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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Palmarès des César 2007

Palmarès des César 2007

Hier soir, au théâtre du Châtelet, avait lieu la 32e cérémonie des César brillamment menée par la pétillante, énergique et salutairement décalée Valérie Lemercier...

medium_chatterley.jpgAprès l’atmosphère pesante de l’an passé (voir mon récit ici) cette 32e cérémonie des César fut plus rythmée et festive malgré les revendications interminables de Pascale Ferran en recevant son premier César, qui a néanmoins souligné, à juste titre, (reconnaissons à Pascale ce qui fut à César) à quel point le mot culture était malheureusement occulté des programmes et des débats présidentiels. (A bon entendeur...). "La fête, c’est maintenant" comme l’a dit avec tellement de conviction et d’enthousiasme (hum) Pascale Ferran puisqu’elle en avait été privée en fin de tournage, faute de moyens.

Lady Chatterley et Ne le dis à personne sont donc les grands vainqueurs de cette soirée, respectivement avec cinq et quatre César. Malgré ses neuf nominations (et étrangement aucune pour ses acteurs qui - parce qu’ils ? - avaient obtenu le prix d’interprétation collectif au dernier festival de Cannes), Indigènes n’a eu « que » le César du meilleur scénario original, mais peut-être seront-ils plus chanceux aux Oscars où le film est nommé pour l’Oscar du meilleur film étranger (cette fois medium_indigenes.2.JPGsous les couleurs de l’Algérie).

Le poignant Je vais bien ne t’en fais pas a été récompensé par le biais de ses acteurs, il est vrai remarquables, Kad Merad (meilleur second rôle) et Mélanie Laurent (meilleure actrice).

On regrettera que Je vous trouve très beau ait obtenu le César du meilleur premier film face à Mauvaise foi, et que Quand j’étais chanteur ne reparte qu’avec le César du meilleur son malgré ses sept nominations. Little miss Sunshine (déjà lauréat du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006, succès inattendu au box-office américain et cinq fois nommé aux Oscars) continue son formidable parcours en obtenant le César du meilleur film étranger. Nous ne savons pas si Pedro Almodovar, présent, a été aussi déçu qu’à Cannes où ses actrices avaient pourtant obtenu un prix d’interprétation collectif.

medium_photosordi_1451.JPG On peut s’interroger sur les cinq César de Lady Chatterley, les votants ayant certainement voulu davantage récompenser un système de production (je sais à quel point, également producteur du sublime Ca brûle de Claire Simon, Gilles Sandoz s’y est investi, avec passion et obstination, et rien que pour cela finalement probablement ces César étaient-ils mérités) qu’un film qui, malgré ses qualités certaines, de jeu, de photographie, souffre de longueurs et d’un montage approximatif (ceci expliquant peut-être cela...)

Resteront de ces César : l’enthousiasme communicatif de Guillaume Canet, Kad Merad et François Cluzet, l’émotion de Mélanie Laurent, l’humour décalé et l’énergie de Valérie Lemercier, pétillant(e) Rabbi Jacob d’un soir, quelques sourires figés et faussement fair-play, le charisme de Jude Law, le trac attendrissant de Vincent Lindon, le discours balbutiant de Claude Brasseur à la voix de Pierre, l’émotion du « clan Oury » dont une Michèle Morgan sublimement fragile et émue, et l’ombre lumineuse de Philippe Noiret. Et puis l’envie de courir dans les salles obscures. medium_photosordi_1500.2.JPGEvidemment...

PALMARES DES CESAR 2007

César du meilleur acteur : François Cluzet pour Ne le dis à personne

César de la meilleure actrice : Marina Hands pour Lady Chatterley

César du meilleur acteur dans un second rôle : Kad Merad pour Je vais bien, ne t’en fais pas

César de la meilleure actrice dans un second rôle : Valérie Lemercier pour Fauteuils d’orchestre

César du meilleur espoir masculin : Malik Zidi pour Les Amitiés maléfiques

César du meilleur espoir féminin : Mélanie Laurent pour Je vais bien, ne t’en fais pas

César du meilleur réalisateur : Guillaume Canet pour Ne le dis à personne

César du meilleur film français : Lady Chatterley de Pascale Ferran

César du meilleur premier film : Je vous trouve très beau de Isabelle Mergault

César du meilleur film documentaire : Dans la peau de Jacques Chirac de Karl Zéro et Michel Royer

