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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Montaigne : l’homme universel...

Montaigne : l’homme universel...

Montaigne, grand humaniste du 16ème siècle nous parle de l'humaine condition dans cet ouvrage de toute une vie que sont Les Essais.

Montaigne invente là un genre littéraire voué à la réflexion, à l'analyse : il se prend lui-même pour sujet de son oeuvre : "C'est moi que je peins" écrit-il dans la préface des essais. Mais, ce faisant, au gré de mille digressions qui le caractérisent, Montaigne aborde toutes sortes de sujets qui nous concernent tous...

L'amitié, le temps qui passe, la mort, les voyages,les civilisations américaines nouvellement conquises par les européens, l'inconstance de l'homme,le mariage...tous ces thèmes sont traités par cet érudit, cet écrivain épris de culture antique, lui qui apprit le latin comme une langue maternelle, grâce à son père, grand humaniste .

Montaigne développe une pensée souvent originale et moderne :quand il évoque le voyage ,lui le voyageur infatigable, il nous montre tous les plaisirs de la découverte, le bonheur de rencontrer des peuples différents, l'enrichissement qu'apporte ce contact : "Je suis un homme mêlé" écrit -il. Il stigmatise l'attitude de certains voyageurs qui se replient sur eux-mêmes par peur des différences. Ce que recherche Montaigne dans le voyage, ce sont des expériences nouvelles, un certain exotisme,une vraie rencontre avec les autres, leur diversité ...

Quand il parle des civilisations américaines,Montaigne en montre justement toute la richesse, la culture : il admire l'art des indiens, leur raffinement, leur clairvoyance et ainsi Montaigne renverse les valeurs : les vrais sauvages, ce sont les Européens qui ont conquis par le fer et le feu ces pays ,qui les ont envahis sans se soucier de les ménager. Montaigne raisonne ici à l'inverse de ses contemporains qui ne voyaient dans les indiens d'Amérique que des sauvages ou des barbares à convertir....

Les pages sur l'amitié sont aussi parmi les plus célèbres : Montaigne décrit une amitié d'exception avec La Boétie, une fusion de deux êtres qui se reconnaissent immédiatement...

La mort hante la pensée de Montaigne soucieux d'évoquer l'humaine condition : il aime la vie mais sait qu'il faut se préparer à l'ultime voyage pour éviter d'en être effrayé : le voilà qui "apprivoise" mort, se la représente au moindre accident. "Que philosopher, c'est apprendre à mourir", écrit-il.

L'idée qui revient sous la plume de Montaigne, c'est celle du mouvement ,du changement perpétuel des êtres et des choses... L'homme est constamment en devenir dans ses pensées, dans son corps, il est voué à une évolution perpétuelle... Il n'est jamais le même et c'est ce qui fait, sans doute la difficulté de l'humaine condition :ces perpétuelles mutations que connaît l'être humain, c'est ce qui en fait la richesse aussi...

Un des thèmes de prédilection de Montaigne est évidemment l'éducation ,thème humaniste par excellence : Montaigne insiste sur l'importance de la compréhension du savoir ,il dénonce l'érudition stérile, le pédantisme... Il rejoint ainsi Rabelais qui écrivait aussi : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme..."La pédagogie humaniste se définit précisément par le rejet de la simple mémorisation ou entassement des connaissances ; en effet l'humaniste, veut comprendre et juger par lui-même... même s'il a soif de culture ,Montaigne privilégie la compréhension.Le pédagogue doit ainsi avoir "plutôt une tête bien faite que bien pleine". Montaigne a une conception interrogative et ouverte du savoir.

Montaigne vit une époque troublée :celle des guerres de religion dont il nous montre les horreurs:des guerres fratricides qui ont parfois opposé des membres d'une même famille... Montaigne se fait l'apôtre de la tolérance,il fait graver sur une poutre de sa bibliothèque cette sentence  : «  À tout discours, s’oppose un discours de force égale.  »Montaigne condamne ces guerres où les hommes s'opposent pour de simples idées.

