La Lecture Rapide, un défi d’aujourd’hui
Vous ne vous êtes jamais demandé comment, le jour même de sa sortie, un livre recevait déjà des critiques littéraires. C’est sans doute grâce à la lecture rapide, véritable défi d'aujourd'hui.
L’école nous a inculqué les bases de la lecture. Associer plusieurs lettres qui forment un son, une syllabe. Nous avons appris à lire les mots en les découpant. La lecture était fastidieuse, lente. Beaucoup d’entre nous sont restés à ce stade. D’autres, par leur gout pour la lecture, leurs études ou leur travail, ont appris à lire plus vite, et mieux. Néanmoins, ils ne dépassent que très rarement les 400 mots par minutes. Pourtant, aujourd’hui, la masse d’information que nous recevons est telle qu’il nous est difficile de « digérer » l’intégralité de ces informations. Aujourd’hui, nous devons apprendre cette méthode de lecture adaptée à notre époque. Lire vite mais aussi comprendre et retenir ce que nous lisons !
Le champ des possibles qu’offre la lecture rapide est immense. Nous devenons efficaces, instruits, productifs. Ceci nous est bénéfique pour nos études, notre travail, mais aussi simplement pour soi-même.
Ce que je vais vous présenter est un bref récapitulatif des principaux obstacles à la lecture rapide.
La vocalisation, consiste à lire à haute voix ou même de bouger les lèvres lors de la lecture. L’œil va nettement plus vite que la parole ou l’oreille. Par conséquent, vocaliser ce que nous lisons est un frein à la lecture.
Suivre du doigt est aussi un frein pour l’œil. Il empêche l’œil de prendre de l’avant pour lire plus vite. Ceux qui suivent les lignes du doigt le font parfois par crainte de lire deux fois la même ligne. Souci parfois causé par un problème de vision. Le port d’une paire de lunettes doit arranger le problème. Pour les autres personnes, il faut cesser cette mauvaise habitude.
Les retours en arrière freinent considérablement la lecture. Nous pensons parfois avoir mal lu ou mal compris un mot, un passage. Nous faisons donc un retour en arrière. Un retour en arrière ce n’est pas très important, mais nous avons tendance à en faire encore par la suite. Sur un ouvrage de 600 pages, nous pouvons perdre énormément de temps à faire ces retours en arrière.
La subvocalisation, qui consiste à prononcer mentalement les mots lus lors d’une lecture silencieuse est un problème qui touche la majorité des lecteurs. Nous ne nous en rendons d’abord pas compte, mais lorsqu’on a conscience que nous « disons » ce que nous lisons dans la tête, nous pouvons arrêter de subvocaliser. Contrairement à ce que nous pourrions croire, nous n’avons pas besoin de « dire » ce que nous lisons pour lire, comprendre et mémoriser.
Il vous faut savoir que la lecture rapide ne sacrifie en rien la compréhension et la mémorisation. Au contraire ! Là est tout l'intérêt de l'exercer ! Plus le lecteur lit vite, plus son taux de compréhension est important. Prenez l'exemple d'une personne qui n'a pas l'habitude de lire des phrases complexes, à peine est-elle arrivée à la fin de la phrase qu'elle doit relire le début parcequ'elle ne s'en souvient déjà plus. Ce sujet est bien mieux développé sur des articles spécialisés ou dans de très bons ouvrages.
Il existe des techniques pour accélérer sa vitesse de lecture, en diminuant le temps de fixation par exemple, ou même encore, travailler l’élargissement du champ de vision. Il existe des exercices pour non pas lire syllabe par syllabe ou mot par mot, mais plusieurs mots par plusieurs mots. Il existe beaucoup d’ouvrages pour s’initier à la lecture rapide. Je n’en cite aucun pour éviter toute publicité. Il en existe de très bons, il vous suffit de faire vos recherches vous-même. Il existe aussi quelques informations sur la toile, mais attention, un ouvrage numérique à acheter en ligne n'est jamais très loin !
De nombreuses personnalités maitrisent cette lecture, le plus connu est John F. Kennedy. Sa vitesse de lecture était d’environ 1200 mots minute. (Un lecteur moyen lit environ à 200 mots par minutes). Sachez que certains ouvrages préfèrent utiliser les caractères par minute, ce qui est quand même plus judicieux. Un article de presse destiné au grand public est généralement composé de mots courts, contrairement aux articles philosophiques.
Je voulais vous faire découvrir d'une façon succincte ce qui avait été une révélation pour moi. N'hésitez pas à vous renseigner sur la lecture rapide. Elle vous servira chaque jour.
Yvann Rigaux Robinet
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