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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Louis-Ferdinand Céline... Le sombre génie

Louis-Ferdinand Céline... Le sombre génie

" C'est rare un style... Un style il y en a un, deux ou trois par génération. Il y a des milliers d'écrivains, se sont des pauvres cafouilleux, des aptères. Ils rampent dans les phrases. Ils répètent ce que les autres disent et n'affirment rien. C'est inintéressant. '

Louis Ferdinand Céline.

Dans le grand publique, quand on vous dit "Céline", les gens répondent le plus souvent : "l'écrivain antisémite" ou "le salaud"... Tant il est vrai que le personnage est indissociable de son œuvre. Une œuvre impure. Car l'oeuvre de Céline est impure. Fondamentalement impure. Il l'a voulu ainsi. Mais un génie peut-il être un salaud ?

Qu'on le veuille ou non, le génie de Louis-Ferdinand Céline est inséparable des accusations d'antisémitisme et de soutien au nazisme. Mais qui est le vrai Céline ?

 

JPEG "VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT" :

Nous sommes en 1932. Un inconnu débarque dans le paysage littéraire avec un ouvrage inclassable : "Voyage au bout de la nuit". Rien dans l'histoire de la littérature ne semble pouvoir être comparé à la déflagration causé par ce récit-roman, sorte d'opéra bruyant et violent. Si inclassable, que Gallimard refuse le manuscrit et que le prix Goncourt l'écartera de sa liste.

Tout est installé dans ce siècle. On se dit au début des années 30, qu'il est entendu par tous que les grands écrivains sont connus. Et lui, il débarque et délivre en 15 jours le chef d'œuvre du siècle. "Voyage au bout de la nuit" dénonce comme jamais l'absurdité de la guerre. La criminelle bêtise du colonialisme. L'abrutissement par l'industrialisation. La misère des banlieues. La pitoyable solitude des hommes. D'emblée avec son incipit en cinq mots : "Ca a débuté comme ça..." , ce roman nous embarque comme en galère dans la nuit de Bardamu, engagé volontaire, vite blessé, vite déçu. Le voyage s'achève après 18 ans d'errance, quand la nuit a rendu raison à la mort.

" On est puceau de l'horreur comme on l'est de la volupté. Comment aurais-je pu me douter moi de cette horreur en quittant la place Clichy ?... Qui aurait pu prévoir avant d'entrer dans la guerre, ce que contenait la sale âme héroïque et fainéante des hommes ?"

Au siècle de l'horreur absolue, surgit une voix à la mesure de cette horreur. Et cette voix c'est l'écriture de Céline. Le monde déchiquette des humains, lui il va utiliser la langue, son génie littéraire, pour déchiqueter le monde. Il conçoit l'écriture comme une sorte de défécation acide qui va radiographier le mensonge.

 

L'HERITAGE :

D'abord Céline ne s'appelle pas Céline, mais Destouches. Céline était le prénom de sa grand-mère. Son enfance est celle d'un fils unique élevé passage Choiseul à Paris. Sa mère tient commerce de dentelles anciennes. Son père est commis aux écritures dans une compagnie d'assurance. Céline est à la fois prolétaire, parce qu'on a des moyens de prolétaire. Il est bourgeois de par la condition parentale. Mais aussi avec des prétentions aristocratiques. Son père signe parfois avec une particule..."Monsieur Des touches". de fait, il est à cheval sur trois milieux sociaux. C'est un milieu qui est assez facilement antisémite à l'époque. D'abord il nait en 1894, l'année même du début de l'affaire Dreyfus. Toute son enfance sera bercée par les propos de son père, qui est lui, antisémite, lecteur de Drumont, anti-Dreyfus évidemment. Il y a à cette époque une sorte de tradition antisémite dans les milieux bourgeois et aristocratiques. Un ressentiment d'essence chrétienne dans l'aristocratie et une défiance économique et sociale dans la bourgeoisie. Un antisémitisme qui au fond, se transmet de générations en générations, sans que cela ne fasse forcément appel à la conscience. Une sorte de d'antisémitisme épidermique, irraisonné, culturel, auquel n'échappe pas le jeune Céline.

 

LA GUERRE :

Comme Bardamu, le jeune louis s'engage à 19 ans dans les cuirassiers. Aout 1914 la guerre éclate. Volontaire pour une mission, le maréchal des logis Destouches est blessé au bras et à la tête. Ce qui lui vaudra de faire la couverture de "L'illustré national", d'être décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre, puis d'être réformé. Il dira : " Si vous voulez me comprendre, n'oubliez jamais que j'ai été fait en 14/18...". C'est fondamental !...Cela explique en partie son pacifisme, une partie de son antisémitisme des années trente, son noir pessimisme...

