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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Un grand parmi les géants

Un grand parmi les géants

 

La bande dessinée est riche en célébrités, et d’Hergé, à Franquin, en passant par Morris, ou Uderzo, ils sont nombreux à avoir fait légitimement l’unanimité autour d’eux... pourtant il en est un qui mériterait mieux que l’attention timide du public.

Peyo, c’est son nom, et il doit ce pseudo étrange à son petit neveu qui, n’arrivant pas à articuler son prénom, Pierrot, ayant des difficultés manifestes à prononcer les «  r », l’appelait « Péyo  »...

De son vrai nom, Pierre Culliford, est né à Bruxelles, d’un père anglais, et d’une mère belge... et ses meilleurs amis s’appelaient Franquin et Morris.

L’une des particularités de ce grand artiste est d’avoir négligé, la plupart du temps, de donner un rôle important aux animaux qui accompagnaient ses héros.

Ainsi, alors que Tintin semble inséparable de son Milou, que Lucky Luke ne serait rien sans Jolly Jumper, que Spirou ou Fantasio seraient des orphelins inconsolables sans leur marsupilami, et leur Spip, un petit écureuil, ou que même Astérix, et son complice Obélix sont toujours, ou presque, accompagnés du petit chien Idéfix, les héros de Peyo n’ont pas d’animaux de compagnie notoires...

Certes Johan a bien un cheval, mais on ne connait pas son nom, et seul son ami, un lutin fantasque, a comme monture une chèvre noire et hargneuse portant le joli nom de Biquette.

Autre particularité, et pas la moindre, Peyo a une affection incontournable pour les petits, voire les nains, les lutins, les gnomes...aux dépens des géants, et autres grandes brutes.

Ainsi son espiègle Pirlouit triomphe facilement d’un géant décidé à ne pas leur laisser l’accès à « la source des Dieux »...

A noter que les collectionneurs ne s’y sont pas trompés, et l’un de ses albums, « la pierre de lune », quasi introuvable en édition originale, atteint des sommets...aux alentours de 1500 € lorsqu’il est en bon état. lien

Un autre, « la flèche noire », s’est vendu aux enchères 6719 €... lien

Et dernière grande différence, Peyo n’est pas le créateur d’un seul héros...

Il est le père de Johan, lequel sera bientôt affublé d’un lutin, farfelu, goinfre et intelligent, Pirlouit... qui devra son nom au cri qu’il pousse pour paniquer la populace.

Et puis, il invente les schtroumpfs, petits hommes bleus, hauts comme 3 pommes et pesant, d’après l’auteur, 100 grammes : l’artiste assure qu’il doit le nom de ses personnages à son ami Franquin, avec qui, il partageait des vacances...

Alors qu’ils étaient à table, Franquin, désignant la salière, son nom ne lui venant pas à son esprit, lui aurait demandé : « passe-moi la Schtroumpf »...

A noter que Peyo avait fait d’abord de Johan un blond, avant de le changer en brun, faisant l’inverse avec la Schtroumpfette, qui au départ était brune...semant le désarroi et la passion dans les rangs des schtroumpfs, qui malgré leur âge avancé, centenaires pour la plupart, n’avaient pas perdu leur vigueur amoureuse...

En effet, le temps ne semble pas avoir prise sur ces petits hommes bleus, leur patriarche avouant 542 ans...lien

Mais Peyo est aussi le père de Benoit Brisefer, un minuscule garçonnet, doté d’un ridicule béret noir et d’une force extraordinaire : il est en effet capable de soulever un éléphant, d’arrêter une locomotive folle, de rattraper à la course une voiture de sport, d’éteindre un incendie d’un seul souffle, voire même de dresser la bâche d’un cirque d’un seul coup.

N’oublions pas dans ses enfants de BD, Jacky et Célestin, mais aussi les aventures d’un petit chat Poussy...lesquels ont eu une existence moins prolixe.

Ajoutons pour la bonne bouche qu’il a mis le pied à l’étrier à de nombreux artistes qui allaient faire bientôt parler d’eux, comme Walthéry, le créateur de la petite hôtesse de l’air, la pulpeuse Natacha, mais aussi de Derib, père de Yakari, et de quelques autres...

Mais finalement, l’intérêt que l’on pourrait porter à « Peyo », n’est-il pas d’un autre domaine ?

