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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Lettre ouverte à Frédéric Beigbeder

Lettre ouverte à Frédéric Beigbeder


       
                 A propos de l’Apocalypse et de la fin du roman.
 


Cher Monsieur :


 Merci infiniment pour avoir eu le courage de dire la vérité aux Françaises et aux Français dans votre livre sur l’Apocalypse : le roman se trouve en danger de mort et il finira par disparaître définitivement si on ne renverse pas tout de suite le cours des évènements. C’est exactement ce que je dis depuis très longtemps déjà, mais puisque je ne suis qu’un indien araucan dans les terres du Roi Soleil, personne n’a voulu m’écouter. Même vous. En effet, peut-être fatigué par vos légendaires nuits blanches, vous n’avez pas répondu (et sans doute pas lu non plus), la lettre que je vous ai adressée en 2005 chez votre employeur de l’époque, messieurs-dames Flammarion, pour vous prévenir des bouleversements apocalyptiques dont vous faites état aujourd’hui. Certes, ma lettre était un peu longue (500 pages environ sous le titre de La Société des Hommes Célestes (Un Faust Latino-Américain), mais si vous l’aviez lue vous ne seriez pas maintenant dans le désarroi où vous vous trouvez. Oui, le roman va disparaître en tant que genre littéraire si on n’arrête pas dès maintenant les nouvelles technologies électroniques d’écriture, de lecture et d’édition.

 Avec beaucoup de lucidité vous avez découvert quelque chose de décisif : le lien entre la littérature et la technique, entre le roman et l’imprimerie. Car c’est l’invention de Gutenberg qui a facilité le passage de l’épopée en vers, laborieusement calligraphiée, au roman en prose, à la masse textuelle beaucoup plus importante. Dans la même perspective, il est facile de constater la correspondance entre la parution du roman-feuilleton au XIXe siècle et le développement des rotatives de presse. Ajoutons au XXe siècle les facilités apportées par la photocomposition, laquelle coïncide avec l’explosion de best-sellers de supermarchés publiés, aisément et rapidement, à des millions d’exemplaires. Et puis arriva Internet, fleuron de la révolution électronique qui menace non seulement le livre papier comme vous le redoutez, mais aussi le roman en tant que genre littéraire. C’est bien vu de votre part et je vous en félicite.

 Or, votre problème Cher Monsieur (et cela explique à mon avis votre état de confusion craintive), c’est que vous identifiez roman et littérature. En Araucanie tous les enfants savent, depuis l’école primaire, que le roman moderne n’est qu’un simple genre littéraire dérivé de l’épopée, l’un et l’autre nés au sein de la littérature narrative millénaire. Alors, la disparation du roman promise par les nouvelles technologies n’implique nullement la disparition de la littérature, sinon son simple remplacement par un nouveau genre littéraire –l’Intertexte- qui s’appuie sur les données de l’écriture électronique… exactement comme le roman s’appuya jadis sur l’imprimerie.

 « C’est quoi l’Intertexte ? », vous demanderez-vous pendant vos soirées dansantes. A l’opposé du roman –monolingue, monotextuel, monothématique-, l’intertexte est un genre multilingue, multitextuel, multithématique, beaucoup plus en phase avec notre époque où le brassage des langues et des cultures est devenu inéluctable. Mais n’ayez pas peur Monsieur, je ne vous imposerai pas de lire La Société des Hommes Célestes ou La Guérison, intertextes déjà publiés à Paris avec soin et élégance, contrairement à l’édition en papier-water et couvertures en papier d’épicerie des romans de votre ami Houellebecq, édité pourtant par vous -dévot du livre papier !-, chez Flammarion. Vous trouverez un aperçu commode de ces intertextes dans mon site (www.roberto-gac.com) ou dans Sens Public (www.sens-public.org).