 

LE STYLE :

Avec "Voyage..." Céline fait surgir le langage parlé dans le langage écrit. Dans la perception négative du personnage et de l'écrivain, cette agression faite à la langue pèse lourd. Il repense la langue de ce monde. Le style de ce monde. C'est un style qui pour lui est mort. La mort est à l'œuvre dans la trame même de la langue. Du langage. Il va donc considérer qu'il doit pratiquer une sorte d'électrochoc. C'est ce qu'il va appeler : " Ma grande attaque contre le verbe. " Le style de Céline peut apparaitre donc pour du langage parlé. Mais en fait, il ne fait que s'inspirer du langage parlé pour donner cette vitesse, cette immédiateté inégalable à ses textes. Il déstructure le langage parlé pour ensuite l'adapter à la très grande précision de son écriture. Un travail de fou. Un vrai travail d'écrivain.

En fait il est angoissé par la mort. Relativement banal somme toute. Mais il est surtout convaincu que le bavardage sert à masquer cette fatalité.. Il comprend très vite que le 20ème siècle est un siècle d'horreur absolue. Pas parce qu'on y invente la massacre, le crime ou la guerre, ça c'est vieux comme le monde, mais parce qu'on y invente le "blabla", terme très connu aujourd'hui et inventé par Céline. Le "blabla" c'est à dire la propagande. La mort se déguise derrière la propagande...

 

UN PARCOURS ATYPIQUE :

Au moment de la publication de "voyage..." , le docteur Destouches exerce dans un dispensaire de banlieue, un rôle de médecin des pauvres qu'il n'a cessé de revendiquer. Avant d'obtenir son diplôme, il avait fait quelques détours...Gérant de plantation au Cameroun. Conférencier contre la tuberculose pour la fondation Rockefeller...Puis marié, étudiant tardif et père de famille. Sa thèse autant littéraire que scientifique, il la consacre à un médecin hongrois, Semmelweis. Un siècle auparavant ce précurseur avait découvert qu'il suffisait aux accoucheurs de se laver les mains, pour faire chuter la mortalité par fièvre puerpérale des femmes en couches. Persécuté par ses pairs, qui refusaient de croire en sa découverte, il meurt après s'être inoculé l'infection par maladresse. Ce n'est pas un hasard s'il fait sa thèse sur un hygiéniste. C'est le mythe de la pureté, de la propreté, de la souillure...

Céline dit : "mon destin est comparable à celui de Semmelweis". Un grand homme en but à la haine de ses collègues. Il met en parallèle sont rapport aux autres écrivains. On peut aussi faire un autre parallèle étonnant, en avançant que de lui même, il va d'une certaine manière, parce qu'humainement il est maladroit et qu'il à besoin de se mettre en transe, s'inoculer la fièvre antisémite...

 

"MORT A CREDIT"... LA RUPTURE. :

Son second roman, " Mort à crédit ", débarque au printemps 1936, en même temps que le front populaire. Quatre années de travail intensif. Des dizaines de milliers de pages, pour un ouvrage dont il attend tout. Oui mais voilà, "Mort à crédit" est rejeté sans recours. On y dénonce la noirceur, la violence, la désespérance, certains passages pornographique... Le style surtout !...C'est un échec. Cet échec, cette frustration, cette atteinte à l'égo, lui si épris de sur-reconnaissance, comme il se doit d'ailleurs pour un génie qui ne s'ignore pas, accréditera l'idée chez Céline d'une conspiration Judéo-mondiale et qui constituerait dans son esprit, la matrice justifiant à l'avance tous ses excès. 

"Mort à crédit" nous plonge dans la jeunesse de Bardamu, redevenu Ferdinand, confronté à la découverte de l'exploitation, du sexe, de la révolte, de la mort. C'est en écho l'enfance du fils Destouches, qui s'étiole passage Choiseul... En beaucoup plus sombre...

Céline n'est pas un écrivain d'imagination. C'est un écrivain qui est toujours parti d'une réalité qu'il avait vécue. Le plus souvent en noircissant le tableau à l'excès. Céline tire tout vers le noir, le sordide, parce qu'il a l'impression que comme ça, et c'est son but, il va pouvoir créer plus d'émotions. "Mort à crédit" est le livre où il se détache de toutes les obligations de l'écriture. Du point de vue du style, c'est l'explosion. Une sorte de vaporisation du français, de la langue. C'est une déstructuration du langage parlé, pour en restituer la substance dans le langage écrit. Déjà très présent dans "voyage..." , ce travail est poussé à l'extrême dans "Mort à crédit".

"Les bains de mer c'était du courage. C'est la crête fumante redressée, bétonnée de cent mille galets, grondante qui s'écrase et me happe. Transi, raclé, l'enfant vacille et succombe. Un univers en cailloux me baratine tous les os parmi les flocons, la mousse. C'est la tête qui branle d'abord, qui porte, bascule, pilonne au fond des graviers. Chaque seconde est la dernière..."