La lecture des Essais n'est pas toujours facile :la langue du 16ème siècle arrête le lecteur contemporain, Montaigne a recours sans cesse à des citations d'auteurs latins et grecs, autant de références essentielles pour un humaniste. Montaigne nous perd aussi parfois en chemin car il pratique à merveille l'art de la digression. Pourtant, cette oeuvre est une véritable ouverture sur le monde et les autres:on n'a pas fini de découvrir et de redécouvrir Montaigne.

Photos:wikimédia commons

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29 réactions à cet article    


  • ricoxy ricoxy 24 novembre 2012 09:45

    « Je suis moi-même la matière de mon livre ». Que dire de plus ?


    • rosemar rosemar 24 novembre 2012 11:56

      Bonjour ricoxy


      Montaigne est d’une modernité incroyable dans ses idées ...il est vrai que la langue du 16 ème siècle est une difficulté pour le lecteur contemporain...

      Merci pour ce message...

    • ricoxy ricoxy 24 novembre 2012 19:28

      Bonsoir Rosemar,

      Il est vrai que la langue de Montaigne est un écueil pour qui veut le lire. Mais, pour lui, les mots avaient un goût, et c’est vraiment savoureux

      Mais, vous l’avouerai-je – la langue de nos contemporains est pour moi difficile à comprendre, et je suis obligé de la « traduire » en français pour saisir ce qu’un auteur ou un locuteur a voulu dire ... Catastrophe supplémentaire : il n’y a rien à comprendre, parce qu’ils n’ont rien à dire. Je crois que je vais, moi aussi, me retirer dans ma tour d’ivoire.


    • noodles 25 novembre 2012 07:56

      Veinard ! vous avez une vraie tour d’ivoire ? 

      Cette expression veut-elle encore dire quelque chose ? 

    • ricoxy ricoxy 25 novembre 2012 10:13

      En fait, la « tour » est en brique et parpaings. Mais je suis en train de construire une cabane dans un arbre. Selon Van Vogt (Le Cycle du non-A), les habitants de Vénus habitent dans des arbres. Je vais donc devenir non seulement arboricole, mais aussi vénusien.


    • rosemar rosemar 25 novembre 2012 11:35

      Et alors ? Plus d’internet , ricoxy ?


    • ricoxy ricoxy 25 novembre 2012 20:23

      J’y songe, j’y songe, Rosemar. Mon intention est d’abord de remplacer le courrier électronique par la transmission de pensée, plus sûre, gratuite, et non sujette à la censure. Ensuite, on verra.

      Mais j’ai découvert un procédé étonnant : avec de vieux bouts de chiffons, on fait une étrange matière souple, appelée « papier », et sur laquelle on peut tracer des signes, appelés « lettres ». Sur cette matière ou « papier  », on peut fixer ses idées avec des instruments spéciaux emplis d’encre, et faire ce que les Anciens appelaient un « livre ». C’est une idée à creuser.


    • rosemar rosemar 25 novembre 2012 21:00

      Je crois que se retirer dans sa tour d’ivoire est de plus en plus difficile de nos jours : on est pris dans de tels réseaux d’habitudes....


      Bonne soirée ricoxy...

    • NOSMO NOSMO 24 novembre 2012 10:54

      « Que dire de plus ? » 

      Si on peut ajouter :
      - Relire Montaigne de toute urgence !
      Merci rosemar, pour votre apport salutaire. smiley

      • rosemar rosemar 24 novembre 2012 12:00

        Bonjour NOSMO

        Merci pour ce message d’encouragement...Lire Montaigne, c’est découvrir une humanité ordinaire qui nous ressemble mais aussi s’enrichir d’une culture humaniste....les auteurs latins et grecs que Montaigne lisait dans le texte...