Car face aux vedettes, ce Tintin, scout irréprochable, qui finit toujours par triompher, ou ce Spirou, propre sur lui, qui gagne toujours, ou même notre cher Lucky, abandonnant la cigarette ... et l’alcool... pour une boisson discutable (et dangereuse. ndlr) ...histoire de se ranger des meubles, les héros de Peyo ne sont-ils pas plus proches de nous ?

Ce goinfre de Pirlouit, ces lutins bleus, infatigables taquins, ce petit Benoit, dont personne ne veut constater la force phénoménale, ne sont-ils pas l’image d’un monde plus proche de nous, plus réaliste ?

Le 24 décembre, date de sa disparition, Pierrot Culliford aurait eu 92 ans...

Il me manque.

Comme dit mon vieil ami africain : « un homme sans ami, c’est la main gauche sans la droite ».

L’image illustrant l’article vient de francetvinfo

Merci aux internautes pour leur aide précieuse

Olivier Cabanel

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55 réactions à cet article    


  • Rantanplan Arschloch 16 décembre 2020 10:52

    Nous sommes tous de la même famille, en fait : lien


    • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 11:12

      @Arschloch
       smiley


    • Clark Kent Séraphin Lampion 16 décembre 2020 11:44

      « Le Schtroumpf financier », paru en 1992, est le dernier album de la série des Schroumpfs dans lequel Peyo a imaginé que des différences sociales se creusaient entre les schtroumpfs (les riches et les pauvres, les actifs et les inactifs) à partir du moment où un abruti avait décidé de prendre modèle sur les humains et d’introduire le système monétaire, malgré l’opposition du Schtroumpf à lunettes, en pensant que cela rendrait la vie plus  intéressante.

      À la fin de l’histoire la morale le Grand Schtroumpf disait au Schtroumpf financier : « Certaines choses qui sont bonnes pour les humains ne le sont pas forcément pour nous ».

      Il se pourrait bien que Peyo ait considéré que certaines n’étaient pas vraiment bonnes pour tous les humains.


      • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 13:05

        @Séraphin Lampion
        oui, il se pourrait bien !
         smiley
        le monde de la bd est un monde passionnant, et nombreux sont ceux qui, après avoir considéré que ce n’était en fin de compte que des « blagues enfantines », ont finalement compris que ça allait bien au delà.
        l’aventure d’Obèlix, livreur de menhir, est révélatrice ... smiley
        les lecteurs ne manqueront pas de remarquer le côté visionnaire d’Uderzo et Goscinny qui, en campant le personnage de Caius Saugrenus (Obelix et compagnie) n’est pas sans rappeler la carrière d’un certain macron...relisez le en pensant à ça. smiley


      • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 17:13

        @Philippe Huysmans
        ouiii ! j’adore Astier !


      • velosolex velosolex 16 décembre 2020 17:19

        @olivier cabanel
        Je suis un vieux lecteur de BD. Issu de la génération de Pilote, dont je dois encore avoir les numéros de 62 à 71...
        C’est par là que sont passés tous les grands, les anciens de Charlie. Le journal qui « s’amuse à réflechir » a grandi avec les gamins de 10 ans, qui découvraient Godlib, Cabu, Brétecher, Druillet, Fred, Uderzo, Goscinny, Mandrake, et j’en passe un paquet. je me souviens qu’à un certain moment, vers 67, les « grands » ont commencé à examiner ça d’un peu plus près.

        La Bd a évolué, on a commencé à parler d’un septième art. Mais je ne trouve plus la qualité et l’impertinence et l’esprit de nouveauté que j’y trouvais alors. C’est devenu une technique consistant à entretenir l’intérêt d’un texte plus ou moins insipide. Jamais autant d’albums pourtant.....


      • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 17:28

        @velosolex
        je connais bien tout ça ! j’ai même participé à un Fanzine suisse, en compagnie de quelques dessinateurs qui sont devenus assez célèbres par la suite, comme Poussin, par exemple, 
        il y a aujourd’hui, de grosses pointures, comme Etienne Davodeau, que je vous conseille de découvrir, si ce n’est déjà fait ?...mais aussi « l’arabe du futur »... un régal
        sans oublier évidemment dans un autre domaine, Moebius...Manara aussi...bah... il y en a tant ! smiley


