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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Utiliser les échecs

Utiliser les échecs

Quand on a un gros problème à résoudre, une difficulté à surmonter, il arrive que l’émotion nous gagne. On peut alors tout envisager, le pire comme le meilleur. Seulement notre acuité est doublée. Notre esprit peut s’éveiller.

Les entrepreneurs qui ont réellement créé leur entreprise, avec une intention productive, ont pour beaucoup connu des échecs cuisants. Pourtant ce sont les échecs cuisants qui leur ont permis de s’organiser, car ils ont perçu le mauvais exemple à ne pas suivre. Ainsi, s’ils ont connu une situation très difficile, ils deviendront des communicants créatifs.

Inutile de vous mettre dans une telle situation. En effet les échecs viendront tôt ou tard. Seulement rappelez-vous bien que l’émotion de l’échec devient si forte que vous devenez alerte et plus sensible. Il arrive même certaines fois qu’on ne perçoive plus le monde comme avant. On a évolué. On aurait pu pourtant régresser.

En écrivant de la poésie on comprend alors ses émotions. On va alors vers les autres pour comprendre ce qui peut rendre optimiste à travers sa recherche de vérité. On peut alors élever son esprit en lisant du Schiller, ou du Roosevelt pour s’épanouir avec sa créativité. Avec de la musique qui fait réfléchir pour agir, on croit alors qu’on peut complètement évoluer vers la cause qui fait vivre, sa recherche de vérité.

Dans la préhistoire, à l’époque des premiers hominidés, l’humain a connu une infime population. Cette population a connu des situations difficiles. Elle a dû analyser les marées pour pêcher en Sud Afrique. L’humain est capable de réorganiser complètement sa vie s’il vit une situation difficile.

Notre défaut est par contre de croire qu’il n’y a rien à changer quand on se porte bien. On va même soigneusement éviter de réfléchir sur les problèmes qu’on a rencontré. C’est ainsi. Nous cherchons inconsciemment à nous mettre dans une situation difficile.

Plus la situation difficile se vit tôt plus cela vous engage. Votre recherche de vérité va alors vous amener à vouloir réparer certaines erreurs. Certains vont même s’engager dans la défense de l’intérêt général. D’autres vont même militer, quitte à prendre des risques contre le système, avec de bonnes ou do mauvaises manière.

La passion permet d’éveiller sa sensibilité, celle qui renforce notre intelligence. Ceux qui sont passionnés sont sensibles à leur environnement, à certains de leurs aspects. Quand on est malade, on peut voir certaines choses plus facilement. Il s’agit alors de méditer pour accentuer cette sensibilité. Par contre méfiez-vous des moments sensibles trop durs ou trop longs._En effet, comme tous les animaux, nous pouvons nous en souvenir toute notre vie.

Il faut savoir que l’émotion nous gagne quand on subit un échec. C’est pour cela qu’il est préférable pour l’instant de s’épanouir plutôt que de se divertir. Se divertir crée de l’émotivité. En vous engageant dans une démarche créative ou militante, puis en allant vers celui qui peut vous apprendre le plus, celui qui est différent, vous pouvez anticiper les échecs pour mieux comprendre vos émotions. Rien de mieux qu’apprendre la créativité et l’inconnu pour se sortir d’un échec.

C’est en s’intéressant aux limites que l’on a apprises que l’on voit un manque dans nos connaissances. Par exemple si on a appris un instrument ou un outil, il nous est permis plus de facilité vers un autre instrument ou outil. Les loisirs ou le travail servent à combler nos lacunes pour mieux anticiper l’avenir. Il est important de pouvoir en profiter.

À la fin on englobe l’ensemble de nos connaissances pour se former à un nouveau métier. Ceux qui savent tout faire non seulement s’épanouissent dans le travail, mais aussi ils ne le veulent pas comme une contrainte. Ils deviennent de véritables chercheurs.

Jan van Hemessen - Tobias guérit la vue de son père

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4 réactions à cet article    



    • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 24 décembre 2014 14:29

      Les échecs n’existent pas, la crise n’existe pas.

      Derrière ce que vous appelez « échec », il y a des êtres humains, des agissements d’êtres humains, des malversations, de la haine, de la jalousie, de la bêtise.

      Pendant qu’on nous parle de « crise », voila ce que l’on peut lire :

      une municipalité française a loué une photocopieuse pendant 7 ans pour la somme ahurissante de 165.000 euro, oui, cent soixante cinq mille euro, payés par le contribuable. 

      http://www.sudouest.fr/2014/12/24/bras-de-fer-autour-de-la-photocopieuse-1778087-882.php

      Quand toutes ces dérives vont-elles enfin cesser ?


      • liberlog liberlog 25 décembre 2014 08:00

        Les consommateurs doivent redevenir citoyens.
        Être en crise consiste à se remettre en cause.
        Il s’agit de couper réellement les banques en deux :
        http://www.solidariteetprogres.org/mobilisation-glass-steagall#voeu


      • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 24 décembre 2014 17:47

        Cavalier prend c3, échec...

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