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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > « Sur la route de Madison » au théâtre Marigny

« Sur la route de Madison » au théâtre Marigny

Depuis mardi dernier 23 janvier, Mireille Darc et Alain Delon sont Francesca Johnson et Robert Kincaid, le couple mythique de « Sur la route de Madison »...

 

medium_madi5.JPGJ’ai toujours aimé me laisser bercer par ce murmure ensorcelant qui précède les trois coups fatidiques, ce bruissement palpitant avant le lever du rideau, mais hier soir, plus que jamais, cette émotion était au rendez-vous : parce que c’était Sur la route de Madison, dont l’adaptation cinématographique de Clint Eastwood est un indéniable chef d’œuvre et accessoirement un de mes films préférés (voir ici ma critique), parce que c’était dans ce même théâtre que j’avais vu Variations Enigmatiques et que, hier soir, semblait encore y résonner le quart d’heure d’applaudissements et de standing ovation auquel cette pièce et la majestueuse interprétation du personnage d’Abel Znorko par Alain Delon avaient donné lieu, parce que j’ai commencé à aimer le cinéma avec les films de Verneuil, Losey, Visconti, Melville, Giovanni, Deray, Clément, et l’interprète qui les a immortalisés et sublimés, parce que le théâtre de Marigny, trônant en bas des Champs Elysées, procure toujours une certaine solennité aux pièces qui y sont jouées.

D’abord, il me fallait oublier. Oublier Variations Enigmatiques. Oublier le film de Clint Eastwood. Oublier ces spectateurs bavards qui se croient dans leur salon et qui rapportent ainsi le vent glacial de leur réalité dans l’Iowa. Et donc oublier que l’instant n’était visiblement pas magique pour tout le monde. Oublier le froid cinglant pour se retrouver un beau jour d’août, une incandescente journée de 1965 dans l’Iowa. Une phrase extraite du livre de R.J.Waller précède la première scène et nous aide à faire la transition : « Dans un monde de plus en plus inhumain, nous réussissons tous à survivre grâce à la carapace que nous formons peu à peu autour de notre sensibilité. Où commence la mièvrerie et où finit la grande passion : je n’en sais rien. Mais notre tendance à nous moquer de celle-ci et à dire de sentiments vrais et profonds qu’ils sont à « l’eau de rose » rend difficile l’accès au royaume de tendresse où se situe l’histoire de Francesca Johnson et Robert Kincaid ». Puis, Francesca Johnson (Mireille Darc), aux dernière lueurs de son existence apparaît et elle raconte à ses enfants, elle nous raconte aussi : ces quatre jours aux accents d’éternité qui ont bouleversé sa vie, ce jour où un photographe du National Geographic, Robert Kincaid (Alain Delon) est venu lui demander son chemin en quête du pont Roseman alors qu’elle était seule, ses enfants et son mari (Benoist Brione) partis à un concours agricole, ce jour où les carapaces ont volé en éclats.

medium_madi1.JPGAvec Robert Kincaid, c’est l’ailleurs qui fait immersion dans la vie endormie de Francesca. Il a passé sa vie à voyager au gré de ses désirs. Pour une fois, elle va laisser libre cours aux siens, enfouis, si vivaces pourtant aussi. Il faut être dans les premiers rangs pour déceler les regards esquissés et esquivés puis consumés lorsque Francesca accepte la cigarette que Robert lui offre sans oser la regarder, pour déceler le trouble irrépressible qui s’empare de Francesca. Pour effectuer nous-mêmes ce gros plan que le théâtre ne permet pas. Si les adaptateurs Didier Caron et Dominique Deschamps, et le metteur en scène, Anne Bourgeois, se sont davantage inspirés du best seller de Robert James Waller (tiré à douze millions d’exemplaires !) que du film de Clint Eastwood la mise en scène n’en demeure pas moins très cinématographique : voix off, transitions, musique... trop cinématographique peut-être. Parfois, on aurait presque aimé, une table et deux chaises, et ne pas être coupés de l’émotion finalement jamais aussi présente que lorsque la lumière est tamisée, le décor presque invisible et ces deux âmes vibrantes en tête à tête.

