure subjectivement par le seul groupe qui conjugue toutes les qualité, musique, univers intensité, puissance, composition vituosité, folie chants de nulle part comme la langue inventée et qui racommode ledilemme francais/anglais
              http://www.dailymotion.com/video/xbtohg_mekanik-destruktiw-kommandoh-part1_music
              http://www.dailymotion.com/video/xbtpyz_mekanik-destruktiw-kommandoh-part2_music

              une petite video d’un groupe au dela de tout un peu de transe (si un abruti dit que c’est toujours pareil, c’est 100 couprs de fouets et l’intégrale de pierre bachelet a écouter en boucle)

              http://www.youtube.com/watch?v=7YfIpbXpmvQ&feature=related

              ps alinea.. surtout ne regardez pas, votre monde de watoo watoo et papazoies ne supportera pas un tel choc et les cauchemares vous guettent


              • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 01:23

                Intéressante série de réponses de Magma, sur différents commentaires, mais il me vient une question, dans tous les commentaires qui développent un avis sur Emily Loizeau, concernent-ils uniquement de l’extrait présenté en haut de l’article ? Parce que dans ce cas, ce serait aussi réducteur que « juger » Brel sur une chanson de 54, ou Brassens sur « la cane de Jeanne » en oubliant « Mourir pour des idées » ... dans son dernier album, comme dans les précédents, elle a un univers musical à la fois raffiné et poétique, et en scène, des chansons dans des versions plus pêchues. Montand avait des chansons de scène, qui passent moins bien en album studio.


                • magma magma 14 octobre 2012 10:50

                  univers... hum... tres honnêtement j’ai bidouillé sur le net pour trouver qques morceaux. , la question est : faut il écouter 4 h de sheila pour savoir si on va trouver un truc potable.. non bien sur.J’avoue et je l’ai écrit, je ne suis pas fan de musiques assez simplistes, j’ai exclus volontairement la musique classique de la musique populaire et même si la distance n’est pas aussi grande, l’exigeance l’est. Mon parcourt musicale m’a entrainé du bas vers le haut et il devrait en être pareil pour tout passionné de musique, trop de choix pour rester sur la médiocrité, même si encore une fois, quantifier, étalonner de la musique est complétement discutable (on va me faire le couplet sur la musique c’est une question de sensibilité ! mais je ne peux exclure l’authenticité), Il est d’ailleurs a noter que la différence entre la musique populaire des années 60 et celle d’aujourd’hui montre hélas un rapprochement dangereusement compromettant la variété devenant plus rock et le rock plus variété entrainant au niveau de la chanson a texte un éffondrement de la qualité des mots, et pour la musique populaire une standardisation de celle-ci, pour un fast food commercial inepte. Ceci explique la prestation qui doit être scéniquement énergique, a ne pas comprendre trop fort et intensité de la musique.

                  Je ne vais pas tirer plus que cela sur Emily Loizeau, parce que ce n’est ni plus nulle qu’autre chose mais certes pas meilleur.

                  Si on veut tenter l’impossible, objectiviser des critères de musique, de quoi parle-t-on ? Composition, virtuosité, textes, voix, sens de la mélodie ou du riff pour le rock., émotion dégagée (ce que moi j’appelle authenticité) créativité, expérience et visuel.
                   
                  Question composition c’est pauvre, sans imagination, sans relief, pas d’originalité dans les compos ni même la manière de placer les instruments, vu 100000 fois.

                  La voix, limite faiblarde est malheureusement tout a fait tendence de ce qui se fait, ce n’est pas un univers c’est une voix artificielle que l’on veut fragile comme si la chanteuse nous faisait partager son intimité, mais rien ne la distingue de toute la production actuelle qui nous propose des chanteuses a peine décalées revendiquant une poésie de monoprix, accessible, sans âme, sans force, sans tristesse sans grandeur d’âme. Ce qui est grave, c’est qu’on veut nous faire croire que cela est de la chanson a texte. Du texte sans force des sentiments, est pour moi peu crédible.

                  les morceaux sont un exercice de style dans l’air du temps, ou plutôt un ensemble de figures imposées (même si j’ai trouvé un live avec une interpretation d’un morceau acceptable), rien de neuf sous le soleil

                  Non on ne peut comparer a Brel, que je n’ai pas bien défendu pour cause d’heure tardive, il y a brel, un fossé de 100 millions de kms et le reste. Les textes de Loizeau et c’est cela qui est innacceptable, faute de rien, on veut nous faire passer cela pour du rimbaud, j’ai pas choisit le texte le plus niaiseux, mais : « je suis le tigre de la montagne le prince des bois...  » on peut pas comparer ça a du férré ou nougaro par exemple, vous allez me dire « c’est pas ce que je dis », la chanson peut être anodine, mais c’est un peu comme ça et a force d"oubli qu’on nous le vend. Personne n’a manié la métaphore et la langue francaise comme brel et que dire de l’interpretation... il la vie la transpire... il améliore. a l’instar d’un ferrat aux textes riches a la voix parfaite, mais a l’interprétation lisse et trop chanteur. brel, n’aurait pas passer la 1 ere semainde de la starac emily loizeau si.

                  Elle ne reprensente aucunes de ses qualités, et l’acceptation aujourd’hui du médiocre, le respecter c’est un chemin vers le pire.

