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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Le nom de la rose... le révéler on n’osait. La vulve, puisqu’il (...)

Le nom de la rose... le révéler on n’osait. La vulve, puisqu’il faut la nommer.

« La rose demeure en son essence, nous n’attachons que les noms en leur nudité. »

Obscure raison qui entretient le mystère et l’hésitation. Pourquoi le sexe de la femme n’est-il jamais nommé.

Des poètes de la pléiade, les trouvères à la rose, aux frondeurs des cités, les incendiaires de bagnoles, aux curés et mollahs que la femelle gratouille, jusqu’aux doctes représentants de la santé au vocabulaire qui inquiète et qui fait débander...la femelle en son centre innommable cultive le secret et se rit bien de tous.

 

G. Brassens

« Ayant avecques lui toujours fait bon ménage
J’eusse aimé célébrer sans être inconvenant
Tendre corps féminin ton plus bel apanage
Que tous ceux qui l’ont vu disent hallucinant.

Ceût été mon ultime chant mon chant du cygne
Mon dernier billet doux mon message d’adieu
Or malheureusement les mots qui le désignent
Le disputent à l’exécrable à l’odieux. »

Puisqu’il est de bon ton de chercher un responsable, j’ai fouillé au temps des lumières, à l’orée du grand chambardement révolutionnaire.

C’était le temps où le religieux et le médical vagissant, cultivaient et partageaient l’ignorance...temps d’ailleurs revenu, puisque des religieux venus d’Orient et de tous les points cardinaux de la rose des vents, des fanatiques du grand architecte, s’insinuent dans notre monde déjà bien malade pour ajouter à l’exécrable bêtise dans la confusion générale des genres.

Imaginez vous qu’au temps de nos lumières...vacillantes, existait un homme de culture scientifique, un médecin...hélas qui ne fut pas le seul au monde.

Le docteur helvétique Samuel Auguste Tissot (1728-1797). Il connut de son vivant une notoriété extraordinaire et fut le médecin attitré de nombreuses personnalités de haut rang européennes, notamment du roi de Pologne et de l’électeur de Hanovre. On a dit de lui qu’il fut « le médecin des princes et le prince des médecins ». Il dut cette célébrité à ses nombreux travaux, notamment ceux consacrés à l’onanisme.

Son savant éclairage allait participer à maintenir aux abysses les noms, les formes, les bonheurs et les plaisirs de la rose merveilleuse sans nom.

Au temps de la Genèse, elle connut son premier malheur, damnée qu’elle fut pour l’éternité.

 

S.Tissot

« L’excès dans les plaisirs de l’amour ne produit pas seulement des maladies de langueur ; il jette quelque fois dans des maladies aiguës et toujours il dérange celles qui dépendent d’une autre cause ; il produit très aisément la malignité, qui n’est, selon moi, que le défaut de forces dans la nature. »

 

G.Brassens

C’est la grande pitié de la langue française
C’est son talon d’Achille et c’est son déshonneur
De n’offrir que des mots entachés de bassesse
A cette incomparable instrument de bonheur.

Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques
Tendre corps féminin’ c’est fort malencontreux
Que la fleur la plus douce la plus érotique
Et la plus enivrante en ait de plus scabreux.

 

S.Tissot

« (…) Un de mes condisciples était venu à cet état horrible, qu’il n’était pas le maître de s’abstenir de ces abominations, même pendant le temps des leçons : il n’attendit pas longtemps son châtiment et il périt misérablement de consomption au bout de deux ans. »

 

G.Brassens

Mais le pire de tous est un petit vocable
De trois lettres pas plus familier coutumier
Il est inexplicable il est irrévocable
Honte à celui-là qui l’employa le premier

Honte à celui-là qui par dépit par gageure
Dota de même terme en son fiel venimeux
Ce grand ami de l’homme et la cinglante injure
Celui-là c’est probable en était un fameux.

 

S. Tissot

« . La trop grande perte de semence produit la lassitude, la débilité, l’immobilité, des convulsions, la maigreur, le dessèchement, des douleurs dans les membranes du cerveau ; émousse le sens, et surtout la vue ; donne lieu à la consomption dorsale, à l’indolence et à diverses maladies qui ont de la liaison avec celles-là. »

 

G.Brassens

Misogyne à coup sûr asexué sans doute
Au charmes de Vénus absolument rétif
Etait ce bougre qui toute honte bue toute
Fit ce rapprochement d’ailleurs intempestif.

La malpeste soit de cette homonymie
C’est injuste madame et c’est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu’une foule de gens.