César du meilleur scénario original : Olivier Lorelle et Rachid Bouchareb pour Indigènes

César de la meilleure adaptation : Pascale Ferran et Roger Bohbot et Pierre Trividic pour Lady Chatterley

César de la meilleure musique écrite pour un film : M (Mathieu Chedid) pour Ne le dis à personne

César du meilleur court-métrage : Fais de beaux rêves de Marilyne Canto

César de la meilleure photo : Julien Hirsch pour Lady Chatterley

César des meilleurs décors : Maamar Ech Cheikh pour OSS 117 pour Le Caire nid d’espions

César du meilleur son : François Musy et Gabriel Hafner pour Quand j’étais chanteur

César du meilleur montage : Hervé de Luze pour Ne le dis à personne

César des meilleurs costumes : Marie-Claude Altot pour Lady Chatterley

César du meilleur film étranger : Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris

César d’honneur : Jude Law et Marlène Jobert


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23 réactions à cet article    


  • (---.---.37.71) 26 février 2007 11:13

    Le film de cul a tous raflé : heureusement qu’on a les anglais pour nous fournir des scénario, ca nous change de la branlette habituel du « film français »...


    • Sandra.M Sandra.M 26 février 2007 11:28

      Je précise qu’une petite erreur s’est glissée dans mon article. Mélanie Laurent a eu le César du meilleur espoir et non celui de la meilleure actrice...mais après tout elle aurait tout autant mérité le second. smiley


      • Les césars..... (---.---.52.161) 26 février 2007 11:57

        ....c’est de la merde ! Voilà ça commence très bien mais c’est à peu près ca. Le seul mérite qu’ont les Césars c’est de rebooster un film qui n’a pas les moyens des autres. Par ailleusr, Ferran a dit quelque chose de trè !s juste magnifiquement : les films à petits bugdets sont en train de crever. Il y a vingt ans ces films là avaient moins de différence budgétaire avec les « grosses » prod et marchaient plutot bien. Il faudrait peut etre penser à ne pas laisser crever ces films qui sont le vrai cinéma.

        Quant à être désolé que le « quand j’étais chanteur » ramasse rien ou presque rien, cela démontre une certaine piètre qualité de votre « cinéphilie ». Ce film est gentillet, voilà pas plus. Si un film francais, cette année, aurait mérité ttes les éloges c’est surement « Flandres » de Dumont. Si un film aurait mérité les curiosités c’est « les anges exterminateurs » de Brisseau, si un film étranger aurait du etre célébré ca aurait du etre « le soleil » (die sohne) de Sokourov ou « Mary » de Ferrara. Et j’en passe.....

        Ne le dis à personne, gentil divertissement, quand j’étais chanteur gentillet divertissement, indigènes surprenant mais peu révolutionaire si ce nest par son propos, fauteuil d’orchestre gentil divertissement, oss amusant, je vous trouve très beau faut pas déconner non plus...... Bref-, sil y avait un film qui méritait de la curiosité parmi les « sélectionnés » c’était bien celui de Pascale Ferrand. Pour éviter de faire l’aigri, je suis content pour Malik Zidi qui en a recu un pr les amitiés maléfiques. Cet acteur mérite d’être suivi, il prend des risques, va un peu partout et joue rarement mal


        • Sandra.M Sandra.M 26 février 2007 15:40

          De quel droit et de quelle « hauteur », pour ne pas dire condescendance, jugez-vous la cinéphilie d’une personne, simplement au regard des films qu’elle apprécie ? Etre cinéphile ne signifie pas forcément n’aimer qu’un cinéma, par exemple confidentiel, et implique normalement une certaine tolérance pour les goûts des autres. J’aime toutes sortes de cinéma et le revendique. Je n’ai jamais dit que « Quand j’étais chanteur » était un film innovant mais il est pour moi particulièrement bien écrit et joué, ce qui suffit à mes humbles goûts de spectatrice, ce qui ne m’empêche pas par ailleurs de reconnaître les qualités d’autres films que vous citez. Quant à « Indigènes » vous dîtes qu’il est « seulement » révolutionnaire par son propos mais certains sujets se suffisent à eux-mêmes, des expérimentations stylistiques seraient probablement nuisibles au sujet.