                  D’autres chanteurs n’ont pas de voix mais savent mettre de l’émotion, un renaud des débuts avec ses mots de quartier, enfin un autre exemple, bashung qui commença par Gaby rappelons nous, pour arriver a ca (a voir le concert en entier) :

                  http://www.dailymotion.com/video/x4rwbj_alain-bashung-aucun-express_music
                  http://www.youtube.com/watch?v=EE08S2m8dxU pour l’intensité (alinéa attention a vos oreilles, y a un tout petit peu de bruit)

                  je n’étais pas fan, j’ai regretté de ne pas avoir vu ce concert. retrospectivement ce live fout les boules comme on dit

                  Vous allez me trouver très dur, j’essaie de ne pas trop l’être, mais il y a tant d’indulgeants qui se chargeront de trouver des excuses a toutes ces musiques mais qui ne feront qu’acroître le fossé entre la qualité et le produit de consommation au plus grand dénominateur commun que veut nous imposer une industrie musicale qui n’est pas faite de passionés mais de marchands du temple qui n’ont rien de mélomanes.

                  qques extraits pour les courageux :

                  http://www.youtube.com/watch?v=Z9IQnDRYIYU l’émotion dans le non dit, tout est dans les silences, la folie a un moment puis un trop d’émotion a la fin, écoutez les notes tenues en tension a la fin (attention Alinéa, la fin, fait bobo les oreilles, ah oui... parce que j’ai oublié la musique, ça s’écoute fort).

                  un ex groupe qui fit de la bonne musique :

                  http://www.youtube.com/watch?v=BdJkOMYzVFE le final.. pourtant sans voix... s’appelle la liberté, une époque révolue, celle qui a disparue, la musique c’est ça, pas seulement, mais il faut l’avoir connu pour rectifier ses jugement de valeur vers le haut et aujourd’hui une telle main mise sur la radio qu’on a plus de choix, elle nous est imposée.

                  bref ces 2 morceaux, quand je les écoute, ma gorge se noue et je pleure (ben oui la compagnie créole ça me fait pas rire a contrario :) ) on y sent dans notre chair l’émotion qu’ils ont voulu y mettre.

                  enfin je fini avec 2 morceaux plus spéciaux, la voix de peter hammil, un phénomène (ça peut exaspérer) c’est spécial certes, mais la on peut parler d’univers et quelle force !

                  http://www.youtube.com/watch?v=sToG11qUMvk

                  pour les textes du poete pete sinfield (bon ok ça a vieill) léger

                  http://www.youtube.com/watch?v=7kVNl-9cS9c

                  Si certains qui ne connaisent pas, ont fait l’effort d’écouter les morceaux, je les remercie et peut être que tout ne sera pas noir dans le pire des mondes








                • C'est Nabum C’est Nabum 14 octobre 2012 11:27

                  magma


                  C’est un requisitoire !

                  Tant pis pour elle, vous ne semblez lui accorder aucune circonstance atténuante.

                  Écoutez Roma Gary et si vous n’avez pas peur de la langue vernaculaire Le petit crème qui chante Gaston Couté

                  Merci

                • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 11:35

                  « La voix, limite faiblarde .... »

                  sur ce point, j’ai signalé plus haut les différences entre les albums et ce qu’elle fait en scène, ceux qui l’ont entendue à La Rochelle, en piano voix sur le St Jean d’Acre, ne diront jamais qu’elle a une voix faiblarde, à se demander si en studio elle ne fait pas le choix de maîtriser sa voix pour éviter les eftets trop brillants. Ici c’est plus près de ce que j’ai entendu en direct
                  http://www.youtube.com/watch?v=WnpiMcKkFpM&feature=related


                • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 12:08

                  «  ».. «  on peut pas comparer ça a du férré ou nougaro par exemple, »

                  exercice un peu artificiel, je connais très bien « mon Nougaro » et je pourrais vous citer quelques extraits dans lesquels il a pris des libertés avec la grammaire ou les conjugaisons qui ne sont pas des licences poétiques. Ça ne remet pas en cause pour autant l’ensemble de son oeuvre. En extrayant un bout de phrase de son contexte, on peut dézinguer n’importe quel auteur, même Ferrat ou Aragon, ce n’est pas un procédé honnête.


                • C'est Nabum C’est Nabum 14 octobre 2012 14:26

                  Norbert


                  Merci de venir ici servir d’avocat de la défense

                  Elle a beaucoup de qualité Le lynchage est injuste

                • magma magma 14 octobre 2012 16:16

                  Nabum c’est quoi cette réponse ?

                  Nougaro, oui renaud aussi, et brel aussi, et alors, bien des poétes inventent créent, jouent, c’est jouer avec la transgression, ça ne rend pas Emilie loizeau exceptionnelle. Même ce que je disais, c’est que la tolérance de la nullité est la porte ouverte a l’acceptation de la médiocrité (bon allez on va dire ce qui est moyen), on finit par aimer ça, parce que c’est « moins pire »

                  je ne suis pas ici, le censeur, mais le défenseur a contrario de la musique qui tire vers le haut qualitativement, ne vous méprennez pas.


                • C'est Nabum C’est Nabum 14 octobre 2012 16:53

                  magma 


                  Ne la comparez pas à ces pointures majuscules ...

                  Là on tombe dans le ridicule car elle ne peut rivaliser et vous auriez raison

                  Je voilais simplement dire que c’est un artsan honnête et rien de plus et que si je n’avais pas apprécié son travail c’était en partie de ma faute et du contexte

                • magma magma 14 octobre 2012 19:05

                  ce n’est pas ridicule, désolé. Il faut voir pourquoi on en est arrivé la ! Aujourd’hui Loizeau vous semble être qque chose d’honnête, mais c’est juste que le niveau a tellement chuté et pas forcément de la faute de cette artiste, car ele pourrait peut être donner mieux, mais il n’y a pas de place, on lui demande de ne pas en faire plus, on veut une époque facile et dénué de reflexion, moins on réflechit et plus on est un consommateur passif, Elle est à a la musique ce que sylvie vartan était dans les années soixantes.

                  Je prend qque exemple. Un ami batteur avec qui j’ai joué (mais lui d’un excellent niveau) jouait avec les musiciens de pétruciani, on peut consirdérer qu’on aime ou pas que les musiciens soient pas mauvais.