 

« Le sinistre Dr Tissot appartient à un vaste mouvement européen informel qui voulut faire de la médecine une démarche rigoureusement scientifique. Sa lutte acharnée contre la masturbation s’explique avant tout par la conviction qu’il faut maintenir le corps dans un certain équilibre. Dans cette optique, la masturbation conduit à une mort rapide et inévitable en instaurant un déséquilibre entre les pertes séminales et les apports énergétiques. Sa vision du corps est essentiellement machinique et l’on retrouve chez lui un écho de l’animal-machine de Descartes.

Les outrances de Tissot nous font rire maintenant, mais il ne faut pas oublier l’influence extraordinaire qu’il eut sur ses contemporains et sur l’ensemble du XIXe siècle. Un chiffre résume cet impact : son ouvrage L’onanisme connut soixante-trois éditions entre 1760 et 1905. »

G.Brassens

Fasse le ciel qu’un jour, dans un trait de génie
Un poète inspiré que Pégase soutient
Donne en effaçant d’un coup des siècles d’avanie
A cette vraie merveille un joli nom chrétien

En attendant madame il semblerait dommage
Et vos adorateurs en seraient tous peinés
D’aller perdre de vue que pour lui rendre hommage
Il est d’autre moyen et que je les connais
Et que je les connais.


Le blaso

by Georges Brassens


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32 réactions à cet article    


  • morice morice 12 juin 2010 13:52

    Tant qu t’auras ma belle de chouettes avantages
    T’auras des amants t’auras du succès
    T’auras des vacances sur les beaux rivages
    Et des bikinis à tout faire craquer
    T’auras des visons t’auras des bagnoles
    Des types bien sapés te front du baisemain
    Tu feras des sourires tu joueras ton rôle
    Mais tu ne seras jamais quune petite putain
    Putain des trottoirs putain des palaces
    Pour les mecs dans le fond c’est le même tabac
    On lui paye son prix on s’en débarrasse
    Faut quelle fasse l’amour et pas d’embarras
    Dailleurs un beau jour ma bath petite môme
    Faudra que tu t’décides à passer la main
    Alors en chialant tu te diras que ma pomme
    Elle avait du bon en tant qu’écrivain
    Cest tout ce que t’auras mes vers à la gomme
    Ma littérature dont tu t’es foutue
    C’est tout ce que t’auras pour t’rappeler les hommes
    Tes anciens mordus qui te regarderont plus
    C’est le seul miroir où tu ne seras pas moche
    Il est garanti pour l’éternité
    Le vieux père Ronsard n’était pas une cloche
    Quand il disait a sa mijaurée
    sa mijaurée, sa mijaurée...



    • jack mandon jack mandon 12 juin 2010 19:31

      Morice

      Merci pour Gainsbourg, réaliste, dramatique et rempli du féminin qu’il était.


    • Immyr Immyr 12 juin 2010 14:22

      Le corps, sa nudité et son exposition n’ont rien de pervers ou d’abject.
      Pervers est l’esprit de l’homme. Pervers, nombre de ses idéologies et ses croyances. Pervers, son besoin de bannir de sa vue et de sa pensée, ce corps qu’on lui a appris à haïr et non aimer. Ainsi, il ne peut, que par la violence, obtenir ce qu’on lui a appris à haïr (non le corps en lui-même, mais tout le symbolisme féminin derrière ce corps). Les désirs ne sont haïssables que on ne se laisse, que dominer par ces derniers.


      • jack mandon jack mandon 12 juin 2010 19:35

        Immyr,

        Ce que je voulais montrer par cet article c’est que l’art devance le scientifique et le religieux naturellement et surnaturellement depuis sans doute le début des temps...et même avant l’Eden.


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 juin 2010 14:33

        même pour l’ amour il fait des copiés-collés le Morice .

        On demande des noms de foufounes et lui nous parle de vacances avec des bikinis ...

        Mignarder la frisure , titiller son mignon frifri ,

        Pour faire les yeux doux à une nana tu la vaseline du regard ensuite tu lui mets l’ ami Bébert à moins d’ avoir les pruneaux au chomage dans ce cas tu lui crougnougnoute le cul .

        Faut pas avoir peur Morice , cramponner Popaul et l’ emmener au cirque il demande que ça .... smiley en récompense elle te joueara le grand air de la flûte enchantée .

        Bravo Jack , le dictionnaire est pauvre du mot .

        Heureusement on a Frédéric Dard .