      • velosolex velosolex 16 décembre 2020 18:05

        @olivier cabanel
        Je connais ces auteurs de qualité. 
        J’appréciais beaucoup Francis Masse, qui est pour moi un géant, et des gens comme Schuiten avec un dessin très sûr et des scénarios vraiment originaux. Ce qui est loin d’être la norme à l’époque actuelle, la BD étant un genre dégageant de grosses marges , attirant les margoulins. Ce qui arrive à la BD est la même chose qui est arrivé au rock. La qualité a baissé et la notoriété se fait
        Il m’arrive de régresser et de me replonger dans Tintin. La lecture que j’en fait n’est évidemment plus la même que celle que je faisais dans les années 60. Mais Tintin justement parle de cette époque, de la relation d’un enfant au monde, des tabous, de clichés, et des visions anthropologiques. L’humour « coup de pied au cul » y est toujours présent. Pas autant que dans la série des kids, « Pim Pam Poum » qui comme les pieds nickelés datent des années 20 et sont très incorrects, pas du tout génération Dolto. Ca ramène à un des plus vieux créateur américain. windsor mac Kay, auteur du cauchemardesque et génial « Little Nemo in Slumberland » https://bit.ly/3nqZbQp qui a plus d’un siècle. 


      • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 19:26

        @velosolex
        c’est vrai que Schuiten est impressionnant... tout comme l’était Druillet...quant aux tintins, comme toi, je m’y replonge régulièrement, il y a dans de nombreux albums une seconde lecture possible, des symboles cachés, comme par exemple dans le « vol 714 »... un livre a même été publié là dessus pour les décrypter...j’arrive pas à mettre la main dessus... ! smiley...caché dans ma bibliothèque...
        ici, les experts se livrent à un décryptage qui mérite le détour !


      • Adèle Coupechoux 16 décembre 2020 21:46

        @velosolex

        Oui ! Little Nemo, je n’arrête pas d’y penser...Avec ce cauchemar sanitaire sans fin.

        http://www.slate.fr/story/94499/little-nemo


      • velosolex velosolex 16 décembre 2020 22:56

        @Adèle Coupechoux
        C« est »une nuit sans fin"...
        Dommage que Shtulz avec ces peanuts, que j’aime beaucoup, ne soit plus de ce monde pour nous pondre quelques bons comic strips sur l’époque du covid, vu par Charlie Brown ou Snoopy. 


      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 décembre 2020 23:04

        @velosolex

        ben moi c’est avec Edika ... Lol


      • velosolex velosolex 16 décembre 2020 23:43

        @olivier cabanel
        J’ai un album publié par « philosophie magazine » sur Tintin, assez intéressant sur le sujet édité par les éditions Moulinsard. La lecture qu’on peut faire de l’œuvre d’Hergé est ouverte à beaucoup d’interprétations différentes. 
        Pour certains, par exemple un album comme « les bijoux de la castafiore » sont le signe d’un Hergé vieillissant, ne courant plus le monde, avec des aventures minimalistes au château de Moulinsart. Mais j’avais entendu Michel Serres y voir au contraire chez Tintin une grande ataraxie, et une évolution vers la sagesse ultime, qui est liée à la satisfaction du quotidien, ayant gagné encore en valeur humaine, quand il prend la défense des tziganes, qu’il accueille. En ce sens il affirme la modernité, et son adéquation avec la protection des migrants. Tintin est un personnage neutre en fait sur lequel tous les autres sont en miroir. Ce thème du « sweet home » de Moulinsard, symbolisant la rupture avec le monde sauvage, où il n’y aurait pas d’utilité à chercher ailleurs la réalisation d’un désir vain, est déjà en représentation dans « le secret de la licorne ». Après avoir été au bout du monde, il s’avère que la réalisation de l’énigme était dans la situation primitive, déjà Moulinsard, ou était le secret. Un thème circulaire déjà esquissé dans « l’oreille cassée », interrogeant par la statuette du faussaire à la fin de l’album, maintes fois reproduite, sur la vérité, et la vacuité des voyages


      • velosolex velosolex 16 décembre 2020 23:55

        @olivier cabanel
        On s’aperçoit qu’un dessinateur nous a vraiment influencé quand il arrive quand regardant un paysage, ou une ville, comme c’est le cas pour Schuiten, qui en a tant dessinées d’extraordinaires, qu’on se dise : « C’est du Schuiten.

        A chaque fois que je me promène dans Morlaix, avec ses maisons bancales, parfois étranges, qu’on appelle » les maisons lanternes", https://bit.ly/37nUdOA et cet immense aqueduc, https://bit.ly/3p2mFLQ saisissant, me vient l’impression que je suis enfermé dans un album de ce grand dessinateur. 