 La lecture de mon article Révolution dans l’édition littéraire publié par Agoravox le 13 octobre, pourrait aussi vous aider à dissiper le brouillard dans lequel vous vous trouvez, moins à cause des pétards qui enfument les fêtes parisiennes, que par manque d’information. D’ailleurs, si vous le voulez bien, je peux vous trouver un stage à l’Université de la Nouvelle France (ainsi s’appelait l’Araucanie à l’époque du royaume d’Antoine 1er, l’avocat périgourdin intronisé comme leur roi par les indiens au XIXe siècle) de façon à vous recycler culturellement. Là-bas, en plus de lire L’Araucana, la merveilleuse épopée de Alonso de Ercilla y Zúñiga inspirée par les luttes de mon peuple contre l’Empire espagnol, vous découvrirez, pour compenser votre éloignement des réjouissances parisiennes, des superbes mengüeves aux chochorollís rayonnantes de volupté, qui s’occuperont de votre punún et même, au cas où vous auriez des pulsions perverses, de votre llí.

 Cher Monsieur, je voudrais vous éviter de glisser dans le comique avec votre croisade contre la révolution internaute, croisade que je ne peux pas me permettre d’appeler « quichottesque » par respect envers Cervantès. Non, vous êtes beaucoup plus proche de George Valentin, le protagoniste de L’Artiste, le dernier film de Michel Hazanavicious, où un très gentil benêt veut à tout prix préserver le cinéma muet, convaincu que le film parlant n’est qu’un avatar auquel il faut s’opposer vivement… Bref.

 En vous souhaitant un bel automne, Monsieur, je prends congé de vous bien amicalement…dans la mesure du possible, comme aurait dit Erik Satie

 Roberto Gac
Morigny, le 17 octobre 2011


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14 réactions à cet article    


  • Roberto Gac Roberto Gac 18 octobre 2011 12:53

    Oui, chère Madame : grâce à à des lecteurs passionnés de vraie littérature comme vous, lectrice chercheuse d’une élévation de la conscience, la médiocrité romanesque qui brouille les pistes conduisant vers cette conscience, finira par laisser la place à un art littéraire digne de ce nom.

    Belle journée pour vous aussi.

    Roberto Gac


  • easy easy 18 octobre 2011 12:07

    Je n’ai pas compris grand chose à votre diatribe.

    Pourriez-vous laisser de côté Beigbeder et nous dire plus précisément, avec des exemples, quel est votre constat ?
    (Je ne pense pas qu’il faille 500 pages ni pour expliquer de ce genre de problème ni pour faire un exemple de bon modèle)

    Cela dit, depuis le clavier et ensuite Internet, chacun s’épanchant en écrivain-journaliste-éditorialiste-pamphétaire bien plus qu’en romancier, il est certain que la tradition du papier relié en prend un coup. Au point que, nonobstant leur contenu, le succès des Potter est étonnant et fait office de consolation pro-papier.


    • Roberto Gac Roberto Gac 18 octobre 2011 12:58

      C’est vrai, Monsieur, comprendre le passage du roman à l’intertexte n’est pas chose aisée. Peut-être en parcourant mon site (www.roberto-gac.com) trouverez-vous un meilleur éclairage sur le problème.

      Bien à vous

      Roberto Gac


    • easy easy 18 octobre 2011 14:14

      Bon bin j’ai lu 5 fragments et effectivement, ce n’est pas du roman.

      Ce n’est pas non plus autobiographique ni un journal intime bien que ça en ait un peu l’air si on pense que les scènes ont été vraiment vécues.

      Ca ne demande pas d’inspiration directrice (un peu comme sur ce forum, chaque jour, chacun aborde un sujet différent ; Enfin sauf pour certains). Ca permet d’aborder toutes sortes de questions (souvent implicitement, j’aime ça), ça renvoie vers différents domaines, pas seulement littéraires (avec un risque que le lecteur s’épuise dans les arborescences, mais c’est à lui de gérer son effort).
      Au moins, on n’y risque pas la page blanche (en tant qu’auteur).

      Ca a un petit côté mémo des séances de psychothérapie ou psychanalyse.