D’ailleurs avec Alain Delon, dont le charisme en dit tant, même dans le silence, qu’il impose par la même à la salle, qu’on le veuille ou non, c’est le cinéma qui entre sur scène. C’est le prince viscontien. C’est le gangster melvillien. C’est Tancrède, Roch Siffredi, Jeff Costello, Corey, Robert Klein, Roger Sartet, Gino. La confusion entre le théâtre, la réalité, le cinéma devient troublante, presque dérangeante, et d’autant plus bouleversante. Quand Jean Cau dit « La fièvre, la foi, la foi qui exalte ou dévaste, la foi qui soulève ou qui se hante elle-même de son doute, le mariage éternel de l’ange et du voyou, des élans et des retraits de félin, les rayons et en brutal contraste, les ombres : Alain Delon. », il pourrait parler de Robert Kincaid. Et quand Robert James Waller dit de Robert Kincaid : « il se considérait pourtant comme une espèce particulière d’animal en voie de disparition dans un monde de plus en plus organisé », « un homme presque irréel », il pourrait parler de Delon. Delon, Kincaid : deux hommes épris de liberté, deux cow-boys, deux félins fascinants, indépendants et insaisissables, dont « jadis » est un des mots préférés et qui promènent leurs regards nostalgiques à la fois ombrageux et enfantins sur un monde qu’ils connaissent et ressentent si bien, douloureusement parfois, et dans lequel ils ne se reconnaissent plus. Alors, est-ce Kincaid ou Delon ? Qu’importe. L’émotion est là. Elle nous submerge. Comme elle submerge Francesca et Robert, ou Darc et Delon. Nous ne savons plus très bien. Oui, peu importe. De là provient aussi la magie.

medium_madi2.JPG Même si je n’ai pu m’empêcher de regretter l’absence de certaines scènes du film, il est vrai difficilement traduisibles au théâtre, si je n’ai pus m’empêcher de regretter que la Francesca de Mireille Darc ait peut-être moins de fêlures apparentes, d’imperfections, d’amertume que celle de Meryl Streep, j’ai en revanche retrouvé la même poésie, la même langueur mélancolique, la même sensualité notamment lorsque la main de Francesca caresse, d’un geste faussement machinal, le col de la chemise de Robert assis, de dos, tandis qu’elle répond au téléphone ; et lorsque la main de Robert, sans qu’il se retourne, se pose sur la sienne. On retrouve ce même dénouement sacrificiel d’une beauté déchirante avec la pluie maussade et inlassable, le blues évocateur, la voix tonitruante de ce mari si « correct » qui ignore que devant lui, pour sa femme, un monde s’écroule et la vie, fugace et éternelle, s’envole avec la dernière image de Robert Kincaid, dans ce lieu d’une implacable banalité (un supermarché) soudainement illuminé puis éteint. A jamais. On retrouve aussi les mêmes questionnements que dans le film et le livre : un tel amour aurait-il survécu aux remords et aux temps ? Son sacrifice en valait-il la peine ? Quatre jours peuvent-ils sublimer une vie ? On retrouve aussi cette même fulgurante évidence qui s’impose à Francesca et Robert. D’emblée. Presque trop vite. Peut-être encore la confusion entre le théâtre et la réalité. Comment imaginer que Kincaid-Delon Francesca-Darc ne tombent pas amoureux l’un de l’autre ? L’affiche même de la pièce mettant en exergue leurs deux visages ne crée-t-elle pas volontairement la confusion ? L’impression qu’ils se connaissent depuis toujours : après tout, peut-être est-ce aussi celle de Francesca et Robert.

Alors...tant pis si le cynisme est à la mode. Ne pas appartenir à cette mode-là, si facile à feindre pourtant, ne m’intéresse pas. J’aime croire à la « haute probabilité de l’improbable », à ces « certitudes qui n’arrivent qu’une fois dans une vie », à cette rencontre intemporelle et éphémère, fugace et éternelle, bref j’aime emprunter tous ces chemins, sublimement tortueux, auxquels nous invite cette Route de Madison.

