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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > « Nabucco » en 10e anniversaire du Stade de France

« Nabucco » en 10e anniversaire du Stade de France

Pour fêter ses dix ans, le Stade de France s’est offert NABUCCO de Giuseppe Verdi avec 8 solistes, 400 figurants, l’orchestre national d’Île-de-France et le chœur Nicolas de Grigny.

En quatre actes et trois heures de spectacle, la mise en espace musical a fait la preuve que la qualité acoustique du Grand Stade pouvait désormais rivaliser avec celle d’une salle d’Opéra.

Autant les voix que les instruments s’imposaient à l’écoute avec une puissance telle que seules les plages de silence pouvaient faire écho à la rumeur urbaine lointaine.

La mise en scène intégrait les changements de décor à vue en impliquant les figurants costumés en un ballet lunaire que les spectateurs observaient depuis les gradins selon une décomposition et une recomposition d’un mouvement irréel.

Sans doute la distance démesurée laissant leur regard à l’extérieur du centre de gravité aurait nécessité un rappel visuel sur grand écran numérique afin de satisfaire des gros plans sur les solistes, Roberto Servile, Rosa d’Imperio, Askar Abdrazakov, Carlo Guido, Katja Lytting, Stefano Rinaldi-Miliani, Erla Kollaku et Domenico Ghegghi ; cependant les détenteurs de jumelles compensaient ce déficit d’image en focalisant une attention que les autres avaient néanmoins l’agrément de conserver latente.

A une extrémité de la pelouse se trouvait la vaste tente transparente où était hébergée la formation orchestrale ; le reste de la surface était occupée par des tréteaux mobiles s’ajustant en figures géométriques encadrées par des colonnes rétractables d’où pouvaient surgir des torchères enflammées.
Stade de France Photo © Theothea.com

De l’étoile de David à la statue de Baal, le point d’orgue attendu par tous était bien entendu celui du célèbre Chœur des esclaves, "Va Pensiero" que déjà tonnait la foudre de Nabuchodonosor, roi de Babylone qui, effectivement, pouvait faire trembler le Stade de France.

En son sein, ce samedi 27 septembre 2008, cette unique représentation de l’Opéra de Verdi dont le présentateur Alain Duault venait introduire en vidéo chacun des Actes, eut le privilège de bénéficier d’une très belle soirée d’automne commémorant ainsi avec prestige, son inauguration du 28 janvier 98.

Photos © Theothea.com

NABUCCO - *** Theothea.com - de Giuseppe Verdi - mise en scène : Charles Roubaud - avec les solistes, Roberto Servile, Rosa d’Imperio, Askar Abdrazakov, Carlo Guido, Katja Lytting, Stefano Rinaldi-Miliani, Erla Kollaku et Domenico Ghegghi - Stade de France


Moyenne des avis sur cet article :  3.46/5   (13 votes)




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13 réactions à cet article    


  • morice morice 8 octobre 2008 12:36

     A quand du Moreau-Gottschalk avec la même ampleur ? Jamais ???


    • pseudo pseudo 8 octobre 2008 12:39

      Un texte sur Nabucco sans Verdi ? Que diable, quand on invite du monde à sa table, les bouteilles ne sont pas là que pour le regard !

      Maestro !

      http://www.dailymotion.com/relevance/search/nabucco/video/x5s7ju_nabucco-choeur-va-pensiero-scala-de_music


      • italiasempre 9 octobre 2008 02:45

        Salut pseudo smiley
        Brava, anzi bravissima.
        Effectivement, comme dit Morice, c’est bien vu.


      • pseudo pseudo 9 octobre 2008 09:52

        @ Italiasempre

        En fait, celui que j’aime par dessus tout n’est malheureusement pas Italien.

        Mais il a (aussi) composé en italien.  smiley

        http://www.dailymotion.com/relevance/search/mozart/video/x2jn3l_lopera-imaginaire-les-noces-de-figa_creation


      • italiasempre 9 octobre 2008 11:25

        @pseudo
        Mozart est intouchable, et c’est le choix de la raison.
        Mais Rossini...Rossini, celui de mon coeur

        www.youtube.com/watch

        Qu’en penses tu ?
        Un petit ristretto au Florian ? smiley


      • pseudo pseudo 9 octobre 2008 14:35

        @Italiasempré

        Ah j’arrive tout de suite.

        Et Rossini accompagné par la merveilleuse Cécilia Bartoli ?

        http://www.dailymotion.com/relevance/search/bartoli%2Brossini/video/x1e4bk_cecilia-bartoliil-barbiere-rossini_music


      • italiasempre 10 octobre 2008 02:37

        Pseudo smiley
        C’est décidément un sans faute, et le café ne suffit plus.
        Un plateau de tramezzini et une bouteille de Prosecco.

        Oui madame ! smiley




         


      • pseudo pseudo 10 octobre 2008 09:50

        @italiasempre

        Puisque c’est comme ça, je continue...

        Un parfum de paradis.  smiley

        http://fr.youtube.com/watch?v=J7P-INo21qU


      • italiasempre 10 octobre 2008 10:21

        Pseudo smiley

        J’en reste sans voix.
        Tu as gagné une amie virtuelle (mais solidaire !) au moins jusque a la fin des temps.
        Affectueusement, Francesca.

        PS en plus je suis prete a toutes les concessions...

        www.youtube.com/watch


      • pseudo pseudo 11 octobre 2008 12:46

        @ Italiasempré

        Mozart et Cécilia Bartoli réunis ! Je suis aux anges.

        Grazie mille.

        Il est normal que nous soyons désormais amies, car les Italiens et les Français se ressemblent. D’ailleurs Jean Cocteau l’a dit : "les Italiens sont des Français de bonne humeur".  smiley



      • morice morice 8 octobre 2008 12:49

         bien vu pseudo


        • morice morice 8 octobre 2008 18:23

           ça va durer longtemps, Atavus ? vous savez que c’est la MEILLEURE méthode pour vous faire supprimer ???? je dis ça... c’est pour votre bien : saluez plutôt l’AUTEUR au lieu de chercher à dézinguer tout le site !!


          • Fergus fergus 8 octobre 2008 18:50

            Bien que peu attiré par ce type de show, je considère que l’Opéra de Paris ou la Scala de Milan ne sont pas incompatibles avec le Stade de France pour la diffusion d’oeuvres comme Nabucco.

            A cet égard, je fais partie des gens persuadés que Verdi lui-même aurait accepté avec enthousiasme cette idée, surtout pour un opéra comme Nabucco chargé de sens patriotique dans une Italie en quête de son unité.

            Les concerts publics débordant des salles ou des lieux de culte sont d’ailleurs une vieille spécialité italienne, telles les prestations à l’orgue de Padre Davide (le Lefébure-Wély transalpin) qui attiraient à Bergame des milliers de "fans" tant pour des sonates profanes que pour des messes un tantinet délitantes !

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