        • Sandra.M Sandra.M 26 février 2007 15:46

          @Ludovic Charpentier:Je suis d’accord avec vous et suis également étonnée de l’absence de « Dans Paris »...et de beaucoup d’autres films d’ailleurs. C’est vrai que si le film de Guillaume Canet est un bon thriller, il ne brille pas par son inventivité visuelle. Je suis également ravie pour « Little miss sunshine » et « Je vais bien ne t’en fais pas », deux films que j’ai maintes fois recommandés et qui ont bénéficié d’un incroyable (mais justifié) bouche à oreille !


        • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 26 février 2007 12:04

          Je crois bien que Rachid Bouchareb est doublement perdant. Il n’a pas eu la reconnaissance qu’il aurait pu souhaiter des Césars et il a raté le Oscar pour le meilleur film étranger qui a été donné au réalisateur allemand Florian Henckel von Donnersmark pour son film La vie des autres.

          Le film de Bouchareb est à l’écran - au Québec - depuis vendredi. Il a fait l’objet d’une critique positive, dans l’ensemble.

          Martin Scorsese a enfin été couronné par Hollywood.

          Pierre R.

          Montréal (Québec)


          • glory (---.---.18.148) 26 février 2007 14:29

            c’est un très mauvais plagiat du soldat Ryan, bourré d’incohérences et de clichés de débutants, bref du très mauvais cinéma franchouillard subventionné, récupéré uniquement à des fins propagandistes et repentissantes au vu de la situation ethno-politique explosive en France.


          • Sandra.M Sandra.M 26 février 2007 15:50

            @ Pierre R : Heureusement qu’il a reçu un large écho à Cannes, mais c’est vrai que j’ai été déçue de son petit nombre de César ! Quant à l’Oscar, il faut avouer que la concurrence était rude : « La vie des autres » est (aussi) un film magnifique !


          • (---.---.217.219) 26 février 2007 13:32

            Si Indigènes a été presenté comme un film algérien (il est franco-algérien dans la réalité) ce n’est que pour des raisons comptables qui permettent à la France de presenter d’autres film au Oscars (le nombre de films en competition est limité par pays).

            En gros les Algeriens ont encore une fois rendu un service a la France ... smiley ahahah


            • ffi (---.---.2.226) 27 février 2007 07:36

              César, Oscar et l’indigène Rachid sont sur un bateau...

              Rachid tombe à l’eau. Quel est le raciste islamophobe qui l’a poussé ? Le film « Indigènes » de Rachid Bouchareb, que tout le monde donnait grand gagnant lors de la nuit des Césars samedi, avec NEUF nominations, n’a finalement eu droit qu’au césar en chocolat du meilleur scénario original, sous pavillon français. Samy Naceri aura du suivre la déception depuis sa geôle, lui qui se croyait intouchable jusqu’à sa dernière interprétation dans « Taxi IV ».

              Comment expliquer cet échec alors que ce fut un grand succès populaire vu le nombre d’entrées ?

              Les Césars ont déjà sanctionné de grands succès populaires, pour cause de polémique sur le financement, dans le cas où le film avait été majoritairement financé par des capitaux étrangers, ou tourné originalement dans une autre langue que le français (puis doublé en français). Pour « Indigènes » ce n’était pas le cas puisque financé majoritairement par des capitaux français et tourné en français. Alors, pourquoi un tel désaveu de la part du jury des Césars ? Parce que le réalisateur Rachid Bouchareb a décidé que son film était... Algérien, et l’a présenté aux Oscars dans la catégorie « film étranger » en tant que film Algérien. Faire un doigt d’honneur à ceux qui ont majoritairement mis la main à la poche, évidemment, ce n’est pas très sympa, voire limite racaille. Même le Maroc n’a pas apprécié, lui qui avait mis 500 militaires au service du réalisateur.

              La stratégie bledarde du « Je nique la France » a-t-elle été rentable aux USA ?

              Le film est sorti sur une échelle à la mesure de son potentiel, estimé par les professionnels Américains du film : DEUX salles, puis finalement, au total, dans moins d’une vingtaine de salles. Pour un pays composé de 52 états étalés sur 4 fuseaux horaires... alors qu’en France un film moyen sort en plusieurs centaines de copies.

              Recettes aux USA ? Autour de 100.000$... contre plus de 21 millions de $ au niveau mondial.