        Bon WE à tous et bonnes lectures...

      • noodles 24 novembre 2012 15:27

        Lire les anciens dans le texte ! 

        hors de portée pour moi,et j’avoue que je regrette. 
        Nous devons quasiment tous passer par des traductions,
         des adaptations, des truchements.
        L’étude des langues anciennes devrait être, sinon
        obligatoire, du moins plus accessible aux lycéens 
        et étudiants. 
        On va encore entendre : « à quoi ça sert ! » 
        n

      • rosemar rosemar 24 novembre 2012 16:55

        Bonjour noodles


        oui il faudrait remettre à l’honneur les langues anciennes qui sont en train de péricliter...
        Le texte de Montaigne est rempli de citations grecques ou latines...On en voit aussi des exemples sur les poutres du château de Montaigne...sur une des illustrations...

      • noodles 24 novembre 2012 12:57
        Ah, Montaigne, enfin...
        après Rabelais n’est-ce pas...
        l’introspection m’a toujours guidé et beaucoup servi personnellement. 
        On ne peut pas dire que Montaigne soit resté toujours sur lui-même 
        on lit avec intérêt les pages sur l’amitié et La Boétie...« c’est parce que c’était lui.. ».
        et c’est vrai que son exemple nous rassure quand nous cherchons à expliquer 
        nos élans du coeur. Heureusement l’explication c’est qu’il n’y a pas d’explication ! 
        Et c’est mieux que ces explications pseudo-scientifiques dont je parle dans mon 
        commentaire sur la maffia politique française (votre article, rosemar). C’est mieux 
        de ne pas croire que « les hormones nous gouvernent le coeur » ( Guy Béart ) 

        Mais j’abonderais dans le sens des critiques qui regrettent que Montaigne, notre ami, 
        ait choisi pour guide la doctrine socratique : « connais-toi toi-même », inscrite sur le fronton du temple de Delphes. 
        Et à partir de cette école, on se serait longtemps dans les siècles replié sur soi sans penser que l’étude des autres humains présentait un colossal intérêt. 
        Ce que l’on peut apprendre sur soi n’est peut-être pas généralisable. Justement parce que pour une part nous sommes tous semblables et pour une autre TOUS DIFFERENTS. Et pour moi ça me réjouirait plutôt ! (dites-moi par exemple que je n’ai rien d’un sarkobipède ! hihi) 
        Sinon, on a bien rattrapé.
        Déjà, avec Machiavel, la politique, se transformera en comportement stratégique. Il évoquera les rapports politique-psychologie pour en faire un art de gouverner.  la psychologie politique est aujourd’hui enseignée en tant que discipline universitaire*
        Cela n’est pas absent chez Montaigne, mais je ne vous apprendrai rien en disant que 
        la psychologie est une des bases de l’enseignement, du commandement (science manageriale ) et que Freud (controversé, mais quand même) a basé sa science ?? 
        psychanalytique sur une observation de cas.
        Montaigne ? oui, une grande étape dans la vie de l’esprit. Un point de départ pour la vie des lettres. Oui, rosemar, merci de le rappeler, vous avez encore raison.
        noodles 

         PS *Les malheurs du temps les totalitarismes, les nouvelles technologies de la surveillance et de la communication, la puissance des médias, le pouvoir des images devraient pousser à une nouvelle réflexion sur la psychologie et la politique, notamment sur l’autoritarisme. Pensons à 1984 de G Orwell, au Meilleur des mondes de Huxley (1932 !!!) On ne peut pas dire que l’on n’était pas prévenus ! 



         






        • rosemar rosemar 24 novembre 2012 17:00

          Merci pour ce commentaire amusant , noodles...un Sarkobipède , oui c’est assez effrayant !


          Montaigne a souvent une pensée généreuse faite d’ouverture sur les autres : c’est ce qui est intéressant chez cet auteur et comme Rabelais , il n’est pas conformiste, il est en avance sur son temps...

