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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Livre numérique : la guerre des marchands, le silence des éditeurs...

Livre numérique : la guerre des marchands, le silence des éditeurs...

Depuis quelques semaines, les fabricants de lecteurs électroniques ont déclenché une guerre commerciale à l’échelle mondiale. Partout, l’on voit fleurir de nouvelles machines à lire des livres numériques. Les pionniers lancent de nouveaux produits en multipliant les modèles et en cassant les prix. Les nouveaux venus annoncent des produits prodigieux aux prix attractifs. Les distributeurs quant à eux annoncent des révolutions imminentes dans le domaine des offres et dans l’accès aux œuvres.

C’est la guerre. Sony, géant de l’électronique et principal acteur de l’innovation en matière de technologies des médias, déploie une communication mondiale, multilingue et diversifiée afin de s’assurer la suprématie sur un marché naissant et prometteur. Le récent rapport Forrester sur les futurs clients du livre numérique laissait entendre que le géant américain Amazon était dans une position délicate et que ses compétiteurs pourraient très bien lui damer le pion en venant à sa suite et en diversifiant les offres.
C’est dans cette brèche que se sont engouffrés Sony et Barnes & Noble (après avoir décroché un partenariat avec AT&T). C’est aussi à la lumière de ces récentes analyses, entre autres, que le petit monde de l’édition s’est éveillé à la place grandissante et incontournable que prenait Google books dans le paysage du livre numérique. A la fois agrégateur et diffuseur d’informations, le géant du Web truste aussi bien le volume d’ouvrages numérisés que le contrôle de la plus grande quantité de références disponibles en ligne.
L’engagement quasi-militaire de ces poids lourds du livre et des médias a entraîné tout le monde dans une conflagration commerciale mondiale. En seulement trois semaines, les nouveaux ereaders ont envahit tous les flux d’informations repris par tous les canaux de communication traditionnels et électroniques. Et avec cette invasion estivale sont arrivées nombre d’études, d’analyses plus ou moins pertinentes et d’avis sur l’avenir du livre et les promesses de la technologie (auxquels j’ajoute le mien).

Dans ce vacarme, personne ne semble avoir remarqué le silence inquiétant des principaux intéressés par cette effervescence technologique : les éditeurs.
Il y a certainement plusieurs raisons à cela et parmi les premières, la mollesse de la période plus propice aux congés (et aux lectures) qu’au business et aux effets d’annonces. Et si en France du moins, les maisons d’éditions tournent au ralenti pour cause de vacances à rallonges, il n’en va pas de même aux Etats-unis ou simplement outre-Manche. Peu de réactions de la part des principaux intéressés pourtant premiers ayants-droits de la plupart des œuvres numérisées à ce jour.
Ce silence est inquiétant. Non parce que les éditeurs ne disent ou n’écrivent rien. Mais parce que les fabricants de lecteurs électroniques et les grosses chaînes de distribution dématérialisées ne prêtent aucune attention au silence de leurs fournisseurs. La guerre des prix fait rage sur les machines. Les offres de vente de best-sellers pleuvent (et vont continuer de pleuvoir). Et le monde de la distribution en ligne semble ignorer complètement le poids déterminant des éditeurs. Comme si ces derniers, tels des exploitants agricoles européens n’avaient pas d’autre choix que d’acquiescer aux systèmes de vente qui seront mis en place, que d’accepter tarifs qui seront décidés par les marchands et que d’espérer du pays et de la Communauté quelques subventions pour faire vivre le métier.
En France, l’apathie notoire qui se dissimule derrière l’apparent calme olympien des éditeurs n’augure rien de bon pour les autres composantes du métier (imprimeurs, libraires, distributeurs physiques, prestataires de logistique). Les seuls à pouvoir tirer leur épingle du jeu seront les auteurs. Et bien que la plupart restent myopes aux opportunités qui leurs sont offertes durant cette période de mutation, beaucoup en sortiront plus forts qu’ils ne l’ont jamais été.
La réalité est que la plupart des groupes d’édition ne savent pas comment négocier la transition. Et cette incapacité est renforcée par la faiblesse du dispositif classique de l’édition française. Essentiellement articulée sur la diffusion et la force de vente auprès des distributeurs, les dispositifs français souffrent d’une part trop maigre pour l’édition et pour la recherche et le développement. Et cette dernière a surtout été assurée par des prestataires de service de fabrication. Enfin l’édition française continue d’avoir une vision assez nationale de son activité et ne mesure pas l’impact de la mondialisation économique car son secteur, francophone, était jusqu’à récemment épargné par cette dernière.