      Mais j’ai déjà ressenti un peu cet effet dans « Voyage au bout de la nuit » qui est tout de même bien un roman. Car en dehors des évènements, de la guerre et des obligations militaires, Bardamu semble ne rien diriger, il semble errer, s’interroger sur ce qu’il fout là toutes les trois minutes, ce qui lui offre l’occasion de faire mille réflexions.

      Au fond, cette manière d’interpeller le lecteur me fait penser à un biais apophatique (ça ne peut que rendre plus intelligent)

      Est-ce alors un genre ?
      Outchhh, je me pose la question.
      Possible que oui mais possible qu’il ne trouve pas son public puisqu’aucun lecteur ne pourra raconter le « résumé »

      Alors un genre dont les oeuvres ne se résument pas, dont on ne peut pas parler de manière habituelle et qui se soustrait à la critique littéraire habituelle peut-il trouver son public ?

      Mah pourquoi pas. Internet c’est énorme et au fond, nul ne peut ni le résumer ni le critiquer.




    • Roberto Gac Roberto Gac 18 octobre 2011 13:46

      Heureusement que Beigbeder ne m’a pas édité ! Rappelez-vous de l’édition de « Plateforme », le roman de son copain, Houellebecq. Peut-être qu’à ce moment messieurs-dames Flammarion étaient à court d’argent, ce qui expliquerait le « livre papier » piteux produit par Beigbeder. En revanche, l’édition papier de « La Société des Hommes Célestes » publiée par Sens Public eut droit aux honneurs, déjà par sa simple beauté comme livre-objet, du Salon du Livre 2006 à Paris. Et puis, Monsieur, je vous rappelle que les Carpates (sans « h », s’il vous plaît) se trouvent très loin de l’Araucanie !

      Roberto Gac

      ( Vous trouverez mes livres édités sur Amazon.com, Amazon.fr, Decitre, Fnac, etc.)


    • dom y loulou dom y loulou 18 octobre 2011 13:04

      le roman est en effet une partie incongrue de la littérature


      presque une perversion quand la littérature a tpujours servi à dire des vérités

      le roman sert surtout à nombre à se prendre pour un autre de nos jours on dirait ;)

      le benêt vous salue 



      internet propose aussi d’imprimer les lvres édités en numérique

      le terme de intertexte n’est pas très noble quand même

      j’y préfère infiniment le terme de « texte prismé » ou « en faisceaux »

      éclairant non pas tout d’un personalité , mais TOUT de ses perspectives, de ses visions, c’est le cas pour mon THEMES


      mais aujourd’hui les politiciens croient faire de la littérature en causant et les bavardeurs de salon aiment croire qu’ils sont des littéraires parce que des diplômes leur confère un statut de spécialiste et le roman leur permet de saloper des personnes tout en se prétendant des créateurs, le roman est une parodie de la vérité

      un style littéraire en marge de la littérature

      qui aurait aimé un Villon s’il avait menti comme il respirait avant de monter sur l’échafaud ?

      ou si Rimbaud avait forgé des vers autour de ses appêtits de vengeance ou si sa plume avait eue la jalousie comme encre ?

      Si Hugo avait essayé vainement de s’octroyer l’esprit d’un autre que serait-il resté de lui ? rien du tout

      on les aime pour leur générosité, pas pour la forme littéraire qu’ils ont choisi pour s’exprimer, mais pour leurs esprits vifs et lucides

      la vérité a toujours eu besoin de la littérature et vice versa parce que ce sont les mengonges de la machine de guerre qui prétend remplacer la société des aom qui est combatue depuis 4000 ans

      faudrait se l’enfoncer dans le crâne ou l’écrire derrière l’oreille pour ne jamais l’oublier

      Il n’y a pourtant même pas une chaire pour l’étude de Sumer

      dans aucune université

      uand nous leur devons absolument toute notion de civilisation HUMAINE et non mécanique et massacreuse

      gros blême de croire pouvoir vivre dans une réalité restant abstraite dont on ne sait qui nous gouverne simplement parce que les bases du récit de genèse ont été mystifiés par l’ancien testament quand ils sont très clairs chez les sumériens ces récits de genèse

      on comprend alors, en les lisant, pourquoi la situation de beigner dans la naiveté et l’ignorance est mortelle de nos jours devant le plan de dépopulation engagé par le common wealth


      en ce qui concerne Beigbeder...

