Monet, peintre impressionniste a peint de magnifiques paysages, des jardins fleuris,des marines. Dans un de ses tableaux les plus connus, on voit un champ de coquelicots, en fait une cascade de coquelicots qui dévalent une butte en pente légère, la couleur rouge des fleurs envahit le paysage, et l'herbe haute empêche de percevoir les tiges des fleurs qui paraissent ainsi aériennes dans ce décor champêtre.
Les fleurs semblent se mouvoir sous l'effet imperceptible de l'air dans un ballet léger et subtil. Elles ressortent par leur couleur pourpre sur le fond d'herbes claires d'un vert pâle.Les coquelicots aux pétales fragiles dessinent leurs formes hésitantes et variées devant l'oeil du spectateur, ils attirent le regard irrésistiblement.
Le fond du tabeau nous montre une enfilade d'arbres de couleur vert foncé, des bouquets d'arbres aux formes arrondies, une maison dans le lointain apparaît...
Le ciel aux nuages d'un blanc léger ou grisé offre sa couleur bleue d'une journée printanière à la douceur apaisée.
La belle journée offre l'occasion d'une promenade dans les champs ; les personnages, au premier plan sont une jeune femme et un enfant. L'enfant disparaît presque sous l'épaisseur de l'herbe et le cheminement dans le pré paraît quelque peu ralenti par la hauteur des herbes...
La jeune femme porte négligemment une ombrelle : la couleur bleue de sa robe longue contraste avec les autres couleurs du tableau.L'enfant vêtu de blanc a cueilli un bouquet de coquelicots éclatants qu'il tient précieusement dans une de ses mains.
Quel tableau charmant ! Une impression de bonheur et d'harmonie est ainsi créée...
En arrière plan et au sommet de la butte, on aperçoit une autre jeune femme toujours accompagnée d'un enfant, comme un reflet des personnages du premier plan ,presque un miroir puisque les couleurs associées aux personnages sont proches.
Les visages sont à peine esquissés, flous, les vêtements sont somptueux.
Monet peint un paysage rempli de sérénité, aux couleurs douces et harmonieuses, les images un peu floues des personnages font songer à un rêve. Ce tableau a été peint à Argenteuil, village du Val d'Oise où Monet avait acquis une propriété avant de s'installer à Giverny.
L'impressionnisme nous fait ressentir des impressions fugitives, la mobilité de la lumière, des personnages :Monet dans ses tableaux de paysages marins nous fait même percevoir les embruns,les coups de vent d'une manière étonnante : c'est comme s'il nous transportait dans ses décors !
De même, dans ce tableau intitulé : Champ de coquelicots près d'Argenteuil, Monet donne vie au paysage : il nous montre la beauté de la nature associée à un moment de bonheur :une simple promenade dans les champs.
L’œuvre mesure 50 centimètres de hauteur et 65 centimètres de largeur. Elle est exposée au Musée d’Orsay à Paris.
Photos : wikipédia
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que fut Georges Clémenceau me surprend et m’enchante.
Le vainqueur de 14-18 avait le coeur bien plus tendre qu’il
n’y paraissait et il aimait la peinture délicate et mystérieuse
de son ami Claude aux limites du sublime de l’indicible et de
l’impalpable.
Cléménceau était engagé derrière les peintres impressionnistes,
au point qu’il fut capable d’affronter un opposant de la vieille école EN DUEL !
Clémenceauraconte à son amie Berta Zuckerandl son implication pour la défense de l’Olympia le célèbre tableau de Manet :
« C’était en 1885, l’Olympiaavait été reçue au Salon parce que le Jury espérait des réactions scandaleuses du public, ce qui aurait fait son affaire. Nous, les amis fervents deManetavions pris des mesures de protection. Chacun à son tour se tenait en sentinelle devant le tableau. Une tempête de fureur soufflait et on vomissait les injures les plus grossières. J’étais justement posté devant l’Olympiaquand je vis un homme gros et fort, un rustre à la mine fleurie, s’approcher. Avec une science remarquable, il ramassa sa salive et lança un crachat qui s’étala sur le visage d’Olympia. Je me jetais sur lui et tu penses que jamais soufflet plus vigoureux, plus consciencieux, n’a été appliqué. Il s’ensuivit, bien sur, un duel. Mais ce n’est qu’après que j’eus écorché le bonhomme qu’on raconta l’histoire àManet. Et une fête folle, comme seul un atelier de Montmartre en connait la splendeur, consacra mon exploit. »
Cette anecdote nous fait voir le « Tigre » sous un tout autre jour !
Merci de nous avoir fait revisiter ces magnifiques tableaux, rosemar