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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Max Gallo, l’Immortel

Max Gallo, l’Immortel

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Bravo Max ! Les mauvaises langues vont crier à la récompense sarkozienne. Mais non ! Vous n’en aviez pas besoin... Je vous ai suffisamnt lu et apprécié. Je vous ai suffisamment rencontré. J’ai eu avec vous suffisamment de riches conversations (à la librairie Kleber, de Strasbourg et ailleurs), y compris sur des sujets qui nous séparent (L’Europe, notamment) pour savoir que si quelqu’un mérite de ce titre d’"Immortel", c’est vous. Vous qui tous les matins, dès quatre heures, êtes à votre table de travail. "Si je n’écris pas, je vide mon frigo", m’avez-vous confié, un jour. Quelle production ! Aussi riche en qualié qu’en quantité. Bravo. Et merci d’écrire encore... A bientôt. Pas sous la Coupole, mais "Chez Yvonne"...
DR
L’historien, ancien militant communiste, ancien ministre de Mitterrand devenu sarkozyste après avoir été aux côtés de Chevénement, occupera le fauteuil du philosophe Jean-François Revel. M. Gallo, âgé de 75 ans, a été élu au premier tour, obtenant quinze suffrages parmi les vingt-huit votants, a annoncé la secrétaire perpétuelle de l’Académie, Hélène Carrère d’Encausse.
L’autre candidat était le journaliste Claude Imbert, qui a obtenu cinq voix. Le reste des suffrages s’est réparti en trois bulletins blancs, quatre bulletins blancs marqués d’une croix (refus des deux candidats) et une voix pour un non- candidat.

Cette élection est la première d’une série qui devrait s’étaler sur environ un an pour reconstituer les rangs des académiciens. Le nombre de fauteuils vacants n’a jamais été aussi important depuis une vingtaine d’années, avec six décès - sur quarante membres - enregistrés depuis le printemps 2006 : Jean-François Revel, Bertrand Poirot-Delpech, Jean-François Deniau, Henri Troyat, Pierre Moinot et René Rémond.

Historien et romancier prolifique, Max Gallo est l’auteur d’une centaine de romans, biographies et études historiques. Il avait déjà présenté sa candidature à l’Académie en juin 2000, n’obtenant alors que six voix.

Né à Nice en 1932, dans une famille d’immigrés italiens, le nouvel académicien a la fibre patriotique et la passion de la République. Il s’est d’abord fait connaître comme historien, avant de toucher le grand public avec des sagas romanesques (La Baie des anges, Les Patriotes...) et des biographies historiques à succès, de Jaurès, de Gaulle ou Napoléon.


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20 réactions à cet article    


  • 1er juin 2007 11:29

    Cirage de pompes d’un traître.

    Nul.


    • tvargentine.com 1er juin 2007 11:30

      Max Gollo écrivait dans les années 82-84 dans la revue du courant Chevenement CERES « Socialisme et République ».

      Il suffit aujourd’hui de relire ses écrits pour comprendre la débilité du personnage avec ses discours marxistes de l’ époque.

      Ensuite il est devenu porte parole du gouvernement Fabius On l’appelait SUPERGODILLOT.

      (il avait d’ailleur lancè à l’époque une polémique dans le journal « LE MONDE » sur l’absence des intellectuels à soutenir le gouvernement de l’époque.)qui d’ailleurs avait tourné au ridicule.

      Il aura mangé dans tous les plats et aura su démontré sa soumission à tous les pouvoirs afin d’obtenir des avantages particuliers

      Aujourd’hui encore,il fait allégeance !


      • ZEN 1er juin 2007 11:38

        J’ai aimé Max Gallo, ses travaux d’historiens, ses options politiques dans les années 70-80. Mais il m’a terriblement déçu par ses parcours politiques camaléonesques et surtout sa dernière allégeance....

        Prendre le siège du laudateur des néocons US JF Revel renforce la dérive droitière de l’Académie avec C.d’Encausse, admiratrice de la politique us ...


        • claude 4 juin 2007 14:11

          bonjor, je ne crois pas avoir jamais lu un livre de max gallo, mais j’ai souvent regardé les interviews qui lui étaient consacrées : j’avais aimé la clarté de son raisonnement.

          quand à l’avolution de ses convictions politiques, elles ne concernent que lui, même si je trouve curieux son parcours et la direction qu’il a prise.

          concernant l’accadémie française, je crois savoir qu’il faut faire acte de candidature : http://www.academie-francaise.fr/immortels/index.html ; http://www.institut-de-france.fr/index2.php?arbo=44&page=86
          - «  »" L’Académie française a maintenu, avec celles des beaux-arts et des sciences morales et politiques, le principe des candidatures spontanées avec visite. Si les visites ne sont pas de règle - les statuts de l’Académie française les déconseillent même -, elles sont d’usage et permettent aux académiciens d’apprécier les qualités des postulants. L’Académie des inscriptions et belles-lettres et celle des sciences procèdent par cooptation, en puisant largement dans le « réservoir » des correspondants français ou étrangers. Dès que le candidat a quelque assurance de succès, il se lance dans les visites à ses hypothétiques confrères futurs.(...)