        • jack mandon jack mandon 12 juin 2010 19:38

          Salut capitaine,

          Et le vieux loup de mer, après un long voyage de privation, d’en rajouter gaillardement


        • sisyphe sisyphe 12 juin 2010 15:05

          Merci du rappel de cette magnifique chanson de tonton Georges

          Pour compléter, sur le sujet, (et proposer quelques autres appellations du « nom de la rose ») ; ces paroles d’une chanson qui fut interprétée par Colette Renard 


          Que c’est bon d’être une demoiselle


          Que c’est bon d’être demoiselle
          Car le soir dans mon petit lit
          Quand l’étoile Vénus étincelle
          Quand doucement tombe la nuit

          Je me fais sucer la friandise
          Je me fais caresser le gardon
          Je me fais empeser la chemise
          Je me fais picorer le bonbon

          Je me fais frotter la péninsule
          Je me fais béliner le joyau
          Je me fais remplir le vestibule
          Je me fais ramoner l’abricot

          Je me fais farcir la mottelette
          Je me fais couvrir le rigondonne
          Je me fais gonfler la mouflette
          Je me fais donner le picotin

          Je me fais laminer l’écrevisse
          Je me fais foyer le coeur fendu
          Je me fais tailler la pelisse
          Je me fais planter le mont velu

          Je me fais briquer le casse-noisettes
          Je me fais mamourer le bibelot
          Je me fais sabrer la sucette
          Je me fais reluire le berlingot

          Je me fais gauler la mignardise
          Je me fais rafraîchir le tison
          Je me fais grossir la cerise
          Je me fais nourrir le hérisson

          Je me fais chevaucher la chosette
          je me fais chatouiller le bijou
          Je me fais bricoler la cliquette
          Je me fais gâter le matou

          Et vous me demanderez peut-être
          Ce que je fais le jour durant
          Oh ! cela tient en peu de lettres
          Le jour , je baise, tout simplement


          Peut-être pas de la grande littérature, mais de l’imagé, du fleuri, de l’allégorie qui fleure bon les faubourgs.. et avec humour ! 


          • jack mandon jack mandon 12 juin 2010 19:41

            Sisyphe,

            Je l’avais un peu oublié Colette Renard avec sa fraicheur coquine
            Merci pour la musique



            • kelbo.khaos 12 juin 2010 16:35

              Pour être exact, plus complet, cher Sisyphe qui roule, on peut citer le bon titre « Les Nuits d’une Demoiselle » de Guy Breton, chanté par Colette Renard, en version soft et en version non édulcorée (celle-là) sur un un album 33t. VOGUE (« Chansons très libertines »), qui n’a pas été ré-édité à ma connaissance. Mais on peut télécharger la version originale de cette chanson très mignonette sur Amazon en mp3.
              Dans ce genre, vient de paraître une somme de plus de 900 pages, d’Agnés Pieron : "Le Dictionnaire des Mots du Sexe, ed.Balland, toujours chez Amazon (35€). Avec ça, y’a de quoi faire une thèse ; elle a fait un travail de ……Sisyphe, qui laissera des traces dans les conversations …


              • sisyphe sisyphe 12 juin 2010 16:40

                kelbo.khaos ; merci des précisions, et des infos ! 


              • Georges Yang 12 juin 2010 18:24

                J’aime bien la comparaison, juxtaposition Tissot Brassens
                Cela dit Tissot fait parti de ce mouvement hygieniste chretien qui proposa l’exicision contre la masturbation feminine et contre l’hysterie
                Dans la meme lignee Clerc supposse que la machine a coudre a pedals incite a l’onanisme a cause du frottement iteratif des cuisses quand on utilise le pedalier
                Et tant d’autres proposant des chemises de nuit de contention pour enfanfs masturbateur ou le recours au laudanum et au bromure
                Ce qui est genant de nos jours , c’est le retour du moralisme medical au nom du principe de precaution qui a remplace Dieu


                • sisyphe sisyphe 12 juin 2010 19:23

                  En parlant d’hygiénisme et d’onanisme, si vous voulez halluciner ...

                   smiley smiley 


                • jack mandon jack mandon 12 juin 2010 19:55

                  Georges Yang,

                  Certains mouvements religieux et des religions aux puissantes racines, construisent sous nos yeux des dogmes tout aussi dévastateurs.
                  Pour moi Tissot, ce crétin névrosé, n’est qu’un prétexte pour dénoncer une certaine actualité.
                  Merci


                • SALOMON2345 12 juin 2010 18:47

                  Bravo pour ce voyage hors des puanteurs de poudre, de dollars et d’euros, qui détruisent ensemble notre « oxygène » et asphyxient coeurs et cerveaux !