      le roman permet la malhonnêteté très prisée en occident apparemment de nos jours puisque des gens comme lui ont une large audience médiatsée qui fai office de juges de ce qui est valable et de ce quie st nul

      les cerveaux atrophiés ne réfléchissent plus, le red bull et la bière leur suffisent


      seule l’autobiographie permet de dire ce que tout un système veut taire à tout prix

      et internet n’existerait pas et mon livre n’existerait pas, tant les sionistes peuvent aller jusqu’à menacer les petits éditeurs et tiennent les grandes maisons dites des grands juges spécialistes" qui nous dictent quoi penser

      comme si les aom étaient des veaux

      qui se souvient que la plupart des grands écrivains ont été des autodidactes qui avaient des vérités à dire ?

      qu’elles dérangent n’est pas leur problème, qu’on les accuse d’incendier le monde est une grotesquerie sans fin, ce sont les mensonges notre problème et de croire que les mensonges égalent la vérité ont amené le système de pensée babylonien dans les impasses absolues auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui

      alors je les combats avec toute la force que je peux encore puiser

      le roman permet le mensonge là où l’autobiographie doit être trempée de vérité pour avpir un quelconque intérêt pour la conscience collective

      exercice bien plus redoutable pour son auteur que de se complaire à jouer Dieu en inventant des personages à qui l’on fait dire toutes nos crapuleries

      et même si personne ne veut des perspectives entrevues pour l’ensemble j’aurai fait mon boulot d’être humain qui veille sur son esprit et n’accepte pas de simplement sombrer dans le mal sans résister, sans dire sa part de vérité. 

      On me reproche alors précisément ce que je n’ai PAS fait, on me vilipende toujours sur ce que je ne fais pas et ce que je fais on prétend que cela n’existe pas (puisque l’on consomme jusqu’à l’esprit à babylone) et là ils peuvent courir jusque dans les abysses nos bourreaux avec leurs jugements perpétuels.

      les pierres ont été amassées, les perles relevées, la vision transmise. ce que les autres en font les regarde et s’ils ne peuvent que hurler avec les loups alors qu’ils le fassent au moins à la pleine lune avec les vrais loups.

      bonne journée


      THEMES ou les veilles du magister ludi
      lulu.com

      avant que tout ne soit censuré et déformé sans doute ;)

      • Roberto Gac Roberto Gac 18 octobre 2011 14:05

        Par erreur, vous avez reçu ma réponse pour Amaury Watremez . Excusez-moi, je vous prie.
        Vous dites que le mot « intertexte » n’est pas très « noble ». En vérité, je l’utilise faute de mieux pour remplacer le mot « roman ». L’écrivain chilien José Donoso disait qu’un titre est quelque chose comme la poignée d’une valise, qui permet de la déplacer facilement. Alors, le mot « intertexte » n’est qu’une poignée commode... Quant à vos réflexions sur le roman et l’autobiographie, je suis tout à fait d’accord avec vous. Ecrivez la vôtre sans crainte. Ce faisant, vous suivrez la voie de Marcel Proust ! 

        Roberto Gac


      • dom y loulou dom y loulou 18 octobre 2011 22:07

        merci bien Roberto, comme dit il est déjà écrit et publié


        peut-être me ferez-vous l’honneur de me donner votre avis

        Après dix ans de matraquage incessant et de mensonges par tonnes ce n’est pas du luxe que de donner ma vérité afin surtout que les révélations ne soient pas perdues tant de parodies ont déjà lieu.

        amitiés

      • dom y loulou dom y loulou 18 octobre 2011 22:17

        la poignée de la valise est parfaite comme image en effet 


        ...

        Farenheit 451 pourrait malheureusement bien devenir une réalité 


        cette image prendrait alors tristement encore plus de sens n’est-ce pas

        ... quelle horreur... que me faut-il encore dire...