      • velosolex velosolex 17 décembre 2020 00:07

        @olivier cabanel
        Snoopy, mon avatar vient de très loin. Du garage d’un voisin, un aviateur américain qui m’avait donné un paquet de bd trainant dans son garage, où il remettait en état une DB Panhard...
        J’habitais gamin derrière une base américaine. C’était en anglais, mais quand je pigeais pas une strip je m’interrogeais dessus longtemps. Je crois bien que je tenais beaucoup de Charlie Brown, le gars toujours remplaçant dans l’équipe de foot. 


      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 17 décembre 2020 00:12

        @velosolex

        Boucq sur Lille ..


      • velosolex velosolex 17 décembre 2020 00:21

        @Aita Pea Pea
        Boucq est vraiment un génie c’est sûr.
        Quel dessin, quelles histoires !
        Je le suis depuis ses première apparitions dans « a suivre », mais tout son délire sur son tarzan de banlieue, ses éléphants et ses hippopotames fait entrer dans un monde à la fois tenant de Jarry et de Fellini. 
        Lille est splendide, au vu des photos mais je n’y ai jamais foutu les pieds, excepté un court séjour à l’hopital militaire où l’on m’a envoyé, quand j’espérais me faire réformer. Mais je n’ai vu qu’à l’époque que le chemin de la gare à la caserne. Une histoire de cons à La Boucq. 


      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 17 décembre 2020 00:30

        @velosolex

        ah bin on a partagé quelque chose .
        ...l’hôpital militaire de Lille j’y ai passé deux mois .


      • olivier cabanel olivier cabanel 17 décembre 2020 13:33

        @velosolex
        bien sûr ! Snoopy, qui détrône tant de psy... Freud en tête. smiley


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 décembre 2020 12:19

        Mon préféré restera René Hausman. Les seul qui a d’emblée considéré ques les hommes et les femmes étaient égaux.... 


        • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 13:12

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
          j’éprouve une admiration sans faille pour René Hausman, ce chantre de la préhistoire, (et du respect de l’environnement) mais, à la lecture de certains récits, je n’arrive pas à partager ta certitude. notamment en relisant certains strip comme celui ou Zunie n’a que la préoccupation de se faire bronzer et qui en veut au zèbre d’avoir gâché le travail...
          c’est un fanzine paru en supplément dans spirou, avec la complicité de quelques zèbres, dont Franquin, et quelques autres étaient les promoteurs...


        • Samson Samson 16 décembre 2020 20:00

          @Mélusine ou la Robe de Saphir
          Chaque auteur à bien entendu son propre graphisme et bien des auteurs y excellent à leur propre manière, mais la qualité de celui d’Hausman est absolument incomparable.
          On est bien dans le 7ème art !

          En vous présentant mes respectueuses salutations ! smiley


        • Samson Samson 16 décembre 2020 20:06

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
          PS : j’ai personnellement une dévotion toute particulière pour les aventures d’Adèle Blanc-Sec par Tardi, mon héroïne de BD préférée !


        • velosolex velosolex 16 décembre 2020 23:00

          @Samson
          La « carmen Cru » du regrétté Lelong, s’accrochant à son pavillon de banlieue et à son matou caractériel est un peu oubliée mais mérite le détour. On y parlait en anciens francs à l’époque des nouveaux. 


        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 17 décembre 2020 00:17

          @velosolex . Mais bon sa copine soeur Marie Thérèse c’était de la voisine !


        • velosolex velosolex 17 décembre 2020 00:30

          @Aita Pea Pea
          J’adorais Carmen cru. La vieille chieuse réac, son minet décrochant des gouts de griffes, son cageot sur son porte bagage, son livret de caisse d’épargne, son poêle, le voisin qu’elle dérangeait pour qu’il lui fasse passer son vélo dans la courette. A vrai dire, c’est le portrait craché de ma grand mère.
          La seule aïeulle que j’avais. « T’en a une ! De quoi tu te plains ! Mais compte pas sur moi pour Noelle. J’ai pas d’argent du tout » Qu’elle me disait.
          Elle avait des vieilles poupée de porcelaine datant de 1900, une horloge en chêne qui tenait toute la place dans le salon chambre où elle dormait. Dans le garage y avait une Rosingard qu’avait pas tourné depuis vingt ans, et une veille Monogoyon avec une trompe sur le guidon sous l’auvent qu’avait appartenu au grand père !
          Les trains passaient tout près. On allait sur une passerelle qu’enjambait les quais. Les dernières locos nous enveloppaient de leur jet de vapeur. Je te parle pas des trains de péniches qui déroulaient sur la Seine. Une autre époque. 