          Belle journée à tous...

        • Jason Jason 24 novembre 2012 13:21

          Ah, le grand, l’irremplaçable Montaigne ! L’édition de ses Essais par Pierre Villey, de 1965, est à la première place dans le seul rayon de ma modeste bibliothèque.

          S’il y avait un seul livre à emporter au fond d’un désert, ce serait celui-là.


          • noodles 24 novembre 2012 15:21

            >Jason 
            Oui, bof j’ai traîné mon exemplaire de Montaigne de, la Pléiade, antérieur à l’édition que vous possédez, dans mon sac à dos toute ma campagne d’Algérie Il était accompagné du St Ex Oeuvres complètes...toutes choses comme vous dites à emporter au désert. Cela me rendait impatient de retrouver un moment de calme et le silence...mais je n’ai pas le souvenir d’une évasion du réel. Je m’étais fait des illusions. Ces deux bouquins se souviennent de ce fameux trip prolongé et portent la marque des outrages que ces temps agités leur ont fait subir...
            Au fonf, le toucher et la vue de ces deux livres fait surgir souvenirs et émotions.
            C’est votre faute si j’en parle ! hihi
            Mais je suis d’accord avec vous : Les Essais restent de bons compagnons de route dans le voyage immobile qui a suivi. smiley
             

          • rosemar rosemar 24 novembre 2012 17:03

            Bonjour Jason 


            Les Essais sont l’ouvrage et la réflexion de toute une vie : il n’est pas étonnant d’y trouver tant de diversité, de richesses....

            Merci pour ce message !

          • Isis-Bastet Isis-Bastet 24 novembre 2012 17:08

            Meilleur remède au monde fou qui nous entoure : prendre un traitement de lecture de Montaigne !


            • rosemar rosemar 24 novembre 2012 17:26

              Bonsoir Isis


              On ferait bien ,en effet ,de redécouvrir l’humanisme , la culture, l’importance accordée à l’homme, à son bonheur et son épanouissement...
              Vive la culture !

              Belle soirée !

            • rosemar rosemar 24 novembre 2012 18:27

              Bonsoir Alain 


              enfin il existe encore des lecteurs d’Agoravox pour venir commenter des articles sur la littérature et la culture....C’est encourageant...
              Tous ces auteurs sont encore étudiés dans les classes de lycées...Heureusement !

              Bonnes lectures et belle soirée ...

            • rosemar rosemar 24 novembre 2012 20:00

              En fait , certaines références ont été perdues : on n’étudie plus Le Cid de Corneille comme on le faisait autrefois , mais on analyse de nombreux auteurs ...Racine, Maupassant , Zola etc.Petite anecdote : une inspectrice m’a reproché d’aborder Montaigne en classe de seconde , jugeant que c’était trop difficile !


              Bonne soirée Alain et merci de ce témoignage...


            • Francis, agnotologue JL 24 novembre 2012 19:16

              Bonsoir rosemar,

              hé oui, Montaigne, Michel Eyquem de Montaigne.

              ’La lecture des Essais n’est pas toujours facile« . Oui hélas, c’est là que le bât blesse, pour mois, mais pas que, je le sais.

               Cette citation : »les vrais sauvages, ce sont les Européens qui ont conquis par le fer et le feu ces pays« me rappelle cette autre : »« Mahatma Gandhi, que pensez vous de la civilisation occidentale ? » Gandhi : « je pense que ce serait une bonne idée. » que j’ai trouvée je ne sais plus où.


              • rosemar rosemar 24 novembre 2012 21:15

                Bonsoir JL 


                il existe maintenant des éditions modernisées qui sont très accessibles...Tout le monde peut lire Montaigne...
                La civilisation occidentale a souvent affirmé sa supériorité pour commettre des horreurs, hélas et Montaigne dénonce bien cette arrogance...