 A peine les applaudissements avaient-il (trop vite) fini de retentir que la salle s’est vidée à une vitesse fulgurante. L’instant ou l’éternité : les spectateurs avaient déjà malheureusement choisi. Déjà passés à autre chose, comme dans ce monde auquel Francesca et Robert tentaient d’échapper, comme si leur routine leur manquait déjà, comme si l’éternité, même magnifiquement fugace, ne les intéressaient déjà plus, comme si même les émotions devaient être économisées, étouffées, comme si plus de deux heures leur précieux temps ne pouvait s’arrêter. J’aurais aimé rester encore un peu. Rester dans cette ambiance ensorcelante de l’Iowa. Dehors, en déambulant sur les Champs Elysées étrangement déserts et silencieux, les pensées encore sur le pont Roseman, sur fond de blues nostalgique et envoûtant, le froid tout à l’heure cinglant m’a soudain parue indolore. J’ai songé, à tous ces rêves esquissés ou à faire, aux incertitudes insensées, et aux instants d’éternité que cette pièce a cristallisés, et aux cendres de Francesca et Robert réunies à jamais au-dessus du pont Roseman.

Je vous engage donc à emprunter cette route, là où s’arrête la mièvrerie et commence « la grande passion », intemporelle et universelle. Un moment de cinéma, de poésie, de théâtre, de vie, un peu tout à la fois, un moment certes pas parfait mais traversé par des moments de grâce qui subliment l’humanité d’un monde « de plus en plus inhumain, » si vous acceptez d’oublier le film, si vous acceptez de croire à l’improbable, si vous acceptez de croire que quatre jours ou deux heures peuvent parfois changer et illuminer une vie.

Renseignements et réservations : http://theatremarigny.fr

Du mardi au samedi : 20h30
Matinée samedi : 16 h
Prix des places :
70 € - 55 € - 35 €
 (Frais de location inclus)

Location Marigny
0 892 222 333 (0,34 €/mn)


Moyenne des avis sur cet article :  3.74/5   (73 votes)




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17 réactions à cet article    


  • Sandra.M Sandra.M 31 janvier 2007 13:13

    Je précise juste que cet article a été envoyé il y a presque une semaine et que la représentation dont il est question est donc celle du jeudi 25 janvier.


    • maxim maxim 31 janvier 2007 14:18

      Sandra,je vous soupçonne d’avoir un faible pour Delon...

      nous avions dejà eu des echanges sur le Guepard et vous en etiez la protectrice inconditionnelle....

      la piece est elle aussi bonne que le film......

      j’espere m’en rendre compte par moi meme....mais...

      j’attends les critiques en premier lieu.....

      merci d’en avoir parlé.......


      • (---.---.215.72) 31 janvier 2007 21:33

        VIVE LA PUB !

        VIVE LA CHANCE !

        La chance de pouvoir aller au théatre ! Pensez aux pov’ ploucs dont je suis qui n’ont pas de théatre à moins de 100 bornes. Et en plus souvent quels spectacles aussi hors de prix que minables.

        Je regrette encore « Au théatre ce soir »


        • Sandra.M Sandra.M 1er février 2007 11:30

          @ Maxim. En effet. Mais pouvez-vous me citer un autre acteur qui compte au moins 10 chefs d’oeuvre du septième art dans sa filmographie (je parle de chefs d’oeuvre et non de bon films), je vous laisse chercher smiley et j’avoue ne jamais avoir été aussi impressionnée au théâtre que par sa performance dans « Variations Enigmatiques ». La pièce et le film ne sont pas vraiment comparables. La pièce est une adaptation du livre et non du film.

          @ Anonyme : Paris n’est pas le bout du monde...mais je suis d’accord avec vous pour dire que les bonnes pièces ne se déplacent pas suffisamment en province.