                  Deux formations, une jazz réservé aux initiées, et décident de faire une autre formation accessible, plus commerciale mais qualitative et donc endorsés par des majors. Ils commencent a faire un show case, Mon ami arrive salue la foule, a la fin il doit faire un petit solo de batterie, s’exécute salut la foule. A la fin l’impressario vient et lui dit « écoute coco, tu ne salues pas le public, car c’est lui qui a le talent, pas toi... de même a la fin du concert ton solo de batterie il est trop technique alors tu fais quelque chose de plus simple, faut que le publique comprenne... » heureusement il l’a envoyé chié. Peu de temps après, ils avaient un concert a lille, un des musiciens demandent si ils sont défrayés, car ils prennent aussi des journées de travail. l’impressario appelle la prod et comment le l’erreur de laisser l’ampli et demande si les musiciens sont défrayés « tu leur réponds que les musiciens c’est comme les brouettes on en change quand on veut, si ils veulent réussir faut qu’ils apprennent a bouffer de la merde » Vhaque répétion, un ignare en compo était la en train de dire, ca, pas ca, enleve ca (toujours dans le moins"

                  voila ou en est arrivé la musique, gouverné par des mercantiles béotiens, jamais les artistes n’auraient du accepter le compromis, celui de plaire au détriment de son âme, éspéront qu’internet serve a cela, à détruire ce système et ne reste pour la musique que les passionnés et ceux qui on l’âme de musicien.

                  Loizeau ferait sans doute plus ou mieux ou autre si nous aussi nous étions critiques et même si effectivement, ça semble honnete, correct, comme vous voulez, pour moi cela semble anodin, je n’ai rien contre j’en veux a l’industrie musicale (tout le monde ne peut lire kant) et a chaque auditeur qui a perdu le sens critique et ne fait aucun effort. Regardez, vous retrouverez cette critique dans tous les arts, cela a toujours existé mais nous avons franchi des étapes depuis et c’est la chute libre.

                  De plus il faut reconnaitre que ce phénomène en France est pire qu’ailleurs, nous nous prétendons un pays ouvert, grace a un passé et nous sommes un des plus hermétiques. Essayez donc de passer en concert a Paris, quelle que soit votre musique, même dans un bouiboui, les gens qui jugent la musique en France ne sont pas les bons interlocuteurs. La presse qui elle même existait, s’est compromise avec cette industries, mais c’est encore a nous de clamer l’exigence




                • N F C N F C 14 octobre 2012 22:47

                  De curiosité je viens d’écouter Emily Loizeau mais je ne vois pas comment je peux dire quelque chose d’exceptionnel sans mentir ; Malheureusment pour moi l’article en question publié ici fait preuve plutôt de paradoxe que le media aujourd’hui contribue à la decadence de la vraie musique au lieu d’affirmer ce qui a de la valeur. Les gens en France semblent assez conformistes en ce qui concerne le goût musical, ce qui laisse ceux qui cherchent l’originalité dans la musique et le plaisir de vrai jeu musical à l’écart et en souffrance permanente. Il faut accepter qu’Emily Loizeau ne peut pas surprendre ces gens, ni satisfaire leur envie d’aller plus loin, justement parce qu’ils entendent ce que la majorité du public n’est même pas capable de remarquer : Tout est permis à un vrai admirateur de la musique sauf le retour à la banalité et la commercialisation cynique de la musique> Sa grandeur est loin de compromis de la masse de choisir le moins pire et il s’agit d’un investissement que peu sont capables de conçevoir


                • norbert gabriel norbert gabriel 15 octobre 2012 09:37

                  «  » ah oui... parce que j’ai oublié la musique, ça s’écoute fort).« 

                  j’avais raté ce passage, je comprends mieux pourquoi beaucoup d’ingés-son sont sourds... Si c’est un critère pour vous, OK ! Dans ce cas, vous seriez tombé en extase devant Emily Loizeau en scène à La Rochelle en 2004.
                  Il y a un an ou deux, dans un festival, j’ai eu le privilège d’entendre Mademoiselle K, c’était fort, très fort, et bien qu’elle chante en français, je n’ai rien compris de ses chansons, à part »ça me vexe« qui évoquajt un écho radio. Le même jour il y avait aussi Carmen Maria Vega, gros son aussi, mais parfaitement audible, même en découvrant pour la première fois certaines chansons. Ça m’a rappelé (Mlle K) une phrase de Mick Jagger,  »c’est du bruit que nous faisons, si vous appelez ça de la musique, vous êtes gentils" c’est peut-être de l’humour anglais, mais c’est pas faux.


                • norbert gabriel norbert gabriel 15 octobre 2012 10:17

                  «  »« mais :  »je suis le tigre de la montagne le prince des bois... «  on peut pas comparer ça a du férré ou nougaro par exemple, »

                  ah bon ? sans doute que cet extrait vous évoquera quelqu’un plus estimable ?

                  Le p´tit oiseau de Marrakech
                  A tous les jours toujours l´haleine fraîche.
                  Quand il s´éveille réjoui,
                  Il fait pipi et il pépie.
                  Il pépie, et il pépie.

                  ou encore celui là ..

                  Je suis un petit taureau,
                  Mais moi c’est pas pareil
                  Je suis un petit taureau,
                  Mais moi, en plein soleil,
                  J’entrerai dans la reine,

                  dans la reine des abeilles

                  Est-ce très différent du tigre de la montagne ?? c’est de Claude Nougaro. Sur le plan textuel, c’est pas du Victor Hugo, mais en chanson ça passe très bien.. Comme le tigre de la montagne ... Au jeu des extraits sortis de leur contexte, on peut dézinguer n’importe qui, même Nougaro. Ou Ferré ... 


                • magma magma 15 octobre 2012 12:16

                  comme d’hab on déforme les propos.

                  j’ai pourtant pris soin de préciser, ne ne pas confondre intensité avec trop fort. En l’occurence j’ai parlé d’écouter la musique chez soi et non du concert. Le concert ou malheureusement c’est une constante, trop fort et je rejoins l’auteur, pour masquer une médiocrité, ou pour certains groupe l’impossibilité de faire sur scène le miracle qu’a accompli le studio faisant de percherons des chevaux de courses.

                  cela nuit souvent a la compréhension de la musique, maintenant voir Manfred Mann a l’Olympia plac" au 2 tiers de la salle et entendre comme si la chaine marchait dans le salon quand je suis dans la cuisine, un concert reste un concert.

                  Quand a la comparaison, vous commetez une erreur désolé, si vous voulez vraiment faire un comparatif, il faut prendre le meilleur d’Emily Loizeau et le meilleur de nougaro.... et la c’est vite réglé. Surtout qu’on a pas le contexte mot/musique nougaro faisant souvent jouer consonnances et swing.