          Une alchimie curieuse s’élabore quand il s’agit de pourvoir un fauteuil vacant. Chacun dans l’Académie a son avis : les discussions, les rumeurs se lèvent. Pour éviter une élection, un des plus sûrs moyens est de multiplier les candidatures. Des assurances sont parfois données inconsidérément.

          Les décisions dépendent finalement de très subtils équilibres internes. Le choix est la résultante d’une multitude d’éléments : la volonté et la qualité du candidat ; la nature et l’ampleur de ses réseaux ; sa notoriété nationale et internationale ; la force des sympathies et des antipathies qu’il suscite au sein de l’Académie. C’est à l’Académie française que le jeu est le plus ouvert, puisqu’il n’y existe aucune section qui réduirait les candidats à une discipline donnée. Il en est de même dans les sections de membres libres de l’Académie des beaux-arts et de l’Académie des sciences morales et politiques. Ailleurs, les sections ou les spécialisations délimitent les champs de compétence, en particulier aux Sciences et aux Inscriptions et Belles-Lettres, où les qualités professionnelles du candidat sont déterminantes.«  »"

          le fauteuil 24, qui est celui de max gallo a aussi accueilli jean de la fontaine, henri poincaré, sully prudhomme, étienne wolff...

          maintenant qu’il est devenu immortel, max gallo va peut-être laisser doucement la poussière recouvrir ses idées, et on risque de ne plus en entendre parler...


        • 1er juin 2007 11:49

          @ Daniel Riot

          Merci de votre article

          A l’évidence les auteurs des premiers commentaires n’ont jamais rien lu de Max Gallo, historien et écrivain aussi talentueux que prolifique.

          L’Académie est pour lui une consécration justifiée même si de nos jours celà ressemble un peu à un enterrement...

          Je pense par ailleurs qu’il est passé de Mitterrand à Sarkozy sans rien renier de ses idées, notamment sur l’identité nationale, et ce fils d’immigré italien sait de quoi il parle.

          J’appréciais l’écrivain quand il défendait un camp opposé au mien. Je ne vais pas le renier maintenant...


          • 1er juin 2007 11:51

            @ Zen

            Vous devriez relire JF Revel

            Ce n’est quand même pas Wolfowitz...


          • ZEN 1er juin 2007 12:21

            J’ai lu JF Revel , dés les années 70... smiley


          • Christoff_M 2 juin 2007 07:17

            Tout a fait d’accord, en France on est figé, fiché et il ne fait pas bon changer d’avis ; or on vieillit, on évolue et on se rend compte que le groupe dont on faisait partie n’a pas bougé reste enlisé dans ses contradictions !! c’est le cas du PS actuellement et le quitter c’est faire preuve de jugeotte ; il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis... entre le PS et AGORAVOX, nous sommes servis avec certains militants intégristes qui ne changent jamais d’avis !

            Parler de traitrise pour des gens soi disant plus ouverts d’esprit que la droite, c’est déja comique !! Je ne suis pas sur qu’il reste beaucoup de gens de gauche au PS, ils auraient peut etre interet pendant qu’il est encore temps à rejoindre le MODEM, en tout cas pour ceux qui sont modérés. Dernière chose le PS pourrait avoir une nouvelle maxime : « celui qui ne nous aime pas, il nous quitte » a l’image de pas mal d’éviction du au grand secrétaire du dogme, mauvais mais toujours la et toujours aussi peu modeste...


          • Jason 1er juin 2007 13:58

            Il va donc rejoindre « la bande de vieux galopins », comme les appelait Marguerite Yourcenar en désignant les académiciens.

            On entend sa voix tonner régulièrement sur France culture où il manie quelques clichés et autres propos usés et de bon ton.

            Quant à l’historien, ayant eu entre les mains son Napoléon, vendu par tranches en livre de Poche, cela ressemblait davantage à un scénario pour film de série B qu’à un travail d’historien. Je sais qu’il faut bien récrire l’Histoire de temps en temps, mais quand même...

            Mais, enfin, si l’Académie a ses marottes, pourquoi pas ? Il est vrai qu’on peut devenir Immortel pour diverses raisons. Même l’immortalité finit par passer.


            • Jason 1er juin 2007 14:42

              Curieux, mon article sous 0.158.86 ci-dessus ne comporte plus mon pseudo de Nicolas, qui a été récemment usurpé par un autre Nicolas à propos d’un article détestable (c’est le moins qu’on puisse dire) sur l’immigration.

              J’aurais dû le signer Nicolas19, ce qui est fait. Que se passe-t-il à Agoravox ?


            • 1er juin 2007 14:52

              Félicitation Max même si vous n’en avez pas besoin.----C’est normal qu’il quitte le PS vu comment ce parti est devenu.Un homme intelligent ne peut pas rester dans un parti qui a trahi le peuple et la République.