La guerre des lecteurs et des offres va sans aucun doute se poursuivre tout au long de l’année pour atteindre un premier pic après la période de Noël. Sony, fort de sa victoire écrasante dans le domaine DVD avec la suprématie de son standard Blu-Ray, compte bien essayer d’emporter une part très importante d’un marché naissant. Ses nouveaux modèles de Sony Reader pourraient très bien devenir la référence à défaut d’autre challengers que Amazon et son Kindle. Barnes & Noble espère pour sa part opérer une transition vers une économie numérique en développement constant et continuer d’offrir à sa clientèle des espaces de consommation et d’achat de livres en éliminant progressivement les limites de stock et de logistique. Enfin Google poursuit une politique de longue haleine, à gros renforts de moyens financiers et d’une perspective planétaire, qui lui permettrait de s’imposer comme la plus grande bibliothèque dématérialisée au monde.
Des francs-tireurs tels Apple ou Plastic Logic pourront venir jouer les troubles-fêtes dans cette bataille, mais les hypothétiques Tablettes et ePaper grand format n’auront qu’un impact marginal face aux déploiements de puissance commerciale et financière de Sony, d’Amazon ou de Goggle. Il est probable que les géants devront lâcher du lest sur leur culture du standard propriétaire afin de satisfaire une clientèle qui va quadrupler en trois ans, si l’on en croit les estimations de plusieurs instituts.
Le monde de l’édition française attend certainement de voir comment cette guerre mondiale va tourner avant de se mettre en action. Et il n’est pas la seul. Mais cette posture d’attente alliée à la certitude d’être indispensable pourraient bien s’avérer fatales pour le métier d’éditeur. Les géants de l’électronique, de la distribution en ligne ou tout simplement de l’Internet n’ont pas de considération pour des postes aisément supplantés par des agents indépendants, des systèmes de syndication de contenus, des marchés extrêmement volatiles et une abondance intarissable de talents. A vouloir attendre, il sera peut-être trop tard pour prendre le train en marche.

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13 réactions à cet article    


  • morice morice 6 août 2009 11:41

    La guerre des lecteurs et des offres va sans aucun doute se poursuivre tout au long de l’année pour atteindre un premier pic après la période de Noël


    quand Apple sortira son 10 pouces ils pourront tous remballer... le kindle, cette merde double (il a déjà eu deux déclinaisons) est déjà mort. Les gens ne veulent pas de LECTEUR spécialisé ; ils veulent faire de l’internet et acheter des livres numériques... or ça, ça ne va pas trop ensemble : au bout de deux jours on trouvera les éditions piratées.

    • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 9 août 2009 15:40

      Les produits Apple sont plébiscités par tout les grand terroristes.

      Unabomber : « Apple m’a réconcilié avec la technologie »

      Ben Laden : « Jamais je n’aurais pensé faire payer leurs ceintures d’explosifs aux martyrs. Le grand satan est encore plus pervers et cynique que je le croyais »


      TOI AUSSI, fait trembler la planète avec les explosifs Apple !

      Typhon


    • Asp Explorer Asp Explorer 6 août 2009 11:44

      Ouais... Il y a un autre acteur de poids qui se caractérise par son silence et son inaction dans le domaine du livre électronique. Le lecteur. Et vous aurez beau me balancer au nez les chiffres de vente les plus absurdes et invérifiables du Kindle Surprise ou de je ne sais quel autre gadget abstrus du même acabit, vous aurez du mal à me convaincre qu’il existe un marché de masse pour des appareils chers, encombrants et verrouillés par des formats propriétaires alors que n’importe quel palm fait la même chose (certes, sans la e-ink à la mode) pour moins cher, et en plus, vous pouvez téléphoner.