              Et encore, quand on parle de niveau mondial, cela se résume au trio francophone France-Suisse-Belgique, et on s’aperçoit que plus de 99% des recettes ont été faites... en France ! (Notons, en passant, qu’apparemment, ce film algérien n’est même pas sorti en Algérie...)

              100.000$ de recettes dans un pays de plus de 260 millions d’habitants et 21 millions de $ de recettes dans un pays de seulement 60 millions d’habitants, c’est ce que l’on nomme un succès (artificiel ?) franco-français.

              Les Américains ne s’y sont pas trompés : bide patent aux USA + bide au niveau mondial = pas d’Oscar pour l’indigène Algérien Bouchareb.

              Résumons : Le film « Indigènes » de Rachid Bouchareb a été financé ultra-majoritairement par la France et ultra-majoritairement vu par des Français. Le réalisateur a choisi de délibérement niquer tout ce beau monde en décidant que son film était Algérien Il s’est fait logiquement blackbouler en retour aux Césars. Aux USA, le film a été un monumental échec commercial, confirmé au niveau mondial. Il s’est fait logiquement blackbouler en retour aux Oscars. Il n’y a finalement là strictement aucun racisme mais la simple application des principes Occidentaux :

              si tu n’es reconnaissant ni envers ceux qui ton aidé ni envers ceux qui t’ont soutenu, si ton travail n’est pas de qualité, alors tu ne mérites ni d’être reconnu ni d’être récompensé.

              Evidemment, ce sont là des principes quelques peu contraires à ceux découlant du coran qui proclame la communauté basée sur les princpes coraniques comme étant le peuple le plus excellent qui soit jamais surgi parmi les hommes / ceux qui réussiront / les gagnants / ceux qui auront joui de la vraie réussite (Coran, sourate 3[III] verset 104[106]) ce que les issus de cette communauté traduisent par un devoir de « respect » inconditionnel à leur égard.

              Certes, le cinéma n’existait pas à l’époque de la révélation du coran alors peut-être que cela ne s’applique pas aux réalisateurs de films.

              Bide aux Césars, échec aux Oscars : en fait de Days of Glory (jours de gloire) ce serait plutôt Days of Shame (jours de honte)

               smiley smiley smiley


            • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 26 février 2007 14:58

              Pour ma part c’est le César de Canet qui me pose problème, comment a t’on put nominer, pour le césar du meilleur réalisateur un film tirer d’un livre ?

              Le César est censé récompensé une oeuvre personnel, là on récompense une copie d’un écrit en image.

              En plus ce film aurait du être présent dans la catégorie meilleur adaptation et non meilleur film.


              • JB92 (---.---.97.80) 26 février 2007 16:27

                Nous n’avons pas vu tout à fait la même Cérémonie. A mon sens, la cérémonie n’était pas vraiment détendue. Il y flottait un peu une angoisse indicible et permanente comme si chacun craignait qu’un incident éclate. Les interventions comiques étaient plutôt maladroites, quant aux éternels remerciements des élus...seul Kad m’a semblé relever un peu le niveau. Dans un autre registre François Cluzet était touchant de simplicité et de sincérité. En fait je me demande si nous n’avons pas assisté à un douloureux passage de flambeau d’une ancienne génération bien fatiguée vers une nouvelle qui se cherche encore. Un peu à l’image d’Alain Resnais (dont vous ne parlez même pas) tant nominé mais grand perdant de la soirée et de Guillaume Canet, tout juste dépucelé, mais déjà glorifié à grande pompe (au moins il semblait vraiment heureux, lui...) La dramatique Pascale Ferran nous a servi un peu du sempiternel couplet des revendications, elle a raison dans le fond, mais un peu de décence, elle n’est sans doute pas la plus malheureuse dans ce - si triste - monde. Et puis comme ode à la créativité, une Nième adaptation de Lady Chatterley, on peut faire mieux...non ? On aurait aimé la sentir heureuse et reconnaissante de tant de distinctions en une soirée ! Une autre déception... « Quand j’étais chanteur ». Un film qui offre un regard tendre et aimant sur un milieu souvent décrié, qui permet de retrouver Depardieu en grand acteur et qui nous fait déguster la belle Cécile de France méritait peut être un peu mieux.