                Bon dimanche

              • jack mandon jack mandon 24 novembre 2012 19:32

                Bonjour rosemar,

                Ce qui est tout à fait particulier à Montaigne, c’est qu’il est intemporel.
                Certains ont dit qu’il était moderne, je crois qu’il est vraiment de tous les temps.

                Cela voudrait dire que nous créons des distances artificielles entre les ethnies,
                les cultures et les époques alors que cela peut se résoudre au pouvoir être.
                être suffisamment flexible pour entrer en empathie avec l’autre.

                Il était maire de Bordeaux, avait une femme et des enfants et vivait cette amitié
                privilégiée avec La Boétie, c’était un sage qui conseillait ces protestants et catholiques
                qui s’étripaient allègrement, mais venaient le consulter.

                Il était d’une rare intelligence, c’était une belle et grande âme
                A ce propos, lorsque La Boétie le quitta pour le dernier voyage il put dire :

                « Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer
                qu’en répondant : Parce que c’était lui, parce que c’était moi »

                merci pour la fraicheur de votre article


                • rosemar rosemar 24 novembre 2012 21:20

                  Bonsoir jack 


                  Montaigne est en avance sur son temps, il développe souvent une pensée paradoxale , nouvelle.Il reste encore d’actualité parce qu’il évoque des problèmes ou des sujets intemporels qui nous concernent tous....

                  MERCI pour ce message et ces rappels...

                • noodles 25 novembre 2012 10:23

                  o     > rosemar, bonjour !

                  bonjo                        Montaigne trop difficile ? 

                  c’est vrai que la plupart des jeunes ignorent jusqu’à son nom.

                  Avec de telles attitudes l’inspectrice nous permet d’espérer 

                  des lendemains d’une belle ignorance...

                  Les lendemains qui chantent...le rap ? 

                  ----------------------------------------------------------

                  Auteur L’Artriste :
                   »Quand j’allais à l’école on m’demandait d’rester chez moi,
                  Quand j’y allais pas on m’demandait d’obéir aux loies
                  On m’disait ne viens plus t’es rien d’bon dans une classe
                  Tu représentes pour les autres élèves une forme de menace
                  T’es encore plus dangereux que quatres hyenes
                  Te demande pas pourquoi j’ai arreté l’école en quatrième..

                  J’partais au collège sans sac, sans affaires
                  J’savais dés l’matin qu’la bas j’allais rien faire
                  Les autres tombés d’haut quand ils voyaient leurs mauvaises notes
                  Pendant que j’m’amusais à compter mon nombre incroyable de fautes
                  Pas la peine de rajouter un 2 devant lézéro
                  J’pensais plus à ma prochaine dose d’héro..
                  J’fumais des joins avant d’entrer dans cette salle" ...

                   

                  http://paroles.zouker.com/l-artrist...

                  ---------------------------------------------------------------

                  où l’on voit un dosé à »l’héro" devenir un héros 

                  L’inspecteur a toujours raison

                  noodles


                  • rosemar rosemar 25 novembre 2012 11:38

                    Bonjour noodles


                    oui , l’inspecteur a toujours raison....merci pour la chanson mais la video ne fonctionne pas...Dommage ! enfin ce n’est pas bien grave au vu du contenu de la chanson ??

                    Belle journée...

                  • noodles 25 novembre 2012 15:34

                    Non pas de vidéo dans mon envoi juste le site de rap et 

                    les paroles au complet...à ne pas manquer ! hihi 
                    bonne suite rosemar !

                  • Crab2 16 décembre 2012 14:12

                    La saudade


                    Rap et incivilités

                    L’école : un des moyens essentiels de contrer le dérapage

                    Êtes-vous [ suis-je ], ce maso qui exprime une tristesse empreinte de nostalgie, quand une personne se sent dépossédée de son passé ?


                    N’est-t-il pas préférable de réagir ?


                    Suite :

                    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/la-saudade.html


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