        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 17 décembre 2020 00:44

          @velosolex

          Monet Goyon , s’il vous plait !


        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 17 décembre 2020 01:02

          @Samson ...faut avouer que Tardi .


        • olivier cabanel olivier cabanel 17 décembre 2020 13:30

          @velosolex
          adoré aussi Carmen Cru... franche du collier, comme on disait à l’époque. smiley


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 décembre 2020 12:30

          C’est un peu le contraire des Contes de fées où les femmes sont au centre du Conte : Cendrillon, Blanche-neige, Chaperon-rouge, La belle et la bête. la belle au bois dormant.... 


          • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 13:14

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            en est-on bien sûr ?
            parce que finalement, les femmes de ces comptes sont surtout les proies fragiles...non ? d’autant que dans Cendrillon, ce sont d’autres femmes qui lui en veulent... et que le chaperon rouge est victime d’une autre femme...ça mériterait un article. smiley


          • HELIOS HELIOS 16 décembre 2020 13:22

            @Mélusine ou la Robe de Saphir. et l’auteur 

            Vous n’auriez pas oublié quelqu’un ? un e fille justement : Fifi Brin d’acier dans Spirou ou Pilote, me souviens plus tres bien.


          • Adèle Coupechoux 16 décembre 2020 15:16

            @HELIOS

            C’était pas Seccotine ?


          • HELIOS HELIOS 16 décembre 2020 15:38

            @Adèle Coupechoux

            Seccotine, c’etait la secretaire amoureuse transie de Gaston Lagaffe dans Spirou, les aventures de Spirou et Fantasio...


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 décembre 2020 16:13

            @olivier cabanel C’étaient des géants. Mais leur vie privée fut moins reluisante. Lire : les NAufrageurs sur Guy Debord et toute la bande.... Amie de l’amie de Guy Debord, elle tente d’excuser cette époque.....Je ne vais pas descendre Franquin (ni HERGE, facile,...) suffit de livre le livre,... Ou bien de garder l’image idéalisée. https://www.humanite.fr/guy-debord-livresse-situationniste-595571. Je dois dire que la chasse aux marsupiales (des filles sortant de prison genre Beatrice Dalle) pour être de parfaites révolutionnaires, ma un peu perturbée...Seul Hausman était clean.. ;


          • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 17:18

            @Adèle Coupechoux
            Secottine, non, c’est la journaliste futée qui fait de l’ombre à Fantasio, voir entre autres « la corne du rhinocéros »...


          • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 17:21

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            j’ai fréquenté par hasard quelques dessinateurs de « la bande à spirou », notamment Macherot, lequel s’était rendu à un de mes spectacles « padygros », lors d’une tournée en Belgique... il nous avait félicité de notre spectacle, et invité chez lui à sa table... on en a appris des vertes et des pas mures, notamment que Franquin était en fait « gaston lagaffe », et que beaucoup de ses gaffes étaient des réalités dans les couloirs de Spirou !


          • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 17:24

            @HELIOS
            non ! cette amoureuse transie, c’est la fameuse « mademoiselle Jeanne »...
            et Seccotine c’est la journaliste qui faisait de l’ombre à Fantasio !


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 décembre 2020 18:34

            @olivier cabanel Franquin a toujours vécu à huis clos chez sa mère. De quoi avoir des « idées noires »..... Il s’est marié, mais c’était plutôt pour la forme. Vu ses nombreux passages dépressifs, cela ne devait pas respirer le joie...


          • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 19:28

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            Macherot, hélas disparu, nous avait raconté qu’au cours d’une depression, il errait dans les rues du village avec un fusil !


          • Samson Samson 16 décembre 2020 20:09

            @HELIOS
            Seccotine est une enquêtrice ou journaliste apparaissant dans les aventures de Spirou et Fantasio, de fait un profil de femme très autonome, encore plus pour l’époque.