                • jamesdu75 jamesdu75 26 février 2007 17:51

                  Pour intervenir ce qui a été dit, moi ce qui me choque constamment dans cette cérémonie. C’est que beaucoup de film sont en competition (voir le nombre de dvd impossible a voir que les academiciens recoivent) et toujours les même films qui sont nominés pour des prix impropable .

                  Exemple la France a produit plusieurs dessins animé cette année :Arthur et le minimoy, Asterix et surtout Renaissance. Arthur n’était pas en competition mais les autres oui.

                  Donc pourquoi ne pas avoir une section special qui aiderais le metier à a l’heure ou les USA innonde au ciné et le japon en DVD et series.

                  Ensuite voir certains films comme Coeurs nominé m’ont decu, c’est des films de riche regardé par des pseudos amateur de ciné, jamais de cinéma underground ou populaires . Idem pour fauteuils d’orchestre qui s’emploi constamment a montré uniquement des gens riche qui n’ont que des probleme de riches.

                  Ensuite presenté par Valerie pour moi ca me fait fait une vague impression de déjà vu, il y a suffisamenet d’acteur et réalisateurs qui peuvent mettre de l’ambience (excepté la danse de Rabbi Jacob).

                  Avec le temps ca devient de plus en plus un repair pour les vieux bloqués du cinéma (comprendre les films sans ambitions qui parlent toujours de la même chose). Et même si Indigéne est polémique, il à l’audace de sortir des sentiers battue.


                  • Philippe Sage Ph. Sage 26 février 2007 19:05

                    Le (trop long) discours de Pascale Ferran aura au moins attiré l’attention, c’est déjà ça .. Et notamment sur le fait qu’aucun des candidats à la présidentielle n’aient encore parlé de culture. Mais faut pas s’y tromper .. Ces discours permettent surtout de contenir la colère des intermittents. En leur assurant que l’on parlera d’eux lors de la cérémonie, ils se tiennent sages .. Comprenez : ils ne viendront pas gâcher la fête (? ??) .. Une manière comme une autre de les museler, quoi ... Sinon, oui « Je Vous Trouve Très Beau » qui remporte le César du Meilleur Premier Film alors que c’est une niaiserie sans nom, même pas au niveau d’un téléfilm du samedi soir sur France3, c’est tragique. Alors pour compenser, on inonde de César « Lady Chatterley » ... Mais le summum du ridicule c’est de nommer Cécile De France (excellente actrice) DEUX FOIS dans la catégorie « Meilleure Actrice » pour ne pas lui donner. C’est Marina Hands qui l’obtient alors qu’elle aurait -logiquement - dû le décrocher dans la catégorie « Espoir Féminin », car au vu de son CV, Marine Hands, c’est un espoir, non ? Quand on nomme DEUX fois une actrice dans une même catégorie (et majeure de surcroît) c’est reconnaître qu’elle fut exceptionnelle (voire plus encore) lors de l’année passée. Si c’est pour qu’elle reparte bredouille, ça n’a aucun sens. Pire, c’est une insulte. Reste Valérie Lemercier qui, reconnaissons-le, a bien du mérite .. pas facile de dérider cette soit-disante grande famille ...


                    • Calmos (---.---.246.10) 26 février 2007 19:35

                      A IP 219...

                      Indigéne est un film Algérien fait par des Algériens pour les Algériens....point....

                      Car il ne faut pas se voiler la face ; c’est surtout un film de propagande anti-Français....

                      Qu’il ait servit a faire prendre conscience à Chirac (à moindres frais)du manque de parité au niveau des pensions militaires est une bonne chose....mais a part ça...c’est un navet.....



                        • Vierasouto Vierasouto 27 février 2007 03:30

                          Avec « Lady Chatterley » et « Little Miss Sunshine », l’essentiel a été récompensé, à mon avis, pour Guillaume Canet, je comprends mal cet engouement... PS. Pour les Oscar, c’était vraiment dur pour « Indigènes » face à « La Vie des autres » qui est un film exceptionnel comme on en voit rarement !


                          • arturh (---.---.119.98) 27 février 2007 09:11

                            Puique l’auteur de l’article se dit « scénariste », j’en profite pour faire une remarque sur le palmarès, qui a surtout couronné deux films, NE LE DIT A PERSONNE et LADY CHATERLEY, tous deux adpatations à l’écran d’oeuvres littéraires anglo-saxonnes.