 

LE GRAND ECART :

Les premiers écrits de Céline accréditaient l'idée d'un homme proche du peuple et défendant ses intérêts. La bourgeoisie, par simple filiation, se croyait elle aussi propriétaire d'un morceau de l'écrivain. Au rituel anniversaire organisé pour la mort de Zola, Céline avait renvoyé dos à dos les sociétés bourgeoises et marxistes. Aucune des deux selon lui, ne résisterait à deux mois de vérité...

La rupture définitive viendra après un court séjour en URSS, d'où il ramène un texte de 27 pages, "Mea culpa". A travers une sarcastique dénonciation du régime communiste, Céline affiche pour la première fois la couleur... :

" Se montrer aux cotés du peuple, par les temps qui courent, c'est prendre une assurance nougat. Pourvu qu'on se sente un peu juif, ça devient une assurance vie..."

A y regarder de près, le Céline antisémite s'était débusqué avec "L'église.". Une pièce de théâtre passée inaperçue, publiée en 1933, un an après "Voyage...".

Dans les années trente, beaucoup plus que dans la décennie précédente, les propos se radicalisent. Des artistes commencent à s'engager politiquement. Plutôt à l'extrême gauche, mais aussi à l'extrême droite. Céline lui, tombe très facilement dans le "Pécher d'espérance". En imaginant qu'en désignant un bouc émissaire, on comprend nos malheurs et que du coup on les évite. Et le malheur... C'est le juif.

 

" BAGATELLES POUR UN MASSACRE " :

Dans ce domaine le pire est à venir... Un pamphlet antisémite d'une rare violence : "Bagatelles pour un massacre". 380 pages d'affres anti-juive, comme le genre n'en avait jamais connu. Le masque de Céline est définitivement tombé...

Il se disait pacifiste parce qu'il voulait éviter une guerre où les bons p'tits français, les franchouillards aryens, serviraient de chair à canon pour le seul intérêt des juifs. C'était en gros ce que la propagande nazi mettait en avant. 

Critiques littéraires, lecteurs, journalistes politiques toutes tendances confondues, réservent un accueil enthousiaste à "Bagatelles pour un massacre"... Faisant mine d'ignorer la part d'abjection dissimulée sous le pacifisme de son auteur...

" La guerre pour la bourgeoisie c'était déjà bien fumier, mais la guerre maintenant pour les juifs... J'peux pas trouver d'adjectifs vraiment assez glaireux, assez myriakilogrammiques en chiasse, de carie de charogne verdoyeuse pour vous représenter ce que cela signifie. Une guerre pour la joie des juifs !...C'est vraiment bouffer leur gangrène !...J'peux pas imaginer une humiliation qui soit pire que d'se faire crever pour les yourtes. Je ne vois rien de plus ignoble, de plus infâmant. C'est pas la question que d'mourir, c'est la question d'être le plus bas. Le plus en retard. Le plus con têtard qui n'aura jamais foutriqué sous la calotte de tous les cieux. Que veulent-ils les juifs ? Qu'on aille se faire buter pour eux. Qu'se soit nous qu'on r'prenne leurs crosses, qu'on aille faire les guignols devant les mitrailleuses d'Hitler."

Incontestablement, "Bagatelles..." contient une dimension délirante et burlesque. Elle n'échappe pas à Hergé, le père de tintin, peut-être aussi pour des raisons idéologiques. Dans "Le crabe aux pinces d'or", il lui emprunte une bonne part des injures proférées par le capitaine Haddock.

A regarder de près, "Bagatelles..." est d'autant plus provoquant, qu'il n'appartient à aucun genre défini. C'est bête, mais génial. C'est bien le problème avec Céline. Il raconte dans ses pamphlets bien souvent n'importe quoi, mais il le fait avec une telle jubilation, une telle invention du langage, qu'il y a un effet comique redoutable. Un rire toujours plus graveleux, plus répétitif. Et puis il n'y a plus que le rire. Et il devient immonde. Quand le rire endosse le costume de l'injustice, il est immonde.

 

CES BONS ALLEMANDS :

Les Allemands sont à Paris... "Bagatelles...", suivi de '" L'école des cadavres", un autre pamphlet tout aussi virulent, consacre Céline chantre de l'antisémitisme. Il vit à Montmartre la bohème d'un écrivain reconnu, meneur facétieux d'une petite cour. Il écrit quelques lettres à des journaux collabos, qui ont été publiées. Toutes ces lettres revendiquent un racisme toujours plus fort . Plus inscrit.

Puis il publie "Les beaux draps"... Juifs, francs maçons et pour coller au moment, Anglais, Gaullistes et Américains, sont les cibles de cet ouvrage. Le pamphlet étrille au passage le gouvernement de Vichy, qui saute sur l'occasion pour le faire interdire. Quant à l'occupant... Il est bien poli, bien convenable, voire même un peu boy-scout. C'est bien regrettable qu'on ne les aime pas les allemands...