                  Un peu comme si vous résumiez Perrer au Zizi Marcel zanini a tu veux ou tu veux pas.

                  Mauvaise pioche Gabriel

                   

                   


                • norbert gabriel norbert gabriel 15 octobre 2012 13:45

                  et comparer quelqu’un qui a 8 ans de « carrière » à quelqu’un qui en a 60, c’est une bonne pioche ?
                  Quant à déformer les propos on peut vous renvoyer le compliment, sur plusieurs points, mais on sortirait du débat. ... Vous avez fait plusieurs fois référence à Brel, lequel ? celui de 54 à 60 ? qui en a pris plein la tronche pour ses chansons de patronage et ses harmonies à 3 accords ? Tout ce que vous dites d’Emily Loizeau, a été dit sur Brel ces années-là... Donc relativisons un peu les choses, et mettez les en perspective avec des exemples mieux choisis.


                • magma magma 15 octobre 2012 20:09

                  la valeur n’attend pas le nombre des années, sinon cela voudrait dire que vous êtes en pleine mesure de votre intelect.

                  La valeur n’attend point le nombre des années, genesis on fait leur 6 premiers albums geniaux et complexes a moins de 30 ans

                  Return to forever, Stanley clarke avait 18 ans et al di meola 17 quand ils firent un des plus grands album du jazz.

                  Vous me parlez de brel et vous ne faites que justifier ce que je disais, il s’agit d’une autre époque, ou le marketing n’avait rien a voir et les maisons de production aussi rare que possible. Et en quoi cela acrédite-t-il votre thèse ? Sheila n’a jamais fait mieux que l’heure de la sortie... c’est plutot la grande majorité. D’alleurs même souvent les artistes donnent le meilleur au 1 album et n’ont plus de force créatrice, on leur reproche souvent la redite au fil du temps. rares sont ceux qui ont su être au top toute une carrière

                  encore une fois... vous écoutez les critiques, mais que diantre si les critiques sont des nazea, servez vous de vos oreilles !!! ne vous référez pas a ce que vous chie la presse comme tout cuit. Moi ce n’est jamais la critique qui m’influence a apprécier et a acheter.

                  Mes extraits ... avez vous fait l’effort de les écouter au moins, je ne pense pas, vous n’avez rien commenté. Vous pouviez dire que c’était nul, et encore une fois, vous n’avez rien fait.

                  elle a 37 ans votre pouliche !! prennez le parachute de Baumgartner et redescendez sur terre Norbert


                • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 16:09

                  «  »Mes extraits ... avez vous fait l’effort de les écouter au moins, je ne pense pas, vous n’avez rien commenté. Vous pouviez dire que c’était nul, et encore une fois, vous n’avez rien fait."

                  mais bien sûr que j’ai écouté, il me semble que les réponses que j’ai faites le montrent assez clairement. Je ne crois pas avoir dit que c’était nul, mais que ces exercices de virtuosité sont un peu vains, et que ça ne me donne pas envie de passer une heure avec un album de ce genre. Ça ressemble plus à une joute de musiciens, ou entre chanteuses et musiciens qu’à un moment offert au spectateur, c’est comme ça que je le ressens, même en ayant fait un peu de musique, je me sens exclu.


                • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 16:17

                  «  »encore une fois... vous écoutez les critiques,"

                  qu’est-ce qui vous fait dire ça ? je n’ai pratiquement jamais acheté un album ou un livre sur la foi des critiques, j’écoute, et je lis quelques pages, après je risque la totale. Je m’en fous des critiques, la plupart font leurs articles sur des dossiers de presse (en musique) sauf en jazz, où j’ai l’impression qu’ils ont écouté l’album. Dans le cas d’Emily Loizeau comme dit plus haut, c’est en scène que je l’ai vue la première fois, et c’est le plus souvent le critère qui est déterminant pour moi. Soit les concerts auxquels j’assiste, les festivals, ou les quelques émissions de radio qui diffusent des concerts.


                • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 11:49

                  Pour compléter un peu dans les comparaisons anachroniques, je fais partie de ceux qui ont vu Brel en scène plusieurs fois (et pas mal d’autres) et dans mes critères de spectacle, c’est d’abord et surtout la scène qui est en tête de liste. Parce qu’il y a une vérité, et qu’on peut rarement tricher, quand c’est fabriqué, ça se voit et ça s’entend. Je n’ai jamais d’a priori quand je vais au spectacle, ou quand j’écoute un album. Et pour revenir à Brel et Emily Loizeau, sur le plan scène, il y a ces qualités que j’aime, se foutre à poil, justement, pour être un artiste sincère, et pas un produit de marketing. Quand il y a des gens qui ne me touchent pas, des musiques qui me laissent indifférents, je ne me sens pas obligé pour autant de faire un portrait au vitriol.
                  J’ai très peu aimé Vanessa Paradis dans ses jeunes années, j’aime beaucoup la chanteuse qu’elle est devenue. Je ne chercherai pas à allumer le feu de la polémique, après tout chacun son bon ou mauvais goût, mais il est clair que quaiifier de médiocre ce que fait Emily Loizeau va limiter la possibilité de discussion. Comme avec les éminents critiques qui conseillaient à Brel en 54-55 de prendre le premier train pour Bruxelles.


                  • magma magma 14 octobre 2012 12:18


                    brel j’étais trop jeune, la seule fois ou j’aurais pu le voir c’est sur son lit de mort...

                    Ne vous méprennez pas, je ne dis pas qu’Emily Loizeau c’est le pire du pire, j’ai fait une analyse quasi sémentique, juste pour dire « c’est pas mieux que » ce qui se fait, ni moins bon ni meilleur. Elle apparait froide et blessante d’e convient, je peux pas faire mieux. En valeur qualitative c’est médiocre, je n’y peux rien, c’est le musicologue qui parle, vous pouvez y trouver de l’émotion, heureusement que nous n’avons pas tous les même gout.

