Le court métrage d’animation en France
En découvrant sur internet un petit chef-d’oeuvre d’animation en « pâte à modeler », je me suis mis à explorer la toile et j’ai découvert quelques trésors. Puis, me souvenant d’un vieille cassette VHS que je possède, je la sortis du placard. Je m’aperçus que les auteurs des courts métrages, alors enregistrés à la télévision, avaient fait bien du chemin.

Le court métrage L’Âme seule (visible ici) est fabuleux. C’est un petit chef-d’oeuvre de romantisme et de poésie. L’Âme seule est le titre du premier film coréalisé par Cédric Berthier, Jean-Sébastien Leroux et Maximilien Royo. Ce film de 4 minutes 20 secondes, a reçu de nombreux prix (voir sur le même site).
Voici un autre clip très court réalisé dans le cadre d’un concours pour Intel où un personnage en pâte à modeler effectue une chorégraphie très originale : concours Intel Arena. Si le personnage vous plaît, vous pouvez le retrouver dans d’autres courtes aventures :
Le très furtif "404 Page not found".
L’auteur, Quentin Le Guennan, a la chance de vivre de l’art de la "pâtanimation". Son site "patamo.com" n’étant pas achevé, il a publié ses créations sur Dailymotion. Elles sont regroupées à cet endroit.
Sur ma vieille cassette VHS, j’ai relevé les noms d’autres auteurs de courts métrages que j’ai précieusement conservés il y a presque vingt ans : Paul et Gaëtan Brizzi, René Laloux, François Bruel. René Laloux (mort en 2004) est le plus connu. Son court-métrage Les Escargots, réalisé en 1965, reçoit trois prix. Il est resté célèbre pour le long métrage La Planète sauvage sorti en 1973 et réalisé avec Topor.
François Bruel est le créateur d’Ernest le vampire, un personnage sympathique dont les rêves sont peuplés de cauchemars. Ernest est coquet, raffiné, gourmand, aristocrate, maladroit et surtout inventif, il cherche toujours un moyen pour s’occuper ou être tranquille. Malheureusement pour lui, cela se finit toujours mal... Voir ici un épisode d’Ernest le vampire.
Un jour, François Bruel présente un petit projet avec le personnage d’Ernest à René Laloux. Ce dernier l’accepte. Ce qui devait n’être au départ qu’un unique court métrage donne naissance à une série, René Laloux appréciant vraiment le personnage d’Ernest. L’équipe de création invente ce qui constituera la fin de chaque épisode : le réveil en sursaut d’Ernest.
Pour tout connaître de ce personnage attachant qui a fait l’objet de 117 aventures, rendez-vous sur la page qui lui est consacrée sur planète jeunesse.
Enfin, Paul et Gaëtan Brizzi sont passés à la super production avec Astérix et la surprise de César.
Si vous souhaitez connaître les ressorts de la création en pâte à modeler, voici un site intéressant : archilinux.
Et pour terminer, signalons l’existence de l’Association française du cinéma d’animation (AFCA) qui a son site internet ici.
N’hésitez pas à compléter cet article de vos commentaires en m’indiquant des créateurs français de talent du court métrage d’animation.
Lien sur Agoravox : un article de Jérôme Lester consacré au film d’animation de long métrage en France.
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