      De fait, depuis dix ans que « le livre électronique va tuer le papier, là, tout de suite, c’est la révolution », je n’ai jamais vu personne en utiliser un dans le métro, à la terrasse d’un café, dans la vraie vie. Essentiellement parce que la lecture, en fait, ça n’intéresse plus grand monde.


      • bourgpat 6 août 2009 11:53

        Asus va bientôt sortir ses déclinaisons de l’eeepc en tablet pc avec écran tactile un logiciel avec une touche page précédente et page suivante et alors la lecture ebook est réalisable.

        Reste qu’une version avec deux écrans dont un écran epaper sur la face externe du premier écran avec possibilité de choisir l’écran exploité voir de désactiver l’écran interne lorsque le portable est fermé verra un jour le jour.


        • wesson wesson 6 août 2009 12:10

          Bonjour l’auteur,

          Je trouve que le timing est parfait : Sony annonce son nième e-book a prix cassé (199$ qui était déjà le prix du précédent) alors que il y a quelques jours, amazon a télécommandé l’effacement automatique de bouquins honnêtement achetés par les consommateurs, mais qui au terme d’une obscure dispute de droit d’auteur, ne devait pas être vendu.

          Déjà que techniquement, toutes les tentatives de livres électroniques sont des supplices permanents (cher, lent, polluant, définition pourrie, jeu de caractères super restreint, bardés de MTP, gadgets ajoutés inutiles et inutilisables,imprétables, fabrication hyper consommatrice, ...), il faut maintenant en plus se dépêcher de lire avant que le détenteur des droits n’en commande l’effacement.

          Ces livres sont une espèce de must de la connerie et du greenwashing, qui sont organiquements voués à l’échec, à moins que l’on décide subitement de les rendre obligatoires - ce qui n’est pas à exclure. En effet, la commission européenne va bien nous pondre une directive dont elle a le secret comme quoi pour sauver la planète les livres sont désormais interdit.. Ils l’ont fait pour les ampoules à filament, pourquoi ne pas rééditer avec les livres ???


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 6 août 2009 12:13

            Bonjour,

            alors à quoi peut on s’attendre dans cette nouvelle étape du choc des cultures ?

            au début tout va être tout beau, lire moins chère, le piratage aussi simple que du Mp3, des stock entier de « readlist », avec des disques durs tellement remplis qu’il faut une vie pour tout lire, etc...

            Enfin des débouchées pour des logiciels de traductions, et quantité d’autres appli qui vont etre spécialement programmées, le livre dictionnaire où il suffira de pointer son doigt, un stylet, etc.. sur un mot pour voir apparaitre la définition, une photo, une bande son qui va avec la scène que l’on lit, bref, a part l’aspect je vais lire sur ma game boy devant mes parents avant de rebasculer sur mon game, et l’absence de dissociation ( objet/ usage) vers du tout en un devant un écran, que du bon ou rien de bien méchant.

            les amoureux du livre le resteront, et le bon vieux « bouquin » deviendra des collectors, des éditions a usages précis, comme on continue a faire des vynils pour les DJ, etc..

            le marché du livre va devoir s’adapter de différentes manière, notament sur les livres « guides touristique, des vins, etc » par exemple,

            qui vont se vendre avec une option mise a jour automatique, permettant d’offrir un contenu où si tel restaurant change de nom ou de numéro de téléf, etc.. le gérant appel l’éditeur, qui demande au prog de faire la modif en mise a jour, qui finalement quand le « reader électronique » charge le livre, il fait la mise a jour, et donc le contenu est toujours d’actualité pour le lecteur en bout de course,
            avec meme une option qui, plus tard, lui permettra de signaler le restau/ musée/ concert/ expo etc qu’il s’est choisi a sa voiture, qui lui indiquera la route.

            Le prestige de certaines licences comme gault et millau en serai grandement accru s’il attendaient pas 20 ans avant de le faire, comme d’hab en France...

            Et une fois la période tout est beau, tout est mieux, on arrivera à la crise du tout est américain/ anglophone, et la lecture/ écriture en matière de culture et de sa pérénisation, ça n’a rien d’anodin.