De fait, il adhère à une hypothèse de collaboration extrême. Il reproche aux français d'être encore enjuivés en 41. Il est donc sur des positions assez proches de celles des nazis. Mais à titre personnel, il ne marche pas au pas. Il n'a jamais fait partie d'aucune association politique ou autre. Il est vrai, qu'il s'est singularisé par un individualisme forcené et durable.

 

LA DEBACLE ET LE PARDON :

Juin 1944, Céline ne peut plus ignorer que la guerre est perdue pour le Reich et qu'il va devoir rendre des comptes. Nanti de faux papiers, avec Lucette sa femme, le chat Bébert dans une musette et dans une autre le manuscrit de " Guignol's band", il s'enfuit en Allemagne pour débarquer à Sigmaringen. Etrange château, ou avec la clique Pétain/Laval, c'est réfugiée la crème de la collaboration. Tout est en place pour alimenter sa future chronique de l'apocalypse nazie.

Le seul qui ait restitué cette ambiance si particulière de Sigmaringen, c'est Céline. Malgré toutes ses outrances. Malgré tout le travail de l'écrivain, du romancier. Il est plus juste que les historiens eux-mêmes.

Si Céline, Lucette et Bébert sont partis pour l'Allemagne, c'est surtout avec l'espoir de gagner le Danemark, pour récupérer de l'or mis à l'abri par une amie danseuse. A Copenhague, Céline récupère son magot, tandis qu'à Paris un juge d'instruction lance un mandat d'arrêt contre lui. La justice danoise refuse de le livrer. Il sera condamné par contumace à un an de prison et 50.000 francs d'amende. Frappé d'indignité nationale, la moitié de ses biens est confisquée. Un an après sa condamnation, il est amnistié par le tribunal militaire de Paris, au titre de combattant blessé de la grande guerre. Le temps était à l’apaisement et à l'oubli...

N'étant pas condamné, puisque l'on ne pouvait l'être des intentions (il n'y avait pas de lois sur les discriminations), Céline peut reprendre le cours de sa vie.

 

NI REGRETS NI REMORDS :

Le voici à Meudon. A l'exception des pamphlets dont il interdit la réédition, ses ouvrages sont republiés par Gallimard, son nouvel éditeur, sans recevoir l'accueil espéré. Il écrit sa fameuse trilogie allemande : " D'un château l'autre" - " Nord" - " Rigodon".

Dans le pavillon de Meudon, Céline tient salon avec les vedettes de l'époque... Michel Simon, Arletty, Marcel Aymé, Roger Nimier...

Céline a finalement décidé d'assumer et son génie et son ignominie, sans jamais accepter de se renier. Chez lui nul remords ni contrition... Comme si son œuvre le garantissait de l'oubli. Finalement le personnage est imperméable à l'histoire, au risque d'en revendiquer le versant le plus obscur.

Louis-Ferdinand Céline décède le 1er juillet 1961 à Meudon.

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39 réactions à cet article    


  • Norbert 12 février 2015 17:17

    J’ai beaucoup aimé cet (excellent) article. Merci.


    • Rincevent Rincevent 12 février 2015 17:35

      Semmelweis était juif. Il a donc consacré sa thèse et s’est assimilé à un juif, lui l’antisémite… La description du pitoyable petit milieu de la collaboration au château de Sigmaringen (d’un château l’autre) est d’une férocité aussi réjouissante qu’inégalable.

      En fait, Céline détestait tout le monde, à commencer par lui-même.


      • Diogène diogène 12 février 2015 17:46

        Bien sûr qu’on peut être un génie et un salaud.

        C’est le cas d’Henry Ford et Charles Lindbergh pour la même génération que celle de Céline, mais l’histoire de l’humanité en regorge, de ces salauds.
        He penser de Napoléon Bonaparte, par exemple par exemple ?
        Ou de Talleyrand dans un registre plus soft ?

        • laertes laertes 13 février 2015 16:43

          Je ne vois pas en quoi Ford et Lindbergh sont des génies.
          Ford n’a fait qu’inventer une recette qui lui permettait de produire plus en asservissant par un travail répétitif des milliers d’hommes tout en les payant plus pour qu’ils achètent plus ses voitures.
          Lindbergh n’a pas fait mieux sur le plan du risque (même moins) que de nombreux pilotes de la première guerre mondiale.
          Quant à Bonaparte , à part sa capacité extraordinaire de travail et sa mémoire, je ne vois pas quel progrès il a fait accomplir à l’humanité sinon à laisser la France exangue après des centaines de milliers de morts.
          Que Céline soit un génie de la littérature, cela ne fait aucun doute ! Personne n’a écrit et personne n’écrira comme lui.
          Je n’ai lu que « voyage au bout de la nuit » et j’ai ressenti un choc violent.
          Non seulement ce livre a un style unique mais il contient des réflexions profondes sur la nature détestable de l’homme.