                    Ce qui me dérange, ce sont des termes avancés qui ne sont pas, et une palette de choix des média de plus en plus exigue. Entre 1998 et 2001, et c’est ferrat qui l’expliqua, 4 fois moins de diffusions média !! ce qui veut dire qu’on passe 4 fois moins de morceaux différents. S’il y avait ne serait ce qu’un peu plus de place a la diversité, je pourrais être plus tolérent a l’encontre de ce que j’appelle la médiocrité, ou tout au moins en faire moins cas et la laisser aux autres

                    Je ne cherche pas a alumer de polémiques, je défend la musique bafouée, la musique libre, la musique de combattants de l’ombre qui souvent ont les qualités que n’ont pas ce qu’on nous monte en épingle, mais il ne sont pas rwandais orphelin, obese lesbienne, myopates hydrocéphales, ou simplement beaux et belles, parce que c’est comme ça que ca marche dans les maisons de prof, on lance un « produit » selon des critères extra musicaux.

                    les critiques, on sait ce que cela vaut et leur subjectivité, le trop grand consensus accordés a la mode au détriment de la qualité personnalité originalité, ils sont en partie le 2 eme responsable de la mort de la musique avec l’industrie musicale, apres il y a nous, et le minimum d’effort auquel on nous a porté.

                    j’ai chroniqué des albums, j’évitais de trop chroniquer de la variété, car j’aurais nuit a l’artiste étant quasi incapable de positivé sur des choses aussi peu convainquantes

                    Les gouts contrairement a ce qu’on dit se discutent et c’est bétise de dire le contraire, on est d’ailleurs la pour cela. Au contraire il faut en discuter et désolé si mes termes heurtent, ce n’est que la résultante d’années de sectarisme de combats permanant face a la masse grandissante lénifiante.

                    Quelqu’un a dit « plus l’oppression est violente plus le cri est violent », et cela s’applique a la musique aussi, n’oublions pas que la musiqe c’est la liberté et un fort vecteur de contestation, la tenir en joue c’est museler des artistes dissidents, bob marley a sans doute fait plus pour l’amour de son prochain, contre le racisme que jacques chirac (bon j’’aime par Marley pour autant) je déserteur eut un impact aupres des peuples comme hendrix et l’hymne américain... sans aucune paroles, des actes peut être anodins mais pour autant fédérateurs de génération... qu’en est il aujourd’hui, le rap.. ou et il auto confine les habitants dans leur gettho, a part ça ? rien. Un jour je ferais un article sur un style subversif, quand je m’en sentirais le courage et qu’au moins 2 personnes auront le courage de le lire


                  • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 13:06

                    Jai comme une vague idée que vous ne devez pas beaucoup apprécier l’album de Lou Doillon , je me trompe ?  smiley


                  • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 14:42

                    Sabine

                    Figurez vous que Françoise Hardy, je l’ai vue en scène ... ce qui ne me rajeunit pas .. Quand je cite « se foutre à poil » c’est au sens figuré textuel, en contrepoint à ce qu’ont déclaré quelques jeunes néo rockers français, pour qui chanter en français c’est « se foutre à poil », donc ils chantent en anglais des textes insignifiants.
                    Pour Françoise Hardy, il est évident que dans ses « messages personnels » elle a très bien su exprimer ses émotions et les partager.


                  • magma magma 14 octobre 2012 15:45

                    mince, je suis déjà démasqué.... :) je jure qu’on fond de moi même j’aimerais être surpris agréablement. Malheureusement l’a plus part des artistes d’aujourd’hui chantent « comme », au détriment d’artistes qui peut être chantent moins bien, mais sont eux même (je citais renaud jusqu’a putain de camion) Bashung qui n’est pas un grand chanteur mais qui exprime tant de chose qu’il y a même qque chose de post mortem.


                  • magma magma 14 octobre 2012 17:09

                    il y a aussi des atristes effectivement qui n’ont pas voulu être sur scène pour diverses raisons, Gérard Manset refuse le showbiz .. ; vite extrait :

                    http://www.youtube.com/watch?v=9zJsQZL2-7Q

                    d’autre comme Zappa que l’on pourrait trouver prétencieux musicalement, nene faisait aucun intermède entre les morceaux pour ne pas laisser le public l’applaudire, prétendant que c’est lui qui donnait un spectacle a des gens qui payaient et qu’il n’avait pas a se faire flatter pour cela en plus.


                  • magma magma 14 octobre 2012 17:34

                    ah j’ai oublié l’extrait zappa, the black page pour les connaisseurs

                    http://www.youtube.com/watch?v=4r-thAHrHgI

                    ou pour les plus courageux

                    http://www.youtube.com/watch?v=8AFT6O91Rqs


                  • norbert gabriel norbert gabriel 15 octobre 2012 09:01

                    Gérard Manset refuse le showbiz, tout est relatilf, quand il a fait des albums, il n’a jamais refusé d’aller dans les radios pour en parler, le fait de ne pas faire de scène lié au refus du showbiz est une théorie assez audacieuse. C’est le plus souvent en faisant des albums que les artistes acceptent des compromissions pas tellement en scène où ils sont totalement maîtres du jeu.
                    Manset est un personnage complexe, je ne vais pas trop revenir sur des histoires anciennes, mais quand il a publié le livre « Royaume de Siam » il y a eu une complaisance assez étonnante, hormis une journaliste de France Inter qui a mis les faits en perspective (c’est un roman qui parle de son « amour » pour une très très jeune prostituée) depuis le livre n’a pas été réédité à la demande de Manset qui épure une partie de son oeuvre, dont ce roman très contestable. En 2012, il aurait eu une palanquée d’associations sur le rable pour cet éloge de la pédophilie enfantine, enfin si on considère qu’une jeune fille de 13-14 ans est une enfant.


                  • norbert gabriel norbert gabriel 15 octobre 2012 09:05

                    Je précise, au cas où, que j’aime beaucoup les albums de Manset, son livre beaucoup moins, et pour l’homme, je ne sais pas bien quoi en penser, mais je fais abstraction de tout ça quand j’écoute ses chansons.