            L’amoureuse transie de Gaston Lagaffe, c’est Mlle Jeanne ! smiley


          • velosolex velosolex 16 décembre 2020 23:25

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            J’avais un faible pour Catherine, et son fameux journal, par ce pauvre Cabu, qui reste pour moi un génie ; Catherine, c’était l’alter ego du grand Duduche. 
            J’ai toujours mes six albums de Paulette, de Prichard et Wolinski, totalement maintenant politiquement incorrecte. Les LGBT lui tomberait dessus. https://bit.ly/3mqM0NV
            Le dernier album « Ras le bol ville » reste très actuel, de même que le concept du poignons de dingue et de l’argent fou, que Paulette, la belle héritière un brin nympho file sans retenue à tous ceux qui en veulent, à la grande indignation des actionnaires, et de Joseph, un vieillard cupide, changé par un coup de magie en une ravissante jeune fille, qui deviendra la compagne damnée de Paulette, tout au long des six albums. Une bonne dose de l’humour vient de ce personnage qui jure comme un charretier pince les fesses des filles, et est amoureux de l’image que le miroir lui rend. 
            Le dessin est très suggestif, tout comme celui de Manara. Son « Guliverania » inspiré de Guliver, de swift, est sans doute moins littéraire, mais tout aussi renversant. https://bit.ly/37nOiZS
            Il y a aussi « Violette » de Servais, bien dessiné, mais manquant de personnalité. Typique toutefois de la culture de la fin des années 70.


          • I.A. 16 décembre 2020 13:22

            Super, mais ça ne nous rajeunit pas, n’est-ce pas ?

            F’murr aussi, je le regrette. Je peux relire le « Génie des Alpages » indéfiniment...


            • Adèle Coupechoux 16 décembre 2020 15:15

              @I.A.

              Romualdinet ! Antoinette, Escarpolette, Bernadette, Cassolette, Mobylette, Savonnette, Trottinette.. smiley


            • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 21:17

              @I.A.
              F’murr... bien sûr ! il se démodera pas.


            • Adèle Coupechoux 16 décembre 2020 15:11

              Merci pour ce partage. Les adorables Schtroumpfs....

              Des chefs d’œuvres à chaque case, pratiquement...

              Et il y a tellement d’auteurs talentueux. Loisel et son « Magasin général », avec un festin à chaque album.

              Blacksad, le Réseau Bombyce...




              • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 17:16

                @Adèle Coupechoux
                merci
                oui, il y en a tant, bourrés de talent
                j’aime particulièrement Etienne Davodeau, notamment ses « ignorants »
                un régal !


              • Samson Samson 16 décembre 2020 19:49

                Bel hommage à Peyo !

                Plus encore que les schtroumfs, j’ai dévoré les aventures de Johan et Pirlouit toute mon enfance. Encore maintenant, j’ai plaisir à les relire, tant je les trouve excellentes.

                A noter qu’à côté de Spirou, Fantasio, Spip et le Marsupilami, Franquin authentique génie de la BD belge et graphiste hors-pair est aussi le père de l’inénarrable Gaston Lagaffe, son chat et sa mouette rieuse, plus Mlle Jeanne, Bertrand Labévue, Longtarin et quelques autres, ...

                Toujours en BD belge, un autre auteur quelque peu oublié est Maurice Tillieux, père de Gil Jourdan, flanqué faute d’animal fétiche d’une fine équipe : Libellule, Cerise et l’inspecteur Crouton. Outre les aventures et un graphisme assez original, j’ ai toujours raffolé de la saveur des réparties.

                Cordiales salutations à vous !


                • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 21:19

                  @Samson
                  merci, j’adore aussi Tillieux... ces albums peuvent se relire cent fois sans ce lasser.
                  mes préférés restants les deux premiers...


                • zygzornifle zygzornifle 17 décembre 2020 09:00

                  glop z’i glop


                  • cevennevive cevennevive 17 décembre 2020 11:03

                    Bonjour olivier,

                    As-tu entendu l’actualité du moment ? Notre petit roi est positif à la Covit !!!

                    Il va devoir faire du télétravail dans son bureau...


                    • olivier cabanel olivier cabanel 17 décembre 2020 13:27

                      @cevennevive
                      je n’ai pas le cœur à me réjouir du malheur d’un pauvre type, mais là, je dois dire, que... smiley


                    • cevennevive cevennevive 17 décembre 2020 11:16

                      Olivier,

                      Je l’ai ai toutes aimées ces BD, mais mes préférées sont la série des Thorgal.

                      J’ai adoré le dessin et l’atmosphére poétique et onirique.

                      J’ai aussi aimé Yoko Tsuno.

                      Benoît Brisefer fut le préféré de l’une de mes filles.

                      Les plus basses étagères de ma très grosse bibliothéque en compte beaucoup. Il est vrai qu’il y a longtemps que je n’en ai ouvert un. Tu m’as donné envie !

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