        • anonyme (---.---.214.134) 1er février 2007 22:26

          Paris n’est pas le bout du monde il semblerait même que pour un parisien c’en est le centre

          Mais ! 500 km aller et 500km retour pour une pièce de théatre cela renchérit quand même la place


        • cycyne (---.---.32.188) 15 février 2007 12:45

          vous aimez le théatre ! et ne pouvez vous deplacer pour une raison ou une autre ;sachez que le dimanche apres midi il y a des pieces qui passent à la télé et bien que certaine je les ai déja vue je ris encore faute de mieux c’est deja ça


        • maxim maxim 1er février 2007 13:15

          Sandra...ce n’etait qu’un clin d’oeil....Delon fait aussi partie de mon hit parade au pinacle des acteurs Français....

          avec Gabin,Ventura,Raimu à son epoque...et tant d’autres que j’oublie......

          j’ai d’ailleurs dans ma collection de films ,beaucoup de Delon........

          je pense que la piece passera dans ma ville..je ne manquerais pas d’aller la voir....

          bien à vous..


          • Sandra.M Sandra.M 1er février 2007 13:34

            @maxim : Gabin, Ventura, Delon : le trio qui m’a fait aimer le cinéma... Je ne pourrai donc vous contredire ! smiley Je ne suis en revanche pas au courant de la tournée de la pièce... En êtes-vous certain ? (je dois malheureusement avouer qu’à la troisième représentation, déjà, les rangs étaient plus que clairsemés).


          • cycyne (---.---.32.188) 15 février 2007 10:35

            eh bien moi j’y suis allée le samedi27 et je peux dire que c’etait plein pas une place de libre à l’orchestre helas moi je n’étais qu’au deuxieme balcon et la il ne restait que quelque places de libres vraiment sur les cotes et cela ce passait en apres midi je sais que les gens prefere le soir en tous cas je suis du meme avis que Sandra


          • philippe (---.---.117.186) 6 février 2007 12:56

            C’est sans doute une des plus belles critiques offertes à la pièce, aux acteurs, à DELON surtout qui comme jamais s’est investi dans cette nouvelle aventure théatrale. Aux aigris de la première heure, que Dieu protège leurs critiques fluettes....quand DELON décédera...ils seront les premiers à se réclamer d’un certain cinéma d’une époque révolue...mais il sera trop tard. Signoret écrivait « la nostalgie n’est plus ce qu’elle était »....à méditer.


            • Sandra.M Sandra.M 6 février 2007 13:18

              @ Philippe : merci de ces compliments qui me touchent réellement, j’espère convaincre quelques personnes d’aller voir cette pièce qui le mérite. J’espère que Delon apportera encore quelques chefs d’oeuvre au cinéma français, et qu’il incarnera encore longtemps la nostalgie... Tant pis pour les aigris et leur lâcheté... c’est si facile de critiquer ceux qui s’exposent courageusement sur une scène quand on se dissimule derrière un journal ou un ordinateur...


            • cycyne (---.---.32.188) 15 février 2007 10:44

              bravo je suis entierement d’accord avec vous et dans cette piece il ne faut pas oublier mireille Darc qui est aussi formidable cela m’a fait plaisir de voir ce couple jouer sur scene ensemble on ressent la complicité je les adore


            • Max (---.---.132.44) 26 mars 2007 09:51

              Je suis moi-même un fan de la première heure d’Alain Delon et moi aussi, le cinéma, je l’ai aimé grâce à Gabin, Ventura et Delon. Je n’ai donc raté ni « Variations... » (formidable) ni « Les montagnes russes » (déjà plus léger, en tout cas trop pour une star tel que Delon). Je suis donc allé voir la pièce « sur la route... » et j’ai été plus que déçu. Je n’y ai trouvé aucune intensité, aucune émotion à part le fait de voir Delon et Darc à nouveau réuni. La pièce entrecoupée sans cesse ne permet aucune immersion de quoi que ce soit. De plus, tout est surjoué ou de manière très caricatural et sans la subtilité ni la retenue des acteurs du film. Je sais que Darc n’est pas la grande actrice que peut être Meryl Streep mais à ce point-là ! J’avais trouvé Astrid Veillon très moyenne dans « Les montagnes... » mais là, c’est pire que tout. Non, vraiment, au prix de la pièce (prohibitif), ça ne mérite pas le déplacement.