            Aussi, on risque fort de voir la culture française, incapable de rivaliser sur la puissance d’émission pour vendre ses livres sur le marché mondial, etre littérallement pillée, et le premier écrivain anglophone, ou chinoix qui plagiera ouvertement un petit livre peu connu en ligne parce que sans puissance médiatique pour le promouvoir, en bénéficiant lui de grosse machine de promotion, s’imposera rapidement et a tous comme « le nouvel auteur a l’idée géniale »,

            En gros, avec le livre électronique tel que sont les rapports de force culturel maintenant, la littérature française et surtout les auteurs vont a peu pret se retrouver dans la meme case que l’auteur africain plagié par Calixte ( si c’est vrai), et bien d’autres ou c’est sur,
             
            ou dans la case du médecin français qui a découvert le virus du sida et ou aprés s’être fait volé la découverte et le prestige d’etre le pionnier avec toute la puissance de la presse américaine, il lui a fallut plus de 20 ans pour faire reconnaitre, et petitement, qu’il était le premier...

            voilà ce qui attend, entre autres abus de faiblesse, la culture française classique, moderne et futuriste, si elle ne réagit pas trés vite.

            amicalement, barbouse


            • finael finael 6 août 2009 18:55

              Désolé pour vous, mais je suis un gros lecteur depuis plus d’un demi siècle.

              Quoi que vous pensiez, quoi que vous dites, je préfère infiniment le bon livre papier à tous ces gadgets « à la mode ».

              Lire sur écran est fatiguant et pénible. Dès que quelque chose m’intéresse je l’imprime.

              Tous ces beaux parleurs ignorent tout de la façon dont l’oeil et le cerveau humain lisent. A part ceux qui sont frappés d’illettrisme et obligés de suivre les lignes avec leurs doigts, les autres perçoivent le texte par « pavés », pas forcément contigüs qui plus est.

              L’avenir de ce genre de « progrès », me paraît devoir rester ... dans l’avenir !

              Demain on rase gratis !


              • Marc Bruxman 6 août 2009 19:30

                Les éditeurs ? Mais vous n’y pensez pas.

                Il y a plusieurs années quand je suis passé faire la tournée et présenter ce genre de technologies avec un partenaire commercial, ils rigolaient. Genre cela ne marchera jamais. Les seuls qui ont montré un intérêt c’est la presse.

                Les plus vieux disent que la premiére fois que les maisons de disque ont vu un MP3 elles se sont marrées aussi. L’histoire se répéte.

                Depuis ces rires, des gros se sont positionnés et ont investis des fortunes. Les investissements étaient déja décidés au moment ou on avait fait cette tournée. Des usines gigantesques se sont construites de par le monde pour fournir cette technologie en quantité suffisante. Amazon, Sony, Barnes And Nobles, tous les grands noms sont en train de s’y mettre. Ils ont tous investi des fortunes.

                Les premiers résultats commerciaux sont excellents. Le Kindle dépasse les espérances de vente. Il s’est vendu en un an plus de Kindle qu’Apple n’avait vendu d’iPod lors de la premiére année de commercialisation. Et c’est pourtant la crise. Les eBooks se vendent bien et les prix des lecteurs baissent. Ne vous inquiétéz pas, d’ici à deux ou trois ans cela va être la panique chez les éditeurs. Il faut laisser le temps au marché de murir. Comme à chaque fois dans le monde de la technologie, la premiére tentative n’est jamais parfaite. Mais vous pouvez être sur d’un truc c’est que tout les mecs qui ont achetés un Kindle sont en train de bétatester et de faire remonter leurs avis. Et que cela va bientot basculer.

                M’enfin bon, cela sera un eniéme exemple de la révolution technologique en cours et c’est la que les gens risquent de comprendre ce qui se passe.

                A Finael, on ne parle plus de lire sur un écran mais bel et bien de ePaper, ce n’est pas un écran, il n’est pas rétro-éclairé. Le confort de lecture au niveau de l’oeil est similaire à celui obtenu sur papier. Par contre, l’interface pour tourner les pages est moins pratique. Essayez un Kindle ou un Bookeen avant d’en parler. Cela n’a rien à voir avec un écran.