        • Rincevent Rincevent 12 février 2015 17:59

          Post-scriptum.

          Louis Ferdinand a servi au 12 ème Régiment de Cuirassiers (comme moi) et, dans le hall d’honneur je n’y ai pas vu son nom. Les militaires ne sont pas de grands lecteurs, c’est bien connu…


          • Rincevent Rincevent 12 février 2015 18:40

            Ca n ‘a pas raté. Ma petite provoc, pas méchante, a bien fonctionné du côté des bérets. C’est trop facile, finalement…


            • kalachnikov lermontov 12 février 2015 22:06

              Céline, un génie. Mais voilà, de leur vivant comme post mortem, les génies, ce sont des albatros.

              La populace doit être ravie, elle triomphe. Elle n’a plus de génie, seules demeurent quelques ombres. Et bientôt il n’y aura plus rien.


              • César Castique César Castique 13 février 2015 00:02

                « Dans le grand publique, quand on vous dit »Céline« ... »



                Quel drôle d’idée que de fréquenter un grand public, qui dit « Céline »... Céline ne mérite pas cela, et le grand public ne mérite pas Céline.

                « Quand le rire endosse le costume de l’injustice, il est immonde. »

                Quelle injustice ? Quand Céline écrit « Bagatelles pour un massacre », ce n’est pas le lieutenant-général Ernst Schaumburg qui campe à l’Hôtel Meurice, mais le licencié en lettres et en droit Léon Blum qui trône à Matignon. .

                 


                • Le p’tit Charles 13 février 2015 07:42

                  Mais un génie peut-il être un salaud ?
                  Juste un écrivain qui avait vu la réalité avant les autres peut être.. ?
                  C’est ce que l’on reproche aux gens qui ont la vue trop longue...c’est en cela qu’ils dérangent les moralistes encartés dans des partis à la pensée inique...
                  C’est dur d’être en avance sur son temps.. ?


                  • Delphus Delphus 13 février 2015 17:17

                    Erreur...Il est totalement de son temps. Absolument de son temps. Il n’y a rien d’extraordinaire à pressentir la guerre à son époque. Le seule chose que l’on peut éventuellement lui accorder, c’est de comprendre assez vite l’importance de la propagande et plus tard de la publicité, comme moyens de manipuler les masses.


                  • Passante Passante 13 février 2015 09:25

                    on peut aussi tenir son dit antisémitisme pour un détail 

                    grossi par les loupes malades d’aujourd’hui, 
                    en lisant le voyage je vois surtout l’attaque définitive contre new york, 
                    en lisant les bagatelles c’est comme une reprise de mea culpa, 
                    les pages sur l’ex-urss sont monstrueuses, chapeau, 
                    sans parler de ce qu’il fait des littéraires de France et de ses poivrots ; 
                    on sait bien qu’il s’amuse, qu’il n’est pas sérieux, 
                    que le yupin des bagatelles pourrait-être remplacé par n’importe quel mot du dico, ça marche, 
                    voilà le génie.

                    quant à comparer houellebecq et céline, franchement, c’est n’avoir rien compris à rien, 
                    ni de la langue ni du style, ni rien ; 
                    d’un côté la flamboyance, réelle, de l’autre une platitude de cornichon écrasé, 
                    et à ce titre, goncourisable.

                    céline est surtout au-delà même de l’antisémitisme, 
                    mais ce sont désormais des horizons insoupçonnables, 
                    au vu du cloisonnement idéologique féroce et forcené qui depuis a triomphé.
                    notre époque mérite BHL, elle est donc finie.

                    • Diogène diogène 13 février 2015 10:46

                      « notre époque mérite BHL »


                      C’est grave de dire ça.
                      Comme si vous disiez que le moyen-age avait mérité la peste !
                      La plupart des gens n’y sont pour rien.
                      Et pourtant, ils doivent subir cet énergumène égocentrique, mégalomane, narcissique, hypoctire, calculateur et sans talent, mais pas sans amis.

                    • César Castique César Castique 13 février 2015 11:28

                      « on peut aussi tenir son dit antisémitisme pour un détail »I



                      l faut surtout le resituer dans son contexte. Céline est absolument convaincu que les Juifs, principalement ceux de la City et de Wall Street, et aussi ceux du cinéma, poussent de toute la puissance qu’on leur prête, à la guerre contre le IIIe Reich, avec les Français en première ligne, ne serait-ce que pour des raisons géographiques. 

                      Or, Céline, c’est un traumatisme : la Grande Guerre !

                      Céline, c’est une hantise : que ça recommence !

                      Céline, c’est une haine : celle du Juif prêt à combattre Hitler jusqu’au dernier Gaulois !

                      Et pour ceux qui ne sont pas capables de comprendre ça, il reste les impérissables chefs-d’oeuvre de la comtesse de Ségur, née Rostopchine.