                  • magma magma 15 octobre 2012 19:14

                    pas lu ce bouquin entendu parlé et ré écrit je crois. Après pas tout a fait d’accord, déjà, il a refusé nombre d’émissions et notamment la télé, ou on connait l’impact de la pub (pas besoin de chanter en direct, vive le play back) et le compromis n’est pas obligatoire avec la maison de disque, beaucoup le font d’autres non (voyez le label cunéiform), quand il sort 2870 ou la mort d’Orion je ne pense paq qu’il avait les encouragements de sa maison de disque. Et puis franchement, sortir un album tout en refusant scène et même une grande par des media, je ne pense pas que la maison de disque qui ai mis 3 thunes soit contente. Il faut savoir qu’en plus ça se monayait avant. Ca peut être un tactique avouons qu’elle est risquée.

                    D’autre part, on peut penser que l’Art est polymorphe, la scène n’est pas toujours vérité, on peut admettre que quelqu’un ait envie de proposer sa création et trop de pudeur de timidité ou pas assez de narcissisme pour se montrer sur scène, il l’explique et on peut l’accepter sous une certaine forme. Je vous prouve par A plus B que la scene n’est pas forcement révelatrice, nombre d’artistes passent en play back et personne même de le voit et sortent du concert ravi, sans compter la pile de choriste, les bandes sons etc.

                    Je trouve que manset l’a exprimé d’une manière convanable et certains artistes n’ont rien a dire sur scène, Mais vous avez tout a fait raison que dans certains cas, c’est pathétique entre l’album et la prestation, récement j’ai vu la bouse de Shakira (et oui un moment de perditions mais au moins je sais de quoi je parle) je vous rassure... a la télé... d’une nullité pitoyable


                  • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 00:03

                    D’accord sur l’ensemble ... pour le livre, il n’a pas été ni réécrit, ni réédité, il y a eu un album ’Royaume de Siam" qui n’a rien à voir avec ce qu’était le livre.



                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 octobre 2012 12:05

                    S ’ pèce de malengroin ... smiley


                    • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 13:00

                      Vous même, sapajou ! smiley


                    • magma magma 14 octobre 2012 16:22

                      il rit de se voir si belle dans ce mirroir


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 octobre 2012 17:11

                      Eût-il encore fallu que vous me vissiez le cul sur la commode...

                      Quel Magma .... 


                    • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 21:34

                      « vissiez » du verbe visser ? vous êts un adepte des traitements sado-maso ??


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 octobre 2012 21:40

                      Vissiez du verbe voir cher Norbert , quand je dis cher c ’est que j’ aime bien
                       comme vous parlez .


                    • magma magma 14 octobre 2012 23:11

                      assez de vices pour ce soir


                    • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 23:15

                      je suis un peu taquin parfois, mais j’avais bien compris .. et puis l’allusion à cette chanson plus toute jeunette montre une érudition chansonnesque rare par les temps qui courent .. Jeanne Aubert et Charlotte Julian vous remercient...


                    • magma magma 15 octobre 2012 07:29

                      vous avez plongé les 2 pieds dans le même sabot... (ça c’est plus subtil...)


                    • norbert gabriel norbert gabriel 14 octobre 2012 13:40

                      il semble que personne n’a remarqué que la chanson « Fais battre ton tambour » est une adaptation d’un negro spiritual assez connu (au moins des amateurs de jazz) et qui avait déjà eu une version française dans les années 50... et c’est une adaptation assez fidèle à l’esprit du negro spiritual.


                      • norbert gabriel norbert gabriel 15 octobre 2012 08:39

                        Quelqu’un aurait-il écouté le duo avec Camille, une des artistes les plus créatives de la chanson ? ou bien le duo avec David Ivar (Herman düne) ? c’est dans le dernier album "Mothers & Tygers... 


                        • magma magma 15 octobre 2012 18:10

                          Diantres Norbet !!! arretez les supperlatifs innapropriés, je reconnais bien la votre provocation...

                          Camille une des plus créatives... pourquoi pas Carla bruni !

                          je propose un quizz sans chercher bien loin :

                          uren pologne

                          http://www.youtube.com/watch?v=JnxFnQvL7xI&feature=relmfu (désolé y a des musiciens qui jouent aussi)

                          vidéo
                          http://www.youtube.com/watch?v=97-UPAcT_pk&feature=related

                          http://www.youtube.com/watch?v=es8RgpiJJCA&feature=related

                          au japon :

                          http://www.youtube.com/watch?v=fAHzuXt4nBw&feature=BFa&list=PL933E0853428B9C6D

                          plus classique en teuronie

                          http://www.youtube.com/watch?v=2RiDVoqRgr8&feature=fvwrel
                          en video

                          même en France on a eu ca :

                          http://www.youtube.com/watch?v=SHEwFoo_KA0

                          et enfin :

                          http://www.youtube.com/watch?v=pHs5Msb0KCI&feature=related

                          le jeu s’appelle : « cherchez l’erreur »

                          mais tous n’ont qu’a bien se tenir, ... camille arrive !

                          Il faut préciser Norbert : «  une des chanteuses des plus créatrice francaise de variété née le 10 mars en 78 ayant un prénom qui commence par C... qui contient 2 l »et la peut être est en droit de se poser la question


                        • norbert gabriel norbert gabriel 15 octobre 2012 23:53

                          Oui, bon, la démonstration est assez typique de ce que font beaucoup d’intégristes du jazz quand il est question de chanson.. Etant donné les extraits proposés je suppose que Chet Baker ou Sidney Bechet sont des ringards à côté de ces extravagantes, mais Nina Hagen, non merci, je n’apprécie pas tellement sa musique, et encore moins la personne. Mes divas du jazz sont plutôt du côté d’Elisabeth Caumont ou Elise Caron. Je crois que nous ne ferons pas partition commune. Cherchez l’erreur ? Trouvée, nous n’avons pas du tout la même approche de la musique. C’est tout.


                        • magma magma 16 octobre 2012 08:00

                          c’est pas hormis un extrait du jazz ce que j’ai mis. Je ne suis pas un puriste du jazz et oas un gros fan de jazz tradtiionel. Pas fan de nina Hagen ni de ce morceaun lais je sais aussi et voir des choses interessantes dans ce que je n’aime pas forcément non plus. Vous avez parlé « d’une des artistes les plus créative » c’est ca le probleme et pas autre chose, des superlatifs à faire prendre des vessies pour des lanternes. Je n’ai pas choisi les plus extrèmes. Je ne vous reproche pas d’aimer Camille pour autant il faut juste les mots appropiés car aujourd’hui il est impératif de défendre la musique de qualité avec les bons mots, qu’on l’entende, que l’auditeur en soit conscient, avant que les machines n’aient remplacé l’ordinateurn et il est decevant que quelqu’un comme vous, qui manifestement a une certaine culture musical, ne s’en rende pas compte un minimum. A moins qu’il ne faille reconnaître que ce que l’on aime n’est pas forcément objectif et ça c’est difficile.