      • Roberto Gac Roberto Gac 18 octobre 2011 13:42

        Heureusement que Beigbeder ne m’a pas édité ! Rappelez-vous de l’édition de « Plateforme », le roman de son copain, Houellebecq. Peut-être qu’à ce moment messieurs-dames Flammarion étaient à court d’argent, ce qui expliquerait le « livre papier » piteux produit par Beigbeder. En revanche, l’édition papier de « La Société des Hommes Célestes » publiée par Sens Public eut droit aux honneurs, déjà par sa simple beauté comme livre-objet, du Salon du Livre 2006 à Paris. Et puis, Monsieur, je vous rappelle que les Carpates (sans « h », s’il vous plaît) se trouvent très loin de l’Araucanie !

        Roberto Gac

        ( Vous trouverez mes livres édités sur Amazon.com, Amazon.fr, Decitre, Fnac, etc.)


        • dogon dogon 18 octobre 2011 17:19

          Quelle belle interpellation !

          Par expérience personnelle, je me plais à réver que tous les textes devraient, aujourd’hui, être disponibles sur une « tablette » accessible à tous. Comme un numéro de Sécurité Sociale, elle devrait être donnée dès la naissance. A chacun d’en faire son profit.

          Car j’ai dû abondonner toute ma bibliothèque lors de mon déménagement hors de France. Ces livres-papier m’auraient coûté plus chers à transporter qu’à racheter. Mais la séparation a été dure.

          Parfois, je parviens à me dire que c’est peut-être une chance de découvrir d’autres auteurs dans d’autres langues, d’autres genres et, ainsi, de redécouvrir la Littérature Humaine.

          Je sais que mes livres (plus de deux mille) servent aujourd’hui à récompenser la curiosité des étudiants d’une université congolaise ainsi que celle de lycéens et cela me met du baume au coeur.

          Je vous remercie de l’utilisation que vous faites de notre si belle langue. Une amie canadienne m’a dit un jour, grosso-modo, : « Vous les Français, vous ne connaissez pas la richesse de votre langue et le plaisir de la prononcer ».

          Bien à vous

          Dogon


          • Roberto Gac Roberto Gac 18 octobre 2011 19:16

            Très intéressant ce que vous dites , Monsieur. Parlant de bibliothèques à transporter, on pourrait dire qu’un Intertexte est à lui tout seul une bibliothèque. Par exemple, dans l’édition électronique de La Société des Hommes Célestes (encore en développement sur mon site web), les chiffres des notes disséminées tout au long du texte renvoient automatiquement aux citations faustiennes aussi bien dans leur langue d’origine que dans leur traduction française, accompagnées des références sur les auteurs. Une autre textualité se tisse en-dessous du texte en surface, lui apportant une solide base littéraire et multipliant sa signification. L’Intertexte est donc beaucoup plus riche que le texte lisse et monotone du roman conventionnel.
            Quant à la langue française, je l’ai utilisée sciemment pour développer l’Intertexte car c’est au sein de la littérature française que le roman a été le plus contesté, d’abord par Breton et les surréalistes, puis par Butor et les auteurs du Nouveau Roman, ensuite par les snobs du Roman Tel Quel. Pour moi le français est la langue par excellence de la littérature narrative, ce que Dante disait déjà dans « De Vulgari Eloquentia » à propos de la « langue d’oïl ».

            Meilleures salutations.

            Roberto Gac


          • dogon dogon 18 octobre 2011 22:32

            Je reviens vers vous après avoir passé quelque(s) temps sur votre site.

            La notion d’« intertexte » m’était tout-à-fait étrangère et je n’en concevais même pas la portée.

            Désormais, je suis un peu plus au courant et je vous rejoins dans le sens que cette notion pourrait mettre à la portée de tout un chacun des écrits qui auraient, sans elle, été « privatisés » pour se retrouver « stérilisés » par les « grandzéditeurs ».

            Merci pour cette découverte & au plaisir de vous lire de nouveau.

            Dogon


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