                      P.S. - Pour ceux qui l’ignoreraient, précisons que le massacre dont il est question, ce n’est pas la Shoah, c’est la Deuxième Guerre mondiale à venir.


                    • velosolex velosolex 13 février 2015 12:34

                      Cesar caustique


                      Vous avez raison de rappelez la génèse de la première guerre. Au delà du cas Céline, révélateur d’une pensée commune des années 30, il ne faut pas oublier que les horreurs de la première guerre ont formaté toute une génération d’anciens combattants, de fils de disparus, et d’écrivains. « Pus jamais ça ! »

                      Giono deviendra pacificiste acharné, celine comme tant d’autres, aigris par cette guerre, montrent le responsable identifié par eux : Le juif, le capitaliste, l’un étant l’autre. 

                      On oublie souvent que les torrents de haine, comme ceux écrits dans « bagatelle pour un massacre », étaient communs à l’époque. Maurras écrivait à propos de Léon Blum : « C’est un monstre de la République démocratique. C’est un hircocerf de la dialectique heimatlos. Détritus humain à traiter comme tel… […] C’est un homme à fusiller, mais dans le dos. »

                    • Passante Passante 13 février 2015 12:56

                      César Castique et velosolex je ++ sans changer un iota


                      diogène, j’emploie le mot époque au sens étymologique d’ouverture, de venue à la lumière, de déploiement des horizons ; en cela mériter BHL signifie accepter telle limitation du discours.

                      il est demandé de garder à couvert certains questionnements, dont on mesure l’intrication politique ; cette mise à couvert dure, et de plus elle couvre tous les domaines du discours ; c’est une anomalie qui signe une dégénerescence du discours, et donc de la société toute entière ; cette mise à couvert coûte chair, le 7 janvier en est un effet direct ; c’est parce qu’il n’y a plus de céline que des 7 janvier peuvent advenir ; mais cette mise à couvert est un enterrement du tyran lui-même, car le discours refleurit ailleurs, sans qu’il s’en doute, au même moment, mais dans une autre « époque » pourtant déjà, au vu de laquelle il n’est plus rien.

                      y ajouter, question peste qu’elle jouait le même rôle que les croisades, génocides divers ou guerres mondiales, et que là encore, céline comme Type, en amont même du style, céline désigne une fonction respiratoire qui permet de faire l’économie des abjections de la guerre.

                    • velosolex velosolex 13 février 2015 13:14

                      Bon, il y a des types comme Laurent Gaudé, dont on ne parle guère, en tout cas moins que BHL, et qui sont de vrais talents. 

                      Un vrai prosateur, qui a du souffle de l’énergie pour vous gonfler les voiles de l’esprit, au lieu de pédaler dans la choucroute de supermarché, même sans cravate, avec le col ouvert.

                    • Delphus Delphus 13 février 2015 17:06

                      Remplacer « Youpin » par n’importe quel mot, serait dévoyer son propos, le prendre pour un idiot et nous aussi par la même occasion. Je ne sais si vous l’avez lu, mais pour en venir a avancer de telles inepties qui ne reposent sur rien de tangible, même du strict point de vu littéraire, j’en doute.


                    • Passante Passante 16 février 2015 00:47

                      je ne vous permets pas.


                      tout en cueillant au passage les lieux réels de l’ineptie en cours.

                      vous procédez comme thanatopracteur,
                      pour qui céline est mort,
                      vous serez l’enseignant accompli sur le sujet,
                      sauf qu’il cause  toujours n’est-ce pas...
                      ils l’avaient tous lu chez charlie,
                      il est en vente en ce moment,
                      cette publication est permanente, comme dit le ducasse,
                      faudra ssumer le mot génie dans le titre ?
                      et sombre aussi ?

                      tellement hyper leur casher de bagatelle,
                      que ça finit pile répété en séquence au danemark -
                      c’est pas de l’ingénieurie... 
                      c’est pas de l’écriture en cours, ni du céline en direct, non non.

                      alors oui, le mot youpin vous suffira.
                      et tenez-vous bien au « tangible » surtout, 
                      si vous saviez ce qu’il pèse, d’ineptie, 
                      car c’est là que céline ne sera pas,
                      là où l’on ne se doute pas de ce qu’il fait, où et comment surtout, pourquoi.

                      c’est là que « sombres » sont les génies, en cours pourtant,
                      même et surtout les plus lumineux.

                      si je l’ai lu ?
                      nord  est ouvert à ma droite depuis des jours, au clair.
                      je ne lis qu’à voix haute,
                      trop parfois sans doute,
                      j’en ai des fous rires inextinguibles,
                      à déchirer un concordia,
                      là où dansent les vraies charlies
                      qui sont immortels, en nous.

                      superbe fut « le strict point de vue littéraire »,
                      tant d’oxymorons combinés en si peu.
                      si peu.
                      donc merci de préciser combien faut payer pour une métaphore.