              • Max (---.---.132.44) 26 mars 2007 10:20

                Le cinéma, tout comme vous Sandra, je l’aime grâce à Gabin, Ventura, Delon et quelques autres. Je n’ai donc voulu rater Delon au théâtre pour rien au monde. Après « Variations... » (Formidable !) et « Les montagnes russes » (déjà plus léger !), je suis allé voir samedi dernier « Sur la route de Madison ». Je dois dire que malgré toute l’admiration que je voue à Delon, j’ai trouvé la pièce vraiment mauvaise. Aucune profondeur, dialogues sans intérêt, émotion inexistante. Impossible émotion, de toutes façons : la mise en scène littéralement hâchée toutes les dix minutes ne lui permet, à aucun moment,de s’installer. Et là où résidaient toute la retenue et la subtilité du film, cette pièce fait place ici au surjeu, à la caricature jusqu’au grotesque. En particulier dans le jeu de Mireille Darc car, franchement, à part ses fesses que l’on aperçoit furtivement (je n’en comprends d’ailleurs pas l’intérêt dans la pièce !), il n’y a rien. J’avais honte pour elle. Ce n’est pas Meryl Streep, d’accord, mais à ce point-là !! Voir Delon et Darc sur scène ne suffit pas à faire le déplacement, je suis désolé. Non, franchement, pour le prix que ça coûte, achetez plutôt le DVD du film !


                • jacotte (---.---.213.213) 2 avril 2007 17:22

                  attention, le site du théatre des champs-élysées est sur http://www. theatremarigny et non sur http://theatremarigny, vous devriez réparer cette erreur pour permettre de réserver en ligne. Merci !


                  • kikik (---.---.213.213) 4 avril 2007 00:42

                    Malgré les nombreuses critiques lues avant de réserver sur Agora, plutot inquiétantes, nous venons de passer la soirée extra-ordinaire que l’article de Sandra M. laissait présager. Une salle comble, et pas clairsemée, des applaudissements fous, deux acteurs si fantastiques, qui vivaient totalement ce condensé de vies et nous les faisaient vivre ... J’avais peur d’etre décue, je suis revenue éblouie et grace à Mireille Darc et Alain Delon, je plonge étrangement dans ma vie,... où peut-etre chaque mari est et fermier de l’Iowa et photographe de nulle part, comme chaque femme à son tour peut l’etre pour son mari. Et pourtant j’avais adoré le film, si différent. Cette pièce est un chef-d’oeuvre, sa mise en scène et ses décors épatants, d’un gout et d’une ingéniosité rares et les acteurs si magnifiques que les très rares petites faiblesses n’ont fait que renforcer le souffle puissant et l’émotion qui s’en dégageaient. Merci Sandra M. pour votre article à la hauteur de cette pièce, des acteurs et de la maestria avec laquelle le sujet a été joué ! Tant de critiques sont aigres parce qu’ils sont juste aigris, comme s’ils se vengeaient de leur incapacité à créer sur les créateurs, hélas. Vous avez, Sandra M. le coeur et l’humilité qui font de vous une merveilleuse critique.


                    • pauline (---.---.113.105) 10 avril 2007 11:42

                      Bonjour à tous !!

                      Je suis étudiante et j’ai été voir cette pièce qui d’ailleurs était magnifique et je dois mnt réaliser un travail dessus pr l’école. Cependant, je dois réaliser une critique de la pièce tout en m’appuyant sur 3 articles de presse (de journaux) mais je n’en trouve aucune !! Qqu pourrait m’aider ?????????? si vous en avez faites moi signe !! merci d’avance. mon adresse : [email protected]

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