Max Gallo, l’Immortel
Bravo Max ! Les mauvaises langues vont crier à la récompense sarkozienne. Mais non ! Vous n’en aviez pas besoin... Je vous ai suffisamnt lu et apprécié. Je vous ai suffisamment rencontré. J’ai eu avec vous suffisamment de riches conversations (à la librairie Kleber, de Strasbourg et ailleurs), y compris sur des sujets qui nous séparent (L’Europe, notamment) pour savoir que si quelqu’un mérite de ce titre d’"Immortel", c’est vous. Vous qui tous les matins, dès quatre heures, êtes à votre table de travail. "Si je n’écris pas, je vide mon frigo", m’avez-vous confié, un jour. Quelle production ! Aussi riche en qualié qu’en quantité. Bravo. Et merci d’écrire encore... A bientôt. Pas sous la Coupole, mais "Chez Yvonne"...
Cette élection est la première d’une série qui devrait s’étaler sur environ un an pour reconstituer les rangs des académiciens. Le nombre de fauteuils vacants n’a jamais été aussi important depuis une vingtaine d’années, avec six décès - sur quarante membres - enregistrés depuis le printemps 2006 : Jean-François Revel, Bertrand Poirot-Delpech, Jean-François Deniau, Henri Troyat, Pierre Moinot et René Rémond.
Historien et romancier prolifique, Max Gallo est l’auteur d’une centaine de romans, biographies et études historiques. Il avait déjà présenté sa candidature à l’Académie en juin 2000, n’obtenant alors que six voix.
Né à Nice en 1932, dans une famille d’immigrés italiens, le nouvel académicien a la fibre patriotique et la passion de la République. Il s’est d’abord fait connaître comme historien, avant de toucher le grand public avec des sagas romanesques (La Baie des anges, Les Patriotes...) et des biographies historiques à succès, de Jaurès, de Gaulle ou Napoléon.
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