                  • jack mandon jack mandon 12 juin 2010 19:48

                    SALOMON2345

                    Un réflex, un besoin, mais j’avais des intentions polémiques déguisées.
                    Vous en relevez partiellement un aspect.
                    Merci


                    • vero87 12 juin 2010 19:48

                      C’est vrai que c’est une très belle chanson
                      malheureusement ,malgré tout son génie, G Brassens fait un contre sens très regrettable !
                      Vous avez deviné sans doute que le petit mot à trouver est le mot CON
                      et le poète s’offusque que ce soit ce mot qui serve à désigner le sexe féminin

                      Cependant en lisant attentivement Apollinaire en son Bestiaire
                      on trouve ceci :

                      Le Lapin

                       Je connais un autre connin
                      Que tout vivant je voudrais prendre
                      Sa garenne est parmi le thym
                      des vallons du pays de Tendre


                      • jack mandon jack mandon 12 juin 2010 20:01

                        vero87

                        Ma sympathie pour Georges me fait penser qu’il avait des intentions poétiques plus belles,
                        comme il le confesse, il n’avait pas les mots pour traduire son émotion.


                        • Bobby Bobby 12 juin 2010 20:30

                          C’est à ce petit mot, de trois lettres seulement que les dames de la « haute »,du ont dû probablement (entre autres) d’avoir été appelées « précieuses » car elles en avait banni partout la présence de leur vocabulaire au point d’en venir à parler de « fiture »... etc. ! Molière semble s’en être inspiré pour créer sa pièce « les précieuses ridicules ».


                          • jack mandon jack mandon 13 juin 2010 07:55

                            Bobby,

                            Intéressant l’évocation des« Précieuses ridicules ».
                            En matière de langage et de sens, Molière est bien l’un des plus géniaux.


                          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 juin 2010 20:36

                            Bonjour Jack,

                            extrait de wiki : « Le premier-né du second mariage porterait le nom du défunt et c’est ce qu’Onan ne voulait pas. » donner à un nouveau né le nom d’un défunt, est un honneur pour le souvenir mais une lourde charge pour l’enfant, quant à coucher avec la femme à son frère, j’y gagne, il en a plein... !

                            Un bouton de rose s’épanouit et s’ouvre dès con l’arrose,
                            mais plus elle est con pensée, plus sa raie se pire.
                            jusqu’à devenir ce vieux chewing gomme tout rabout gris
                            A la différence de celui du mâle qui durcit si on le mâche,
                            et s’allonge pour atteindre la racine de sa naissance
                            et l’essence de sa race in...

                            Le sexe de la femme est comme une autre bouche, mais qui en dit plus quand elle ne l’ouvre pas, il est juste un pli entre deux plis, aux commissures des cuisses, rien de plus, Tout le secret est préservé et ne laisse nullement deviner le feu qui s’y réfugie et qui couve. Le fait est que le désir sexuel est comme l’exercice qui consiste à redresser un manche à balai avec un seul doigt. le tout est d’arriver à lui trouver son point d’équilibre avec suffisamment de sensibilité pour qu’il ne bascule pas brutalement sur les carreau de la cuisine dans un bruit d’explosion sec et froid. C’est déjà fou ce con peut faire avec un seul doigt, n’est ce pas, alors imaginez deux grandes mains habiles pour se laisser suivre par la peau des bras et même jusqu’à un quart de la surface du corps...aucune machine ne peut prétendre autant !


                            • jack mandon jack mandon 13 juin 2010 07:51

                              Bonjour Lisa SION 2,

                              Merci pour la posologie détaillée et foisonnante comme les pétales de la rose.


                            • jack mandon jack mandon 13 juin 2010 07:45

                              antikon,

                              Cela ne facilite pas l’échange mais c’est un choix de solitaire qu’il faut respecter


                            • vero87 12 juin 2010 23:55


                              Je tenais surtout à préciser que ce n’est pas le con qui a donné son nom au con
                               mais l’inverse ! Ce qui est capitale

                              D’ailleurs cette histoire de con est peut-être aussi vieille que le monde
                              mais sans remonter jusqu’aux grottes de la squaw
                              et même en passant sur les Eyzies (un jour je vous dirai tout sur les Eyzies)
                              je me souviens d’un poème de Guillaume IX, prince d’Aquitaine, où il est déjà question de ce con qui nous con-cerne tous !