                          J"aurais pu vous laisser être entre vous vous auto convaincre de pseudo talents, univers, originalité, mais j’ai mal a la musique


                        • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 08:26

                          «  »aujourd’hui il est impératif de défendre la musique de qualité avec les bons mots, qu’on l’entende, que l’auditeur en soit conscient, avant que les machines n’aient remplacé l’ordinateur«  »"

                          Là je suis bien d’accord, sinon je ne sais pas si Camille est la plus créative ou pas, mais on peut quand même reconnaître qu’elle a apporté (comme Bjork) quelque chose de nouveau dans le monde de la chanson ... Et puis est-il obligatoire dans cet art populaire de chercher systématiquement quelque chose qui serait nouveau et inédit ? c’est un peu comme en littérature, tout a été dit, et de toutes les façons mais il y a l’air du temps.. Et puis c’est pas parce qu’on va jouer du Ségovia sur un ukulélé qu’on va forcément apporter un plus aux compositions de Segovia...


                        • magma magma 16 octobre 2012 10:05

                          oui mais, rendons la création libre et croyez moi, on sera agréablement surpris


                        • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 00:00

                          Tous ces exercices de virtuosité rappellent ce que faisaient les boppers dans les années 40-50, jouer le plus vite possible avec des harmonies (si tant est qu’on puisse dire harmonie) les plus biscornues possibles pour éliminer les musiciens moins virtuoses. Mais là, ce n’était plus de la musique mais des performances sportives, qui fera le plus de notes avant la fin.. Ils ont essayé de piéger Django qui les a mis au tapis pour la plupart, un seul a tenu, mais était-ce vraiment un partage ami-musical ou un match de boxe ? Chacun son truc ... mais c’’est pas le mien.


                          • magma magma 16 octobre 2012 08:22

                            ce n’est pas parce que vous, vous n’entendez pas ces harmonies ou ces dissonances, qu’ells n’existent pas.

                            Django ne jouait pas vite ? c’était l’un des plus rapides et je pense pour compenser ses doigts manquants, montrant que ce n’était pas un handicap.

                            on peut jouer autant lentement et bien que vite et bien, personne n’a osé reprocher a Mozart la vélocité de ses compositions. Non la on s’extasie car on a été conditionné a le penser.

                            Il faut laisser le musicien s’exprimer, comme dit ailleurs, Nietzsche disait en substance « il faut que ce soit l’auditeur qui aille a la musique et pas l’inverse pour que la musique soit libre ».c’est une vérité a remettre au gout du jour d’urgence avant la mort de la musique dont vous ne pouvez que contester la déliquescence, une palette de plus en plus rétrécie et un niveau médiocre, et ça a quoi le doit on ? A la destruction du musicien par les maisons de prod, alors si nous ne sommes plus que des consommateur pavlovien nous auront de manière panurgienne être les artisant complaisants de notre malheur.

                            Dans la compétition vous oubliez le coté galvanisant, motivant de la concurence. Y compris chez les classique, il est dommage que la compétition se trouve aujourd’hui dans le show d’une lady gaga, d’une madona, pour une musique au niveau du QI d’une huitre et pas dans la musique. Certains s"y retrouvent, on peut la détester quand elle n’exprime rien, mais c’est pas parce qu’elle ne vous exprime rien qu’elle n’exprime rien a personne.

                            Pensez qu’elle a pu faire avancer la musique, sans un miles Davis des années 70, peut être pas de funk, si des musiciens comme Schulze zr tangerine dream n’avaient pas bidouillé comme des fous des sunthés pour en faire de la musique atonale, pas de musique electronique aujourd’hui, on en serait a la chanson de geste.Laissons les artistes créer et soyons meilleur public avec une critique motivante, sinon vous arriver a vous contenter de plus en plus comme le vilage d’Asterix dans le moins pire que et pas de tirer vers le haut, mon seul combat.

                            Si n’importe qui pouvait devenir un artiste avec 2 mots et 3 notes, ce ne serait plus un ary mais un passe temps


                          • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 08:43

                            Pour Django, qu’on caricature souvent en faisant du swing mitraillette, sa composition emblématique , « Nuages » est une ballade plutôt lente, et dans ses derniers enregistrements des années 50-53, il avait laissé de côté les exercices de virtuosité qui avaient été plus ou moins imposés par les contraintes techniques des années 30, où il fallait que la guitare soit « brillante » pour se faire entendre, d’où les notes doublées ou triplées sur la chanterelle. La plupart des guitaristes qui ont imité Django n’ont retenu que ça, la vitesse.. et déjà, vers 1945, Sarane Ferret se moquait un peu de ces nouveaux virtuoses, «  c’est bien toutes ces notes, mais on n’a pas le temps de voir le paysage » je partage totalement, j’aime bien avoir le temps de voir le paysage.


                          • magma magma 16 octobre 2012 10:03

                            oui mais il l’a fait ! tout comme miles qui dit « la bonne note au bon moment » mais ça apres avoir dégueulé de notes sin des années soixantes.

                            Peut être avaient ils besoin de prouver qu’ils en étaient capable avant de jouer des choses plus simples. Peut être aussi qu’ils voulaient se diversifier ou n’en étaitent plus capables.