                • la truie qui file 6 août 2009 19:32

                  Kolossale finesse digne de 1999 de qui-vous-savez ...

                  Des livres c’étais deja difficile à écrire avant Gutemberg,plus difficile encore à conserver . Il y eu les différents incendies de la bibioteques d’alexandrie , l’autodafé, l’index , la destruction des manuscrits precolombiens , des archives impériales chinoises. et le grattage religieux du recyclage de parchemin ( le début du developpement durable ...)

                  Et malgré cet acharnement intelligent de bétise , il est resté un petit quelque chose grace à la pluralité culturelle dans les recopies succesives de copies avec une conformité aussi dysconforme que peut l’etre pour un enfant de recopier un traité de physique nucléaire en ne connaissant pas les symboles mathématiques ...

                   
                  Donc maintenant avec le livre numérique , tout ce qui est écrit va etre soumis avec cette brutalité progressive d’une addiction à une armée de petites puces ...
                  Et ces petites choses grises sont dotée de par le « génie machiniste » de cette belle « indépendance » idiote possible d’un correcteur automatique « intelligent »

                  Cherchez les erreurs ? Indépendance , intelligence , durabilité ...

                  La pérénité ? nous ressentons deja des demangaisons des puces mal placées entre les affres nos grands copains les bugs et les nouveaux vaccins comme HADOPI ...

                  Ensuite la fiabilité des supports , Oh les jolis CD et Autre DVD roms dorés et argents placés dans les arbres pour éloigner l’etourneau helas leur eclat ne durent guère malgré la preciosité de ce qui est burné dessus ...

                  Mais il y a le magnétisme aussi me repondra le scientiste  ?
                  Oh oui mais aussi les orages magnétiques comme en 1859 :
                  http://www.geostrategique.net/viewtopic.php?t=6912&sid=07d30d60527a63d108a4d54b9e290a62
                   :
                  Donc maintenant plus besoin de passer tous ces chiffons de « sapience » au pilon ou à la brûle .Notre avenir intellectuel et culturel est garanti et les étourneaux pourront picorer en toute quiétude dans un proche avenir !

                  Ne soyons pas négatifs , quelques individus tres doués arriverons à se souvenir de quelques ecrits appris par coeur , avec des definitions neuves comme celle ci « Ordinateur = machine bestiale à broyer l’ecriture et la pensée » ! l’humanité aura au moins un nouveau souvenir mythique à ajouter à ses religions .


                  • charles-edouard charles-edouard 6 août 2009 20:53

                    le must c’est le livre audio ,plus besoin de lire sur un ecran donc plus de fatigue les neneuils

                    CQFD


                    • Emile Mourey Emile Mourey 7 août 2009 03:20

                      @ l’auteur

                      Quel est l’empereur représenté sur votre document joint ? On dirait l’empereur Julien. Où se trouve ce monument ? Et que dit-on de l’emblème qui est au-dessous ? La salamandre crachant le feu... emblème de François Ier... ??? bizarre.


                      • King Bounty 7 août 2009 08:54

                        article inutile : jamais un amoureux de la lecture ne se mettra au livre electronique !
                        Ces systemes disparaitront naturellement , personne n en veut sauf quelques zozos technophiles et un peu barjo.
                        Je n ai jamais vu quelqu un avec ce gagdget et j imagine aisement le ridicule du peon se promenant avec ce truc en rue...


                        • stephanemot stephanemot 7 août 2009 08:57

                          @ l’auteur

                          L’editeur est d’autant plus etrangement absent du debat qu’il se fait concurrencer sur son coeur de metier qui n’est ni l’impression ni la diffusion mais l’edition.

                          Il faut avant tout considerer Kindle la plateforme de diffusion au-dela de Kindle le device. Et dans le match Amazon-B&N, il me semble qu’Amazon remonte beaucoup plus loin dans la chaine de valeur avec BookSurge et CreateSpace, qui le font directement concurrencer les editeurs classiques et les nouveaux pure players de l’autoedition comme Lulu & co.

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