                              il s’agit d’un poème daté entre 1100 et 1126, en langue limousine, qui était la langue de notre troubadour et qui serait aujourd’hui une grande langue européenne de Bordeaux et Limoges jusqu’à Valence (Espagne) sans la malheureuse croisade contre les albigeois qui fit disparaitre dans le bucher une de plus extraordinaires civilisations de l’histoire

                              il s’agit de

                              Camphano, tant ai agutz d’avols conres...

                              (Compagnons j’ai tant eu de mauvaises denrées...

                              où l’on, trouve ces vers :
                              ....
                              no m’azauta cons gardatz ni gorcs ses peis
                              ...
                              Senher dieus quez es del mon capdels e reis,
                              qui anc premiers gardet con com non esteis...
                              ....
                              pero dirai vos de con cals es sa leis :
                              com sel hom que mal n’a fait e peitz n’a pres ;
                              Si c’autra res en merma qui’n pana, e cons en creis

                               etc... soit :

                              je n’aime pas les cons biens gardés, ni les viviers sans poissons

                              Seigneur Dieu qui êtes du monde le maitre et le roi
                              celui qui le premier mit les cons en cage, comment a-t’il pu vivre ?

                              aussi vous dirai-je de con quelle est la loi :
                              comment un homme qui en a mal usé reçoit pis ;
                              quant autre chose dont on soustrait partie diminue,le con, lui s’en bonifie...

                              etc (Traduction de Jean-Charles Payen)

                              Ces vers du prince des troubadours nous rappelle que le Con a plus de lettres de noblesse qu’on ne le croit et il est dommage que le troubadours Brassens l’ait méconnu !
                              il n’y a pas à chercher un autre vocable !

                              il suffit de trouver un autre nom aux cons !


                              • jack mandon jack mandon 13 juin 2010 07:43

                                vero87

                                On ne peut méconnaitre le sens moderne d’un mot, d’une expression, la signification usité au moment de la communication dans le siècle.
                                Je vous remercie pour cet éclairage linguistique aux accents médiévaux, aux parfum de terroir.



                                  • jack mandon jack mandon 13 juin 2010 08:46

                                    Radis Call,

                                    Riche évocation, avec la gravité de la voix de Pierre Brasseur,

                                    Boris Vian...« Je ne voudrais pas mourir sans qu’on est inventé les roses éternelles »

                                    « La vie est suave, la vivre la peine vaut »

                                    Merci


                                    • Francis, agnotologue JL 13 juin 2010 09:06

                                      Bonjour Jack Mandon, je m’excuse mais une citation avec une vilaine faute de grammaire, ça ne le fait pas. Permettez moi de donner la bonne orthographe :

                                      Boris Vian...« Je ne voudrais pas mourir sans qu’on ait inventé les roses éternelles »

                                      Cordialement.


                                    • jack mandon jack mandon 13 juin 2010 09:34

                                      JL

                                      Le trouble occasionné par le sujet ne justifie aucune faute.
                                      Même d’étourderie...à moins qu’il faille évoquer l’être ou l’avoir de la rose ?
                                      Merci


                                      • jack mandon jack mandon 28 octobre 2010 12:08

                                        JL

                                        L’émotion et l’étourderie aidant,
                                        C’eut été préférable et plus juste de dire,
                                        « excusez moi » ou « je vous prie de m’excuser »
                                        C’est moi qui dois vous excuser, mais en même temps,
                                        je vous remercie pour votre intervention.
                                        Le jeu final est la progression de chacun.

                                        A une autre fois


                                      • kelbo.khaos 13 juin 2010 10:02

                                        Pour en revenir au vocabulaire marginal, trouvé dans « Le Dictionnaire des mots du Sexe » :

                                        (à l’intention des bûcherons du 3° âge, et de quelques autres) :
                                        Cognée (le Pénis) : 
                                        « Si l’on m’eût fait autrefois
                                        Travailler à la journée
                                        J’eusse bien fendu du bois
                                        Sans émousser la cognée ;
                                        Mais de parler d’amourettes
                                        A qui passe soixante ans,
                                        C’est présenter des noisettes
                                        A ceux qui n’ont plus de dents. »
                                        (chanson Gaultier-Guarguille. XVII° siècle)

                                        Brûlant dans l’enfer des bibliothèques, il y a aussi cet ouvrage paru autrefois anonymement, que l’on doit à ce coquin de Louis Aragon : « Le con d’irène », édité en Poche je crois.

                                        • jack mandon jack mandon 13 juin 2010 10:52

                                          kelbo-khaos,

                                          Vous avez raison, quelle belle confusion !

                                          La palette chromatique de la rose est vaste, aérienne et profonde.

                                          Si Aragon s’en mêle ?

                                          Une infidélité poétique à Elsa ?

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