              • 1er juin 2007 16:06

                Je n’ai jamais rien lu de cet académicien et j’ai survécu.


                • 1er juin 2007 18:44

                  Un libre penseur qui a toujours été fier de ses idées et qui ne les a jamais reniés quoi qu’en dise les rageux d’agoravox.


                  • 1er juin 2007 22:11

                    @ l’auteur :

                    Désolée de ne pas partager votre admiration sur cet écrivain. J’avais aimé ses romans de politique-fiction (Baie des Anges) mais j’ai décroché avec ses biographies et séries historiques... dans certains ouvrages, on ne retrouvait plus « sa patte » ou sa plume si vous préférez... Normal, je suppose, vu le nombre de volumes publiés successivement, on devine de nombreux assistants (pour ne pas dire des nègres) nécessaires à l’élaboration, aux recherches et aux canevas de cette multitude de publications !

                    Curieux que vous n’évoquiez pas cet aspect du personnage, « prolifique »... certes, et toujours dépourvu de modestie au demeurant, comme me l’a confirmé son interview de ce matin sur Europe I...


                    • 2 juin 2007 18:36

                      Max Gallo a une formation d’historien mais il écrit en réalité des romans historiques dans la tradition d’alain Decaux (dont je ne suis pas sûr de l’orthographe). Il est obsédé par l’idée de Nation et de République comme l’est Chevènement et comme le fait croire Sarkozy. Ce qu’il dit n’a pas beaucoup d’intêret, il mérite donc sa place à l’Académie française.


                      • Christoff_M 2 juin 2007 22:57

                        Tout a fait d’accord, en France on est figé, fiché et il ne fait pas bon changer d’avis ; or on vieillit, on évolue et on se rend compte que le groupe dont on faisait partie n’a pas bougé reste enlisé dans ses contradictions !! c’est le cas du PS actuellement et le quitter c’est faire preuve de jugeote ; « il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis »... entre le PS et AGORAVOX, nous sommes servis avec certains militants intégristes qui ne changent jamais d’avis !

                        Parler de traitrise pour des gens soi disant plus ouverts d’esprit que la droite, c’est déjà comique !! Je ne suis pas sur qu’il reste beaucoup de gens de gauche au PS, ils auraient peut-être interêt pendant qu’il est encore temps à rejoindre le MODEM, en tout cas pour ceux qui sont modérés. Dernière chose le PS pourrait avoir une nouvelle maxime : « celui qui ne nous aime pas, il nous quitte » a l’image de pas mal d’éviction du au grand secrétaire du dogme, mauvais mais toujours la et toujours aussi peu modeste...


                      • 4 juin 2007 15:49

                        Quand j’ai entendu la nouvelle, je croyais à un canular.

                        Lisez Spartacus ou les romans de Mika Waltari. Même traduits, les livres de M Gallo ne leur arrivent pas à la cheville : Sinouhé, l’Etrusque, L’escholier de Dieu.

                        Le style de M Gallo est lourd, emprunté. Les dialogues sont inutiles. Le texte est affligeant de banalité et écrit au kilomètre. La grammaire pauvre.

                        J’ai compris finalement : il suffit de regarder le parcours politique. Et en se plaçant bien, finalement on entre à l’Académie maintenant.

                        Que de vrais écrivains qui n’arrivent pas à percer dans l’édition alors que des situations bien en place leur barrent le chemin.

                        Et encore, je ne parle pas des livres politiques qui polluent les rayons par dizaines.


                        • Le bateleur Le bateleur 10 juin 2007 19:56

                          D’Ormesson a eu cette parole pleine de la finesse qu’on lui connaît sommé de commenter l’élection de Gallo « Il n’est plus vraiment nécessaire d’être un littérateur pour entrer à l’Académie Française » puis "On dit souvent qu’ici avant l’élection le résultat est inattendu
                          après il est surprenant" !

                          Quelques semaines de plus auraient été plus convenables
                          le foin distribué après la course
                          ne concerne d’habitude ni les parieurs ni les bookmakers


                          • Popoleon 21 juin 2007 23:02

                            Ouais, Je crois que Louis NUCERA s’est retourné dans sa tombe en voyant le grand Max entrer sous la Coupole... Il est lourd ce Max et ses 4 volumes sur Napoléon sont indigestes et surtout n’ont rien d’historiques. Combien de nègres pour ces romans ? En fait son seul grand livre est Robespierre Histoire d’une solitude et c’était en 1968... Je le croisais au Salon du Livre de Nice toujours suffisant... Louis Nucera par contre un vrai régal, ce grand ami de Kessel, de Brel et de Brassens... Lisez l’Obstiné ou le Kiosque à musique... Nucera, passionné de vélo, a été renversé par une voiture sur la Nationale qui longe le Var...


                            • Popoleon 21 juin 2007 23:14

                              Je remets une couche car je viens de me souvenir qu’au Salon du Livre à Nice où j’étais aux côtés de Louis Nucéra justement, on a eu dans le même instant le grand Max et Jean-François Deniau...un vrai Académicien, lui...

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