                            encore une fois, la rapidité d’exécution peut etre une qualité et pas un defaut, un musicien ne peut être exceptionnel s’il ne le prouve jamais... on peut dire qu’il a du feeling peut être mais pas plus, c’est pour cela qu’on apsse des auditions dans des conservatoires


                          • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 08:52

                            «  »Si n’importe qui pouvait devenir un artiste avec 2 mots et 3 notes, ce ne serait plus un ary mais un passe temps«  »

                            c’est pas faux, mais charger la mule avec 5000 notes à la minute n’est pas non plus la garantie d’une recherche musicale de qualité. Est-ce que Chet Baker est un artiste ou pas ? Il n’a pas composé, il a épuré, il a fluidifié quand d’"autres surchargent jusqu’à l’indigestion ... Le côté galvanisant de la concurrence, j’ai rien contre quand ça va dans le sens d’un partage, d’un échange, mais quand c’est une compétition il me semble qu’on est plus dans la musique mais aux jeux olympiques, c’est autre chose...


                            • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 08:57

                              Quoi qu’il en soit, merci à Emily Loizeau (et à l’auteur de l’article) pour ce débat passionnant.  smiley


                              • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 10:07

                                dans ce débat animé et passionné, il me vient une comparaison, les expériences musicales, il en faut, mais ça me fait parfois penser à ces westerns dans lequels on intégre des effets spéciaux, et des extra terrestres pour faire moderne... Ça me rappelle aussi ce que disait Paul Grimault, qui était aussi un amateur de jazz, en parlant des nouveaux auteurs de dessins animés « c’est comme ces gens qui cherchent toujours de nouvelles façon de faire de la bicyclette, au lieu de faire de la bicyclette » 

                                Je comprends qu’on ait parfois envie de tenter des trucs, faire du vélo la tête en bas, ou les yeux bandés, ou assis à l’envers, mais qu’est-ce que ça apporte vraiment au plaisir de se balader le nez au vent ?


                                • magma magma 16 octobre 2012 11:37

                                  alors que moi c’est marrant je prétend l’inverse. Au départ il y a eu des groupes dans les années 60, il faisaient une musique libre, il se fouttaient du style et des étiquettes, les critiques les classaient dans des styles. A partir de fin 70 apres une génération de libres penseurs, de nouveaux musiciens sont arrivés, ils ont voulu non pas faire de la musique, mais faire de la musique comme, et ce sans talent sans la petite flame intérieure des fous expérimentaux et cela donne le aujourd’hui très pauvre musiccalement parlant, et il faut s’armer de patience pour trouver et d’abnégation et d’un bon travail a coté pour l’artiste de talent qui sait bien qu’il lui faudra convaincre un monde incrédule que le cauchemare a déja commencé... sans le sou, sans support médiatique, sans esprits ouverts


                                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 octobre 2012 11:02

                                  Gabriel ,Magma ,débat très intéréssant ,merci .
                                  Pour ma part et mes gouts j’écoute de tout mais ai plus d’atomes crochus avec certains styles,et c’est évolutif avec le temps .
                                  Le fait de jouer d’un instrument change la donne ,par exemple la guitare m’a fait m’interrésser au blues ,puis métal,puis manouche, puis bop et en ce moment Bach et Vivaldi ...
                                  L’oreille s’éduque ,il me semble au fil du temps ,et rejetant un style un moment de sa vie on peu l’apprécier plus tard .
                                  Pour Django son apport a été pour beaucoup harmonique (ex,introduction des accords majeurs 7e majeure en jazz et blues ...).
                                  Le hard-bop pur la branlette de notes plutot que le bop .


                                  • magma magma 16 octobre 2012 12:06

                                    pour raconter mon parcourt, je suis né d’une mère sourde suite a un traitement d’une longue maladie d’après guerre. Comme elle avait entendu, elle nous avait éduqué a la musique classique banissant la variété, donc pas de michel sardou dans mon enfance autre qu’a la radio. Les enfants de sourds deviennent souvent musiciens parce que leur rêves d’enfants naissent d’un monde de silence complice.

                                    Puis un jour une emission télé resquillée en cachette a 22 h passant « pink floyd a pompéi »... un univers tortueux onirique futuriste et empreint de mystère. La pop musique devenait mon exutoire, ou je me contruisais des moulins a vents des héros maudits comme une enfance d’enfant différent qui voit le monde différent en secret.

                                    Black sabbath, Le hard rock et son monde ésotérique comme une fuite en avant d’un monde trop réel, trop pragmatique ou cette différence n’a pas de place.

                                    Fait le tour de la question la magie n’opérant plus, j’ai découvert yes gentle giant king crimson toujours a la recherche d’un navire plus loin d’un pont qu’on atteindrait jamais, la quête d’une ile ou les tortueux pourraient vivre en liberté.

                                    Puis le jazz rock completement fou complexe, et magma sur scène, le choc, la révélation, comme si j’avais enfin dérivé et retrouvé mon âme, comme si nous avions un langage commun, mais pas seulement magma trop sectaire.

                                    Je sais pourtant que le chemin n’évoluera plus, ne reste qu’a pleurer en réécoutant une époque révolue dont le fil de funambule était la liberté, a gauche la folie a doite la masse et au loin la lumière.

                                    Les larmes de ma mère me racontant la musique de quand elle entendait m’ont sans aucun doute donné cette flamme et cette envie de combattre encore et encore les moulins a vents car la musique a toujours été la concordance de mon âme, mon refuge, mon introspection quelque chose que l’on peut partager et vivre seule, elle est a mes yeux, l’émotion et le rêve.

                                    Aujourd’hui, il y a une telle lutte pour la création que je défendrais toujours celle qui me semble issue de l’âme et de la qualité


                                  • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 12:28

                                    «  » il y a une telle lutte pour la création que je défendrais toujours celle qui me semble issue de l’âme et de la qualité«  »

                                    Là aussi d’accord, mais avec des accords qui sonnent un peu différement, et peut-être complémentaires... smiley


                                  • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 15:06

                                    ça vient de me revenir, la chanson qui est en extrait en haut, « Fais battre ton tambour » est une adaptation d’un négro spiritual «  »« I am a poor wayfaring stranger »« 
                                    traduit en français »Vieux pélerin" et qui a été un classique des livres de chants pour les jeunes, dans las années 50.


                                    • norbert gabriel norbert gabriel 16 octobre 2012 15:12

                                      disons une adaptation très inspirée, en voilà une version assez fidèle à l’esprit originel

                                      http://www.youtube.com/watch?v=8ZXBw-9gyc0&feature=fvwrel

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