                            Ce palmarès est peut-être significatif d’un tournant qui indique que les votants vont peut-être dorénavant récompenser des films avec un scénario qui raconte une vraie histoire.

                            Parce que le problème du cinéma français, principalement, est que pour des raisons maintenant strictement corporatistes, c’est toujours de réalisteur qui écrit le scénario. Et comme écrire un scénario et réaliser un film sont des métiers, des « savoir faire » nécessitant des talents très différents, les scénarios des films français sont généralement écrits avec les pieds.

                            On va donc peut-être assister à une vague « d’adaptations » qui permettrait de palier à l’absence de capacité des sociétés de production du cinéma français à développer des scénarios originaux.


                            • jamesdu75 jamesdu75 28 février 2007 19:31

                              Sauf votre respect, certains réalisateur Français, Americains ect... Ne réalise que des adaptation ce qui n’empéchent pas que les films soit excellents. Exemple :

                              Spielberg : Jurassic Park, A.I ect....

                              Kubrick : Pratiquement tous ces films.

                              Cocteau : Les enfants térrible, La Belle et la Bête.

                              Eiseinstein :Cuirassé Potemkine

                              et beaucoup beaucoup d’autres.


                            • (---.---.10.210) 27 février 2007 10:26

                              Ludovic > laisse tomber c’est peine perdue avec ce genre de personnage. Ils sont tellement obsedé par leur xénophobie qu’ils se sentent obligé de descendre tout ce qui est fait par un arabe. Et de chercher la petit bete a chaque fois que quelquechose de bien vient de cette communauté.

                              Vous faite chier à la fin sur ce site ! même quand ca parle cinéma faut que vous venniez vous la ramener avec vos tel arabe a fait ca, tel noir a fait ci.

                              Indigènes n’a pas été recompensé au César ? tant pis ... Il a deja eu le succès populaire de toute façon c’est dommage mais pas si grave. Et pour les Oscars Comme à dit Bouchareb juste après les resultats « Ca ne fait que la 2ème fois que je viens au oscar quand je vois le temps qu’il a fallu avant que Scorcesse soit enfin recompensé je vais pas me plaindre »


                              • michel lerma (---.---.70.213) 27 février 2007 19:32

                                Pourquoi dans ce pays l’Etat doit-il subventionner le cinéma ?.

                                Cela peut exister en Chine ou en Corée du Nord mais pourquoi la France ?.

                                Le prix du billet est déjà cher pour des navets de films français (80% de la production française) qui enrichissement financièrement le cinéaste et les acteurs sur le dos du contribuables français.

                                J’ai connu des intermittents du spectacles qui vivaient très très bien sur le dos du contribuable français et qui derrière un discours pseudo-culturel cache bien souvent une forme d’escroquerie intellectuelle et matérielle.

                                Voila une vrai réforme à faire dans ce pays,celui du financement du cinéma français

                                Ou sont les idées dans ce domaine de nos candidats à l’élection présidentielle ??????????


                                • Iris (---.---.50.130) 28 février 2007 09:42

                                  Vous avez des difficultés de concentration manifestes !Les revendications interminables de Pascale Ferran étaient simplement une analyse construite et argumentée sur la situation des intermittents et du cinéma français de qualité.On a trop rarement l’occasion d’entendre des propos d’une telle tenue ,surtout lors des César où règne une futilité insondable.Vous préférez sûrement les nunuches comme Valèrie Lemercier dont le message a été« circulez ,il ne faut pas réfléchir. »


                                  • arturh (---.---.119.98) 28 février 2007 11:10

                                    « Les revendications interminables de Pascale Ferran étaient simplement une analyse construite et argumentée sur la situation des intermittents et du cinéma français de qualité »

                                    C’était pas plutôt un nième remake du discours antilibéral contre « la politique du MEDEF » ?

                                    Je n’ai rien contre le discours corporatiste. Le « cinéma d’auteur » n’existerait pas sans « l’exception culturelle » et « le statut des intermittents du spectacles » deux productions Jack Lang. mais de là à appeler ce rabachage "une analyse construite et argumentée....

                                    D’autre part il faut quand même se demander si c’est vraiment à l’ensemble des salariés français de financer le statut privilégié des intermitents du spectacle. D’autant plus qu’il permet en particulier de produire des films et des spectacles qu’en rêgle générale ils n’iront pas voir...

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