                    • Passante Passante 16 février 2015 00:51

                      D’un Charlie l’autre

                      faut surtout pas s’en inquiéter
                      délire, sinon littérature.

                    • Delphus Delphus 17 février 2015 16:14

                      On peut dialoguer avec Céline, mais sûrement pas métaphoriquement. Il a prit un tel soin dans le choix des mots, au point d’avoir fait en amont un vrai travail de philologue, qu’il m’apparait aberrant, hors sujet et de propos, d’y voir autre chose que ce que lui a voulu dire. Néanmoins, je tiens a m’excuser auprès de vous, par la manière assez peu courtoise de vous en avoir fait la remarque. Je pense qu’il est important de donner du sens au dialogue et d’accepter la controverse, fût-t-elle délirante de mon point de vu. Donc vous l’avez lu certes...Mais en diagonale.


                    • nation 13 février 2015 09:55

                      Quand vous aurez le talent et le génie de cet écrivain vous pourrez alors le critiquer. Comme ce n’est pas le cas et que ce ne sera jamais le cas alors abstenez vous de vos médisances.


                      • velosolex velosolex 13 février 2015 12:54

                        Nation


                        On n’a aucune raison de ne pas se souvenir du coté sombre de Celine.
                         En était il lui même fier ? Il a tenté maladroitement après guerre de se justifier.
                         
                        Ce type n’était qu’un homme comme les autres, et ce n’est pas le verni d’un chef d’oeuvre incontestable ( le voyage) qui peut excuser les ordures qu’il a écrit par ailleurs. 

                        Entendu que le terme « génie » ne peut suffire pour englober toutes les facettes d’un individu. 
                        Ou qu’il y a quiproco à se sujet. On peut être un génie en mécanique ou en électronique en étant par ailleurs un parfait débile. 

                        Prenez Fisher, le plus grand joueur d’échecs qu’il y eut au monde, de mémoire d’hommes. Cet américain avançait ses pièces et faisait un saut dans la piscine, pendant que ses adversaires se rongeaient les sangs, des heures durant. 

                        Sauf que c’était une schizophrène qui s’est peu à peu totalement décomposé. 

                        A l’opposé, en partant de l’autre axiome, « Celine est un salaud », beaucoup refusent d’admettre le talent incontestable de l’écrivain, qui a stupéfié les autres, non seulement en france, mais dans le monde entier.
                        Car le voyage au bout de la nuit, à sa parution, tétanisa complètement la planète littérature. 
                        « Bon dieu, on pouvait écrire comme ça ! »

                        Pour ma part, j’ai découvert ce livre à 17 ans, et j’en suis resté sur le cul. Je crois bien l’avoir lu d’un seul coup, luttant contre le sommeil, avant de dormir trois heures, puis de remettre ça....Ce qui m’avait bouleversé, c’était l’extrème humanité du livre....

                        La guerre de 14, la critique de cette boucherie immonde, les bourgeois à l’arrière du front, puis le voyage en afrique, la critique de la colonisation, puis du fordiste et la déshumination aux etats unis. . Enfin, la médecine dans les bas quartiers de paris....Ce n’est pas un voyage, mais cent, qui sont dans ce livre, et toujours ce double qui le suit.....Bardamu qui finira par prendre une balle dans un taxi....

                        Alors oui, j’ai été stupéfait d’apprendre que ce type avait , après ça, eu le parcours qu’on sait ! C’est comme si j’apprenais que Pasteur, ou saint augustin, avait été gardiens dans un camp nazi....

                      • velosolex velosolex 13 février 2015 13:00

                        Bardamu n’’est il pas le double schizophrénique de Céline ?

                        La facette maudite de sa personnalité...

                      • velosolex velosolex 13 février 2015 12:25

                        Vous rappelez la blessure de celine à la la tête en 14 ; ne pas oublier qu’il a été trépanné.


                         Personne n’a jamais conjoncturé sur les troubles de la personnalité induits par ce traumatisme. 
                        Je me souviens que dans « rigodon », et dans « nord » qui sont tout de même autobiographiques, il fait souvent référence à ses sifflement d’oreille, à ses migraines. 

                        C’est pas que je veule l’absoudre de ces péchés, de ces écrits nauséeux, mais tout de même on n’a jamais examiné le cas Celine du coté médical, neurologique, psychiatrique. 
                        De même son curieux style n’est pas sans ressemblance avec les écrits des maniaco dépressifs, tout en exagération, en redondances, en exclamation, avec ce sentiment de persécution latent.

                        Reste que si ce type est une fripouille, c’est une curieuse fripouille, une sympathique fripouille, une fripouille très douée, et perturbée dans ses comportements sociaux. « Entre la peste et le choléra », dira t’il devant un parterre d’allemands, dans un discours, nous avons choisi la peste, pas sûr que ce soit le bon choix..."
                        Totalement imprévisible, donc. Assouline vient d’écrire un bouquin sur sigmaringen, le dernier refuge des petainistes en allemagne, 

                        Celine est de la bande, et joue son rôle de guignol habituel. 
                        Houellebecq à coté, c’est de la piquette

                        • Garance 13 février 2015 13:00

                           smiley   smiley   smiley  



                          • velosolex velosolex 13 février 2015 13:11

                            Garance


                            on peut relire avec profit le voyage, avec les dessins de Tardi, qui illustra aussi le voyage à crédit. J’adore positivement ces versions illustrées, que l’on ne voit plus guère.

                          • njama njama 13 février 2015 13:24

                            Le vrai Céline, c’est Louis-Ferdinand Charlie smiley


                            • Garance 13 février 2015 13:37

                              @ Velosolex 


                              Ce n’est pas de ton post que je rie : mais de l’auteur qui m’a censuré 

                              Je relie tout Céline tous les 10 ans ( j’ai les 4 volumes de la Pléaide et tout le reste ) et ce depuis l’âge de 14 ans ; j’en ai 67

                              Un petit rectificatif sur un de tes posts : Céline a jamais été trépané , comme souvent il en rajoute

                              Il avait de sérieux problèmes au niveaux d’une oreille interne suite à ses blessures de guerre

                              Il faut que tu te procures l’excellent livre de Frédéric Vitoux ( Folio) ’ La vie de Céline"

                              Sans concession aucune ; Céline de A à Z



                              • Delphus Delphus 13 février 2015 17:11

                                Pardon, mais je n’ai censuré personne. Vous vous trompez. Cherchez ailleurs...


                              • Sandro Ferretti SANDRO FERRETTI 13 février 2015 19:29

                                @Monsieur Calmos,

                                Ton post, quelqu’un l’a emmené comme le vieux chien qui louche de cette bonne Madame Bérange.
                                Ton post, il a sifflé au loin comme le remorqueur de la fin du « Voyage » , et puis il est parti :

                                « Au loin, le remorqueur a sifflé. Son appel a passé le pont, encore une arche, une autre, l’écluse, un autre pont, loin, plus loin.. Il appelait vers lui toutes les péniches du fleuve, toutes, et la ville entière, et le ciel et la campagne et nous, tout qu’il emmenait, la Seine aussi, tout, qu’on n’en parle plus ».

                                Cette phrase, que je cite de mémoire (que les puristes me pardonnent peut être une faute de ponctuation), je l’ai dans la tête depuis le jour de mes 19 ans et elle n’en sortira plus.
                                Epicétou.
                                Longue vie à vous, Garance.

                              • Garance 13 février 2015 20:25

                                @ Delphus


                                Alors au temps pour moi et acceptez mes confuses

                                Ils étaient pas méchants mes postounets ; c’est pour ça que je suis au renaud et n’ai pas compris qu’on les aient enlevés

                                Bon d’accord il y avait « fientes » dedans ; mais si elles avaient été faites par le même pigeon qui a fienté sur Not’Président cela aurait pu être assimilé à des Légions d’Honneur

                              • Garance 13 février 2015 20:27

                                Merci Sandro


                                Tu te fais trop rare smiley

                              • Alpaco 13 février 2015 16:55

                                Ca fait mal au cul de lire Céline. Car c’est un grand plaisir ;
                                Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit, je le conseille à tout le monde.

                                Sur les autres aspects de l’auteur, à chacun de se faire son idée.

                                Un maitre de littérature n’est pas à rater.


                                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 février 2015 20:51

                                  Le style de Céline , c’est Rabelais qui rit jaune .


                                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 février 2015 21:36

                                    Salut Capt’ain ...suis le nez dans le guidon ...alors Avox ... smiley
                                    Sinon pour Ferdinand c’est comme mon bon vieux Saint Simon ...j’me dis merde ... j’aimerais écrire comme ça ...
                                    Le style ...le style ...et encore le style !


                                    • Oupouaout Ricovtr 13 février 2015 22:41

                                      Précédemment pour Rincevent  (Je vous ai pas moinsé ..)
                                      Pas grand lecteur c’est sur, mais pour moi lire Céline reste un vrai plaisir, ca vous electrise
                                      le marque pages, dans un registre différent le même plaisir avec Boudard & Cavanna.
                                      Comme dit par Garance (Bonjour a lui) suffit juste de remettre le couvert de temps à autre.
                                      Aprés les opinions et desiderata de chacun je m’en tamponne, c’est dans les faits qu’on
                                      juge les hommes, pas sur leurs écrits et j’ai pas eu le plaisir de connaitre le monsieur.

                                      merci a l’auteur

                                      Rico


                                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 février 2015 22:53

                                        Et Antoine Blondin.


                                      • hans-de-lunéville 16 février 2015 18:05

                                        Heureusement que mein kampf a été très très mal écrit...

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